Ce principe, défini à l’article 9 de la Convention sur la sûreté nucléaire, est le premier des principes fondamentaux de sûreté de l’AIEA. Il prévoit que la responsabilité en matière de sûreté des activités nucléaires à risques incombe à ceux qui les entre-prennent ou les exercent.
En France, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection des activités nucléaires civiles est assuré par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), autorité administrative indépendante, en relation avec le Parlement et d’autres acteurs de l’État, au sein du Gouvernement et des préfectures.
Après l'accident de la centrale de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, les pays membres de l'Agence internationale de l'énergie atomique des Nations unies (AIEA) ont adopté en 1994 la Convention sur la sûreté nucléaire (CSN).
Elle contrôle les installations et les activités nucléaires, la gestion des déchets, le transport des substances radioactives et les centres hospitaliers utilisant des rayonnements. Elle peut prendre des mesures de coercition et de sanction.