Un des problèmes majeurs dans l’évaluation des risques associés à la présence de nanoparticules dans l’environnement est l’extrême difficulté associée à la mesure exacte (métrologie) des nanoparticules. Traditionnellement, on utilise la masse (ex. mg/m 3) ou le nombre pour quantifier les particules.
La question de la connaissance de l’impact des nanomatériaux sur la santé et les écosystèmes est essentielle à considérer si on veut que le développement très prometteur des nanotechnologies n’entraîne pas de risque environnemental supplémentaire.
Certaines applications des nanotechnologies font aujourd’hui partie de nos vies : nanolasers dans les lecteurs DVD, nanopuces pour le diagnostic médical, crèmes solaires à base d’oxyde de titanium, rouge à lèvres à base d’oxyde de fer. Par ailleurs, les applications à venir sont multiples et parfois surprenantes (voir l’encadré).
La recherche sur la santé et la sécurité au travail en présence de nanomatériaux est une des thématiques prioritaires de l’INRS renforcée par l’ouverture du Pôle Nano (2014). Evolution vers une transparence actuellement retardée par l’absence de définition des NM.