Justice et droit semblent donc à première vue indissociables. Le juste est ce qui est légal et ce qui respecte la loi prescrite par le droit. La justice est donc la conformité aux prescriptions des lois, afin de protéger les individus des injustices qu’ils subissent dans leurs rapports aux autres.
Trop de justice peut induire des blessures, sources de rébellion, de protestation contre la loi, le législateur et la cité elle-même. Quand le juste et l’utile se désolidarisent, le logique et l’ontologique se désaccordent.
Elle obéit à une égalité arithmétique stricte : que l’homme lésé soit puissant ou misérable, le rôle de la justice est de rétablir l’égalité en versant des intérêts de même valeur que le dommage, comme s’il s’agissait de biens échangés dans un acte de vente.
Depuis l'époque moderne, et notamment les révolutions française, américaine et anglaise, l'égalité et la liberté de chaque individu sont inscrites dans le droit. Elles constituent les principes de la justice.