Cela influe sur leurs caractéristiques : moyens économiques et militaires propres aux structures étatiques caractérisent le hard power tandis que l’utilisation de moyens intangibles comme l’opinion, la culture ou la diffusion d’idéologie caractérisent le soft power.
Fais-toi guider par un étudiant passé par une des meilleures écoles de France. La Russie est l’exemple le plus parlant pour définir ce qu’est le « hard power » aujourd’hui. Son invasion de l’Ukraine pour décourager l’OTAN à l’accepter comme pays membre en est une preuve majeure.
Celui-ci est donc une forme d’incitation à un type de comportement alors que le hard power est de l’ordre de la contrainte. Ainsi, lorsque des Etats décident de sanctions économiques à l’égard d’un pays (Iran, Corée du Nord, Afrique du Sud) cela relève de leur hard power.
Pourtant, Nye envisage bien un cas où les deux se mélangent. C’est le « smart power » : « l’Amérique doit mélanger le pouvoir dur et soft en un pouvoir intelligent, comme elle le faisait du temps de la Guerre froide ». Cette doctrine vise à choisir les meilleurs pouvoirs et ressources selon le contexte.