Depuis l’invention de l’imprimerie, l’oralité a perdu de sa valeur alors que le savoir a été placé progressivement sous le signe majeur, voire exclusif, de l’écrit. Ainsi, cours, conférences, séminaires, congrès, soit un pan considérable de l’activité intellectuelle, n’ont pas été saisis dans leur dimension orale.
Les autrices interrogent la nature du discours produit au sein des classes, du point de vue des conditions et possibilités d’apprentissages dont ils sont porteurs, et compte tenu des situations d’échanges mises en œuvre par les enseignants. Pratiques orales en milieu scolaire : débat, exposé, récit…
À l’école élémentaire, beaucoup d’apprentissages se construisent durant des moments de travail oral. L’inspection générale a mené une enquête sur la place de l’oral dans les enseignements à l’école primaire dans neuf académies (1998-1999).
Les autrices considèrent les questions soulevées par l’évaluation de la production orale des élèves à l’école primaire en étudiant le couple oralité-évaluation à travers le prisme de la production de récits inventés performés oralement.