Une grande partie des étudiants poursuivent par un doctorat (bac+8). De nombreux masters permettent d’accéder au métier d’ingénieur en nanotechnologies, comme ceux de l’ENS Cachan, de CentraleSupélec, de l’INP Grenoble des universités d’Aix-Marseille, de Caen-Normandie, de Reims Champagne-Ardenne, et bien d’autres.
L’univers des nanotechnologies ? "Un monde transversal où l’on rencontre tous les enjeux de la physique : électronique, mécanique, thermique, etc., mais à échelle réduite, pour atteindre de nouvelles performances, avec une précision augmentée", résume-t-il.
Même si les nanotechnologies sont censées économiser de la matière en favorisant la miniaturisation ou la substitution, dans l’immense majorité des cas, les applications conduisent à des usages dispersifs, en incorporant des particules de métaux dans des produits sans espoir de recyclage.
Des pays émergents, notamment le Maroc, ont créé des zones prioritaires consacrées à la recherche en nanotechnologies. De nombreux nanomatériaux sont reconnus comme toxiques pour les tissus humains et les cellules en culture 38. Ils induisent un stress oxydant, des inflammations à la cytokine et la nécrose cellulaire 3.