Les feux de forêt génèrent du carbone noir et d'autres polluants susceptibles de polluer les sources d'eau, de favoriser la fonte des glaciers, de provoquer des glissements de terrain et des proliférations d'algues à grande échelle dans les océans, et de transformer les puits de carbone tels que les forêts tropicales en sources de carbone.
Les feux de forêt causent des dégâts importants au niveau environnemental et social. Au premier niveau, les principaux impacts sont la destruction de la faune et de la flore ,la combustion de la biomasse, la détérioration des sols, le réchauffement de l'eau et l'accroissement de la sédimentation [ 122].
Chaque année, plus de 60 000 feux de forêt se déclarent en Europe et 8 000 au Canada. Dans le monde 350 millions d'hectares sont touchés par an (six fois la taille de la France ; deux fois plus que trente ans plus tôt, malgré des moyens accrus de lutte).
"Parmi tous les feux de forêt, les méga-incendies sont les plus coûteux, les plus destructifs, et les plus préjudiciables" » et ils « remettent en question l'efficacité des stratégies conventionnelles de protection de la forêt »[ 137]. L'incendie australien du « Samedi noir » a en 2009 tué 173 personnes et rasé plusieurs villes.