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La civilisation romaine

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  • Quelle est la civilisation romaine ?

    Culture et société chez les Romains.
    L'Empire romain fut un espace de circulation des hommes et des idées unique dans l'histoire par son ampleur.
    La paix romaine (pax romana) favorisa le développement d'un modèle éducatif et culturel homogène en même temps que la diffusion de nouvelles religions.

  • Comment est née la civilisation romaine ?

    Les origines de Rome font l'objet d'une légende rapportée par des sources tardives.
    Selon cette tradition, Rome est fondée en 753 par Romulus, fils du dieu Mars et descendant par sa mère d'Énée, prince troyen venu s'installer en Italie après la destruction de sa cité.

  • Quand est née la civilisation romaine ?

    L'Empire romain (en latin : Imperium romanum) est le nom donné par les historiens à la période de la Rome antique s'étendant entre 27 av.
    J. -C. et 476 apr.

  • La civilisation roman

    La Rome antique est à la fois la ville de Rome et l'État qu'elle fonde dans l'Antiquité.
    L'idée de Rome antique est inséparable de celle de la culture latine.
    Ce regroupement de villages au VIII e siècle av.
    J.

La civilisation romaine est souvent comptabilisée dans l'Antiquité classique avec la Grèce antique, une civilisation qui a inspiré une grande partie de la  Culture latine · Synœcisme · Despotat de Morée · Technologie de la Rome Autres questions

La civilisation romaine
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La civilisation romaine

Retrouver ce titre sur Numilog.comRetrouver ce titre sur Numilog.comLA CIVILISATION ROMAINERetrouver ce titre sur Numilog.comDu même auteurMémoires d"Agrippine, LGF, " Livre de Poche », 2008.L"Empire romain, LGF, " Livre de Poche », 2008.Rome et l"amour.

Des femmes, des jardins, de la sagesse, Robert Laffont," Bouquins », 2007.La Littérature latine, PUF, " Que sais-je ? », 2007.L"Amour à Rome, Payot, 2002.Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, PUF, 2002.La Littérature latine, Fayard, 1994.Virgile ou la seconde naissance de Rome, Flammarion, " Champs »,1989.Les Erreurs de la liberté, Belles Lettres, 1989.Le Lyrisme à Rome, PUF, 1978.Dans la même collectionPierre Chuvin,La Mythologie grecqueMoses I.

Finley,Les Premiers Temps de la GrèceFustel de Coulanges,La Cité antiqueLouis Gernet,Anthropologie de la Grèce antiqueLouis Gernet,Droit et institutions en Grèce antiquePierre Vidal-Naquet,La Démocratie grecque vue d"ailleursRetrouver ce titre sur Numilog.comPIERRE GRIMALLA CIVILISATION ROMAINERetrouver ce titre sur Numilog.com© 1960B.

Arthaud. © 1981F lammarion,tousdroits réservés.

ISBN :978-2-0812-2303-5 Retrouver ce titre sur Numilog.comPREMIÈRE PARTIEHISTOIRE DUNE CIVILISATIONDuris ut ilex tonsa bipennibusnigrae feraci frondis in Algidoper damna, per caedes ab ipsodurit opes animumque ferro.HORACE, Odes IV, 4, 57-60. (cette race)pareille à l"yeuse émondée par la hache duresur l"Algide fécond en feuillages noirs,qui, mutilée, hachée, tire forceet courage des coups mêmes du fer.Retrouver ce titre sur Numilog.comRetrouver ce titre sur Numilog.comHISTOIRE D"UNE CIVILISATION14Rome était née sur un gué du Tibre et qu"en son débutau moins, elle avait été par excellence une ville-pont.Mais tout montre à l"évidence qu"il n"en est rien.

Rome,au contraire, occupe le seul point où, dans sa basse vallée,le fleuve est difficilement franchissable.

Le gué existaitbien, mais à plusieurs milles en amont, auprès de Fidène,et le sort de Fidène fut loin de ressembler à la fortune deRome.Les caractères géographiques de cette ville, ferméeautour du Forum comme une main sur elle-même, cou-pée de la rive droite du fleuve et longtemps sans commu-nication avec elle, bientôt même isolée de sa métropolealbaine par une énorme muraille de terre barrant leplateau des Esquilies, répondent bien au particularismefarouche des Romains ; toujours - même au temps deleurs victoires lointaines - les Romains se sentirent assié-gés.

Leurs conquêtes n"étaient que pour maintenir àdistance un agresseur possible, redouté.

Il n"y eut pas,pour Rome, d"heureuse naissance, d"épanouissement pai-sible, mais toujours la défiance d"un peuple en guerrecontre une nature hostile, inquiet pour sa propre sécuritéet retranché du monde.La tradition des historiens anciens place la Fondationde Rome au milieu duVIIIesiècle avant Jésus-Christ, versl"an 754.

Longtemps acceptée sans discussion, puis âpre-ment critiquée, cette tradition trouve sa confirmationdans les découvertes archéologiques, si l"on consent à dis-tinguer une première période de peuplement pré-urbain,avant la création de la ville proprement dite, qui auraitsurgi au début duVIesiècle avant Jésus-Christ.

Une trèsancienne nécropole fouillée au Forum au début de cesiècle, puis, plus récemment, la reprise systématique desRetrouver ce titre sur Numilog.comLÉGENDES ET RÉALITÉS DES PREMIERS TEMPS15fouilles du Palatin ont montré qu"il y avait des habitantssur le site de la Ville dès le milieu duVIIIesiècle avantJésus-Christ, soit dès le temps où les premiers colons hel-lènes installaient leurs établissements " historiques » enItalie méridionale (Grande-Grèce) et en Sicile.En Italie, la situation est complexe.

On distinguedivers groupes de peuples installés dans les différentesrégions ; encore les données brutes de la préhistoire et dela protohistoire, c"est-à-dire la description desfaciesdecivilisation, laissent-elles place à de très grandes diver-gences d"interprétation.

Quelques faits semblent pourtantacquis : une première vague de peuples incinérants (c"est-à-dire brûlant leurs morts) et connaissant l"usage et latechnique du cuivre apparaît en Italie du Nord au IIemil-lénaire avant Jésus-Christ ; ils sont groupés en villages deforme régulière (généralement un trapèze), installés par-fois sur des marécages.

Ils constituent ce que l"on appellela " civilisation des terramares », et l"on admet générale-ment qu"ils représentent les premiers envahisseurs indo-européens, venus en Italie des pays transalpins.

Uneseconde vague, des peuples incinérants eux aussi, vintplus tard (à la fin du IIemillénaire avant Jésus-Christ) sesuperposer aux Terramaricoles.

Cette civilisation, révéléepour la première fois au milieu du siècle dernier par ladécouverte de la riche nécropole de Villanova, près deBologne, est caractérisée par ses rites funéraires : lescendres des morts étaient déposées dans de grandes urnesde terre cuite, recouvertes d"une sorte d"écuelle, que l"onenfouissait au fond d"un puits.

La technique industrielledes Villanoviens marque un progrès sur celle desTerramaricoles ; elle se caractérise par l"emploi du fer.

LesVillanoviens ont recouvert une zone beaucoup plus vasteque leurs prédécesseurs.

Il semble que leur centre de dif-fusion ait été la côte Tyrrhénienne de l"Italie centrale etRetrouver ce titre sur Numilog.comHISTOIRE D"UNE CIVILISATION16qu"ils n"aient atteint la plaine du Pô qu"assez tard, aumoment de leur apogée, mais leur origine ethnique n"enest pas moins septentrionale.Terramaricoles et Villanoviens n"étaient pas arrivésdans une Italie déserte.

Ils y avaient trouvé d"autres popu-lations, apparemment d"origine méditerranéenne, quicontinuaient les civilisations néolithiques.

Ces " pre-miers » habitants étaient des inhumants et avaient subipar endroits l"influence des Égéens.

Quoi qu"il en soit,ces populations, au contact des immigrants, ne tardèrentpas à évoluer, donnant naissance à des civilisations origi-nales, différentes selon les régions.

C"est ainsi que la côteAdriatique vit se développer une culture typique, qui doitsans doute beaucoup à des relations établies avec lespopulations illyriennes.

Cette civilisation, dite " picé-nienne » (car son centre se situe dans l"antique Picenum),est un exemple du particularisme de peuples qui, àl"époque historique, résistèrent à la conquête romaine etne s"intégrèrent vraiment à Rome qu"au début duIersiècleavant notre ère, après des luttes sanglantes.En Latium, une civilisation de type villanovien étaitsolidement implantée au début du Iermillénaire avantJésus-Christ.

Cependant la race latine, celle d"où est sortieRome, n"est pas un groupe ethnique pur, mais le résultatd"une synthèse lentement réalisée où les envahisseursindo-européens s"assimilèrent des Méditerranéens pourdonner naissance à un peuple nouveau.

Sans doute,comme cela s"était produit en Grèce, la langue qui triom-pha fut celle des Aryens, mais l"adoption d"un dialecte nesuppose pas la disparition radicale des premiers habitantsdu pays.

Cette réalité complexe est exprimée, sous formemythique, par les historiens romains : ils racontaient quele peuple latin résultait de la fusion de deux races, lesAborigènes, rudes habitants du Latium, chasseurs à demiRetrouver ce titre sur Numilog.comLÉGENDES ET RÉALITÉS DES PREMIERS TEMPS17nomades, adorateurs des puissances des bois, issus eux-mêmes du tronc des arbres, et les Troyens, compagnonsd"Énée, venus de la lointaine Phrygie après le désastre quiavait frappé leur patrie.

Sans doute il y a loin de cettelégende aux données archéologiques.

Retenons toutefoiscette conception de l"origine mixte du peuple latin, oùles éléments " nés du sol » auraient été civilisés, vivifiéspar des étrangers.

Peut-être en a-t-il été de même de lacivilisation étrusque, toute voisine de Rome, et appelée àexercer par la suite sur la Ville naissante une in