1882 Nietzsche publie Le Gai savoir, un texte joyeux, ironique.
Après Choses humaines, trop humaines et Aurore, c'est l'oeuvre d'un convalescent qui retrouve toutes ses forces.
Il suffit de lire le titre du prologue : « Plaisanterie, ruse et vengeance », ou celui de l'appendice : « Chanson du prince Hors-la-loi ».
Le gai savoir est aussi une connaissance d'Éros ; c'est moins une connaissance de ce qu'est l'amour, que la manière d'aimer et de vivre bien sans technique ni stratégie, en « rendant justice » aux exigences de l'amour et de la vie.