Le principal obstacle à la finalisation des négociations, « s'il ne fallait en retenir qu'un seul », dit l'ANIA, est « le refus des distributeurs de prendre en compte les hausses autres que celles des matières premières agricoles ». Alors qu'« elles représentent près de 40 % en moyenne du tarif.
Début mars, les résultats semblaient assez disparates. Difficile de se faire un avis précis dans ce qui reste une négociation, avec un certain art de la dramatisation de part et d’autre.
En revanche, seuls 30 % des contrats ont été conclus avec les grandes marques. Au total, selon l'Association nationale des industries alimentaires (ANIA), « près de la moitié des entreprises n'ont toujours pas signé les contrats qui vont déterminer leur avenir pour les douze prochains mois ».
Comme chaque hiver, les acteurs de la grande distribution et de l’agroalimentaire renégocient leurs contrats commerciaux. Et comme chaque année, agriculteurs, transformateurs et distributeurs s’accusent mutuellement de ne pas payer les denrées à leur juste prix.
« Les négociations sont extrêmement tendues », ont alerté mercredi les ministères de l'Agriculture et de l'Industrie. A quelques jours de la fin des discussions, le 1ermars, 20 % de contrats en moins ont été signés par rapport à la normale, en particulier chez les grands groupes. Selon la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), les acco
L'application de la loi Egalim ralentit le processus. Pour chaque produit, les parties doivent isoler la part de la matière première agricole qui n'est pas négociable et celle du travail de transformation de l'industriel, qui est négociable. La plupart des grandes marques ont demandé à utiliser un tiers de confiance pour attester du prix auquel ils
L'inflation complique encore le jeu. Certaines productions agricoles ont flambé, comme le blé. Les usines agroalimentaires constatent que l'énergie, le carton et d'autres fournitures ont augmenté aussi. « Les multinationales ne veulent pas prendre sur leurs marges et demandent des hausses de prix supérieures à celles que réclament les PME », note J