Economie, capital humain, inclusion et durabilité, sont les principaux axes de transformation qu’a proposés la Commission spéciale sur le nouveau modèle développement (CSMD), dans son rapport rendu public ce mardi 25 mai 2021, et ce, pour "atteindre son ambition et ses objectifs fondamentaux".
En France et en Europe, de nouveaux modèles économiques émergent en faveur du développement durable des territoires. Décryptage de quatre économies qui permettent aux entreprises françaises de s'inscrire dans la transition écologique et qui pourraient répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux du monde de demain.
Enarque comme Emmanuel Macron, mais en plus normalien, David Djaïz présente son « nouveau modèle français », justement avant la compétition présidentielle de 2022. Selon lui, c’est en basculant dans la mondialisation que le modèle français est devenu « inopérant », et que « le déclin s’est même mué en décadence, puis en déchéance ».
Le développement durable peut en effet être l’opportunité de capter de nouveaux business ou de faire évoluer le sien en un modèle plus vertueux. C’est la voie empruntée par Philip Morris pour devenir le leader mondial de l’inhalation, et s’ouvrir ainsi des débouchées dans le domaine de la santé et du bien-être.
"L’économie doit évoluer d’une économie à faible valeur ajoutée et à basse productivité, avec des niches rentières et protégées, à une économie diversifiée et compétitive, portée par un tissu dense d’entreprises innovantes et résilientes", lit-on dans le rapport de la CSMD. Pour la commission, la transformation économique doit générer plus de crois
Ce deuxième axe nécessite des réformes "essentielles, exigeantes et urgentes", des systèmes de santé, d’éducation et d’enseignement supérieur et professionnel. "Le capital humain doit être renforcé pour donner à tous les citoyens les capacités de prendre en main leur devenir, de réaliser leur potentiel en toute autonomie, et de participer au dévelo
"Les normes sociales discriminantes et les manques de capacités et de compétences, causes d’exclusion, doivent céder la place à une dynamique d’inclusion par la croissance, le travail, la mobilisation citoyenne et le renforcement du lien social", souligne-t-on. Ce troisième axe de transformation vise la participation de toutes et de tous, à la dyna
"De réceptacle final de politiques conçues au niveau central, les territoires doivent devenir le lieu d’élaboration, d’ancrage et de portage des politiques publiques", note-t-on. Ce quatrième axe est "le levier déterminant pour garantir un accès équitable aux services publics, un cadre de vie sain et de qualité, préservant les ressources, respectan