Le croyant qui pratique la philosophie dans la théologie trouve dans la philosophie de quoi articuler, renouveler et stimuler sa pensée, dépasser peut-être ce qui lui paraissait une difficulté dans la compréhension de la foi.
Ainsi la lecture d'Aristote par les théologiens du XIII e siècle.
La philosophie devient une auxiliaire de la théologie à partir du moment où l'on rentre dans la foi.
C'est donc seulement à partir du moment où l'on est croyant que la philosophie a ce rôle subalterne.
La théologie s'occupe de la foi (Dieu et l'homme en alliance), de l'espérance (le Royaume) et de l'amour (la vie en Christ et avec les hommes) ; la théologie pratique s'occupe de l'Eglise aujourd'hui marchant vers le Royaume, transmettant la foi, vivant la charité.