La « polyphonie » narrative, telle que la définit Bakhtine, renvoie à l'existence, au sein de l'espace romanesque, d'une pluralité de voix et de consciences distinctes de l'intention auctoriale.
La polyphonie fait partie du sens que l'allocutaire attribue au texte qu'il entend ou lit. Il arrive qu'un texte qui est polyphonique pour tel interlocuteur ne le soit pas pour tel autre.