L’exigence d’un rendement plus élevé: les rentabilités futures des investissements sont susceptibles d’être influencées par l’apparition de crises géopolitiques faisant performer les « valeurs-refuge » comme l’or, les bons du Trésor américain ou les devises « fortes ».
Ces risques en engendrent d'autres qui seront prédominants ces deux prochaines années : le risque de récession, le surendettement accru, la crise continue du coût de la vie, les sociétés polarisées par le manque d'information et les informations erronées, un arrêt des mesures climatiques rapides et une guerre géo-économique à somme nulle.
La prévision des risques géopolitiques est difficile et subjective: elle doit être intégrée au risque « pays » et déclinée par classe d’actif, zone géographique, secteur d’activité et entreprises (certaines étant plus sensibles aux décisions politiques – énergie, numérique, finance, armement)
Les risques géopolitiques à court terme mettent d’ores et déjà à l'épreuve les engagements de neutralité carbone et ont mis en évidence l’écart majeur entre ce qui est scientifiquement nécessaire et politiquement acceptable.
Un accord de paix inter-afghan devait être ensuite négocié, mais les attentats et attaques sur des villes ont repris de plus belle. Les États-Unis, qui ont annoncé un retrait en mai 2021, marchent sur des œufs : « Un départ précipité pourrait se solder par une guerre civile, et un maintien de troupes par une recrudescence des attaques », analyse Ro
« Les conflits ont baissé en intensité entre 2019 et 2020 partout dans le monde, sauf en Afrique», affirme de son côté le bureau de recherche indépendant américain Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled). Ils devraient de nouveau s’enflammer en 2021, en raison des conséquences de la pandémie de Covid-19, affirme cet institut spécialisé
Un autre think tank américain indépendant, le Council on Foreign Relations (CFR), éditeur de la très sérieuse revue Foreign Affairs, passe en revue les zones de tensions dans son « étude des priorités préventives » de 2021. Sa méthode passe au crible les points de vue de 500 hauts fonctionnaires et experts de politique étrangère américains sur les