Cette sociologie des organisations, déjà riche d’un solide corpus théorique qui a mis des décennies à s’élaborer, est aujourd’hui en plein renouvellement. Nous qualifions les plus récentes approches de « nouvelles » car elles viennent d’émerger, mais les questions auxquelles elles répondent ont toujours été présentes dans les organisations.
Catherine Ballé, Sociologie des organisations, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 1990. Michel Callon et Bruno Latour (éd.), La Science telle qu'elle se fait, La Découverte, 1991. Erhard Friedberg, Le pouvoir et la règle, Paris, Seuil, 1993; éd. révisée et complétée, Seuil, 1997.
Après avoir posés ces remarques introductives, nos auteurs introduisent la sociologie des organisations en choisissant d'exposer la théorie de la contingence. Ils proposent pour cela une présentation synthétique des travaux de Henri Mintzberg, ceux-ci dominant très nettement cette école sociologique de tradition anglo-saxonne.
Depuis le début des années 1980, le succès de la sociologie des organisations ne se dément pas en France, plus sans doute dans le grand public que dans le milieu scientifique qui semble encore s’interroger sur la place de cette sous-discipline dans le monde savant. Ouvrages et articles sur le thème se sont multipliés.