De cet unique profil, on cherche à déduire le débit. Pour passer du profil de vitesses au débit, il faut appliquer un modèle hydraulique qui reproduise les profils des vitesses selon l’axe vertical. En fonction de la géométrie de la section S et de la rugosité du chenal d’écoulement, les profils peuvent être différents.
Le débit traversant un ouvrage peut s’écrire algébriquement de la manière suivante : [ 6] Q = Qt + Qd + QdV Qt = le débit turbiné par la centrale hydroélectrique Qd = le débit déversé par l’ouvrage de décharge y compris le débit réservé QdV = le débit stocké ou déstocké par la retenue.
On doit en effet considérer que les techniques mises en oeuvre ne constituent encore que des contrôles puisque ces dispositifs ne permettent d’approcher la valeur du débit qu’à partir de la mesure d’un ou plusieurs paramètres et d’une loi d’étalonnage.
Il faut parfois avoir recours à un algorithme de lissage pour obtenir un signal hydrologique correct. S’il paraît très difficile pour ne pas dire impossible de réaliser des mesures directes en continu dans les passes de barrage, la mesure du débit turbiné peut être facilement accessible par des mesures par ultra sons dans la conduite forcée.