De plus, les propriétaires forestiers participent à la lutte contre l’incendie de forêt tout en valorisant leur propriété. Comme le rappelle le récent Programme national de la forêt et du bois : « Le développement d’une gestion préventive répondra simultanément à la gestion du risque incendie et à la mobilisation de plus de bois ».
Les quatre rapporteurs de la mission d’information conduite en 2022 par le Sénat sur les feux de forêts présentent une transcription législative à leurs travaux. Leur proposition de loi appelle à la mise en place d’une stratégie nationale pour prendre en compte les conséquences du réchauffement climatique dans la gestion du risque.
La politique de défense de la forêt contre les incendies (DFCI) du Ministère de l’Agriculture et l’Alimentation repose sur 4 grands axes : Prévoir le risque et traiter les causes (météo, réseau hydrique, recherche des causes…) Surveiller les forêts pour détecter les départs de feux et intervenir rapidement (patrouilles, guet…)
La base de données sur les incendies de forêt (BDIFF, accessible à l’aide d’un identifiant) : hébergée par l'Institut national de l’information géographique et forestière (IGN). Elle collecte depuis 1992, au niveau national, toutes les informations sur les feux de forêt et, en particulier, les causes de ces derniers.
En ce qui concerne l’aménagement des massifs, le seuil d’obligation d’élaboration des plans simples de gestion pour les forêts privées passe de 25 à 20 hectares, ce qui pourrait renforcer l’aménagement de 500 000 hectares supplémentaires à l’échelle du territoire. Tirant les conclusions du contentieux autour de la gestion de la forêt usagère de la
Le projet de loi aborde aussi le volet agricole et la nécessité d’une mobilisation du monde paysan sur cette question. « Il s’agit de prendre en compte les cultures directement situées aux abords des forêts », précise la sénatrice Loisier. « Par exemple, les vignobles ont longtemps été considérés comme des pare-feu, mais avec les nouvelles réglemen
Enfin, la proposition de loi aborde le problème de la pénurie de sapeurs-pompiers volontaires, un sujet sur lequel a beaucoup travaillé le Sénat. Ainsi, l’article 34 instaure un dispositif déjà primé par la Chambre Haute : une réduction de cotisations patronales en contrepartie de la disponibilité des salariés exerçant en tant que sapeurs-pompiers