La stratégie dite d’« hybridation », au-delà des risques en termes d’image, apparaît comme une réponse efficace face à un environnement bancaire devenu très complexe.
Demain, les écoles, les musées, les restaurants, les hôtels ou encore les galeries marchandes seront des lieux hybrides. On voit déjà des expositions de peinture dans les centres commerciaux ou encore des crèches dans des maisons de retraite.
» L’hybridation nécessite d’être fort sur ses fondamentaux et ses points d’appui, qu’il s’agisse de ses traits de personnalités et de ses compétences pour un individu, ou de son histoire, son identité, ses valeurs et ses savoir-faire stratégiques pour une organisation.
Ceux qui ont embrassé ces statuts hybrides disent qu’ils apportent un meilleur équilibre entre vie personnelle et professionnelle et permettent d’ajuster la charge et le temps de travail aux besoins du moment.
Gabrielle Halpern définit l’hybridation comme tout ce qui n’entre pas dans nos cases, ou plutôt comme le mariage improbable de deux ou plusieurs cases : « L’hybridation, ce n’est ni la fusion, ni la juxtaposition, ni l’assimilation ou l’annihilation de l’autre, mais la métamorphose de chacun. Elle n’est possible que si chacun accepte de sortir de s
Le monde du travail s’est emparé de ces références, notamment depuis la crise sanitaire qui pose, au-delà de la simple question du mélange de travail distanciel et présentiel, la question de l’invention de nouveaux modes d’organisation du travail. Notons que ce mouvement n’est cependant pas nouveau. Pour générer de la souplesse dans des structures
Le développement de l’hybridation, de natures et de formes très variées, nous invite à ne pas nous contenter d’une approche technique du phénomène (articulation distanciel/présentiel, par exemple), mais bien à reconsidérer les modèles mentaux à l’œuvre depuis quelques décennies, tant dans le monde professionnel que dans notre vie quotidienne. L’ère