Dans Le Gai Savoir (1882), Nietzsche propose une réflexion sur la santé, et plus particulièrement la santé de l'âme. Le philosophe fit de sa volonté de vivre, de sa bonne santé, sa propre philosophie.
Parmi les plus hauts moments de la philosophie de Nietzsche, il y a les pages où il parle de la nécessité de se masquer, de la vertu et de la positivité des masques, de leur instance ultime.
Dans ses œuvres ultérieures, Nietzsche étend la notion de philologie (étude critique des textes) dans la mesure où il étend la notion de texte : Nietzsche considère la morale ou la culture comme des « textes » qu’il faut aborder avec la probité philologique. À la philologie étroite succède une philologie large, qui se fait anthropologie.
Nous avons vu en quel sens la maladie, même la folie, était présente dans l'oeuvre de Nietzsche. La crise de paralysie générale marque le moment où la maladie sort de l'oeuvre, l'interrompt, en rend la continuation impossible.