Cette mutation, qui est le résultat d’un long processus d’intégration des espaces et des sociétés rurales à des systèmes économiques modernes et plus ouverts, a conduit à l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques de développement rural renouvelées.
Mais cette démarche ouvre in fine sur la recherche de stratégies alternatives de développement rural, propres à infléchir les processus de globalisation. Non maîtrisés, ces processus sont en effet à forts risques d’inégalités croissantes, de conflits sociaux majeurs et de crises environnementales irréversibles.
Aux difficultés des ruralités, il serait temps d'opposer les opportunités à exploiter et de libérer les énergies des acteurs de terrain. Les élus locaux, les acteurs économiques doivent être en capacité de réveiller les territoires, et l'État en mesure de les accompagner... avec bienveillance.
Le risque est alors grand de voir s’amplifier des clivages et déséquilibres régionaux, émerger ou s’aggraver des situations duales entre des régions rurales en mesure de tirer parti des nouvelles donnes économiques et d’autres condamnées à rester à la traîne 7.