Le mot «verbalisation» est abondamment présent dans l'enseignement des arts plastiques. Il s’est progressivement inscrit dans le lexique commun des professeurs. Apparu au détour de précédents programmes du collège, publiés entre 1996 et 1997, il était inséré dans la partie évaluation des cahiers d'accompagnement.
Pendant la verbalisation, la parole est donnée le plus possible aux élèves et le professeur vérifie, à travers ce qui est dit, le degré de compréhension auquel sont arrivés les élèves. Le vocabulaire employé doit être juste : c’est une condition majeure de l’apprentissage de notions et de questions.
Une trilogie s'est installée : incitation/effectuation/verbalisation. Sur ce point, le récent rapport du Capes externe de la session 2012 fait un constat saisissant : «... À contrario, une didactique en arts plastiques ne doit pas s'ériger en dogme.
−Proposer un contrat de communication. Tourner l’attention de la personne vers une situation singulière qui s’est effectivement déroulée. La verbalisation ne porte pas sur une classe d'actions, mais concerne une tâche réelle, spécifiée dans le temps et dans l'espace. −Faire évoquer la situation de référence.