Au moyen de 12 énoncés seulement, il propose d’évaluer la formation sur six dimensions : (1) la satisfaction des participants, (2) l’utilité de la formation, (3) les connaissances acquises, (4) la mise en pratique des connaissances développées, les résultats de la formation sur (5) la performance au travail de la personne et (6) l’organisation.
Depuis le début de l’académisation de la formation des enseignants primaires, à la fin des années 1990, entre sept et dix cours par an s’inscrivent explicitement au sein de la formation initiale (FI) [2] dans le cadre de la formation interculturelle et de la prise en compte des élèves d’origine étrangère.
De même, elles recommandent la mise en place de formations continues permettant de prolonger l’acquisition des compétences qui ne peuvent être toutes acquises durant la formation initiale. Plus récemment, une recherche a également été menée en ce sens au Québec.
Les praticiens ont peu de temps pour mesurer les résultats d’une formation et, le plus souvent, ils ne disposent pas de budget pour cette opération. Seul une méthode d’évaluation simple et économe peut être envisagée. La faible disponibilité des participants. Le temps consacré à cette activité est nécessairement pris sur le temps de production.
La première étape consiste à élaborer une première ébauche du questionnaire d’évaluation, sur la base des dimensions de la formation et des questions ou énoncés que l’on souhaite étudier. A ce stade, deux conseils ressortent de l’article : 1. Évaluer chaque dimension de la formation au moyen de deux énoncés. En effet, une analyse de la littérature
La seconde étape consiste à réduire la longueur du questionnaire en diminuant, dans la mesure du possible, le nombre d’énoncés. À cette fin, les auteures proposent de tester le questionnaire une première fois sur un échantillon de participants à une formation. Puis, elles réalisent une analyse factorielle exploratoire sur les données obtenues. Cett
L’étape finale est la confirmation de la structure sous-jacente du questionnaire (Durant C., 2003, p.4). Concrètement, il s’agit de vérifier que chaque énoncé soit bien rattaché à la dimension qu’il évalue. A cette fin, les auteures proposent de réaliser deux analyses factorielles confirmatoires : une première sur le même échantillon de participant