Mylène Sarant, historienne de l’art nous raconte l’histoire de ce tableau qui vient d’être inscrit au titre des monuments historiques. Détail de "L'Adoration des bergers" de Simon Vouet. • Crédits : Fondation de la Sauvegarde de l'Art Français
De plus en plus de nouveaux bergers et bergères, parfois d’origine urbaine et pas forcement issus de familles rurales et agricoles, se lancent dans le métier. Ils sont nombreux chaque année à choisir de se former dans des « écoles de berger » pour se professionnaliser et faire du gardiennage des troupeaux leur activité principale.
Sa forme est circulaire et plate, et à l’intérieur, il est garni d’une couronne en cuir qui assure le maintien sur la tête. Son origine est pour le moins inconnue, personne ne sait où il a été porté pour la première fois, ni à quelle période. Il est devenu par la suite en France le symbole de reconnaissance des bergers.
Si dans les Hautes-Alpes, une majorité des bergers sont salariés par un éleveur ou un groupement pastoral, il existe d’autres statuts plus méconnus. Les bergers/éleveurs, entrepreneurs de garde, sont des bergers propriétaires d’un troupeau. Ils se font rémunérer pour prendre en pension les bêtes d’autres éleveurs.