[PDF] Données actuelles sur la toxicité de loxygène





Previous PDF Next PDF



Données actuelles sur la toxicité de loxygène

Summary – Current data on the toxicity of oxygen. Oxygen as a molecule



Les molécules de lair (modèles moléculaires)

1°) Formules et molécules symboles et atomes : CO2 est la formule chimique du dioxyde de carbone. Le 2 indique le nombre d'atome d'oxygène. C est 



Le transport de lOxygène par le sang

oxygénation de molécules organiques) : c'est la respiration dont les phases finales électrons non appariés



Modélisation moléculaire

Ces orbitales sont situées dans le plan de la molécule et forment 3 d'azote d'oxygène ou d'halogènes



Hémoglobinopathies

La molécule d'Hb est une protéine tétramérique consti- tuée de 4 sous-unités de globine d'une molécule d'oxygène favorise la fixation de molé-.



Espèces réactives de loxygène

L'eau oxygénée (ou peroxyde d'hydrogène H2O2) ainsi formée n'est pas elle-même un radical libre mais une molécule (ayant tous ses électrons périphériques 



COURS DE CHIMIE ORGANIQUE Semestre 2 SVI

II-6- Résumé des hybridations du carbone de l'azote et de l'oxygène trois liaisons ? de l'acétylène sont colinéaires donc la molécule est linéaire.



Magnétisme : loxygène dans tous ses états

Magnétisme : l'oxygène dans tous ses états ! Stefan Klotz. « Physique des milieux denses ». Résumé : L'oxygène est la seule molécule élémentaire qui possède 



Le stress oxydant

Fixation d'une molécule sur une des bases de l'ADN par une liaison électrons la molécule d'oxygène sans libérer d'espèces radicalaires.



Calcul du nombre dinsaturations dune molécule

Il peut aussi s'agir d'une double liaison C=O dans les composés contenant de l'oxygène. Quand la molécule possède des atomes autres que C et H on peut aussi 



[PDF] Le transport de lOxygène par le sang - VIRTANES

En effet malgré la présence de deux électrons non appariés l'oxygène fondamental (O2) est une molécule relativement inerte : il faut franchir une importante 



[PDF] Les molécules de lair (modèles moléculaires)

La molécule de dioxyde de carbone est un regroupement d'un atome de carbone et de deux atomes d'oxygène H2O est la formule chimique de la molécule d'eau Le 2 



[PDF] Loxygène moléculaire: origines et paradoxes - Collège de France

L'oxygène moléculaire: origines et paradoxes 1 Origines de l'oxygène moléculaire sur la Terre 2 Les propriétés chimiques paradoxales de l'oxygène 



[PDF] bulletin de lunion des physiciens - modelisation de loxygene

L'oxygène moléculaire absorbe le rayonnement solaire UV situé dans des domaines spectraux différents caractérisé chacun par une gamme de longueurs d'onde propre 



Oxygène - Wikipédia

Une molécule de formule chimique O2 appelée communément « oxygène » mais « dioxygène » par les chimistes est constituée de deux atomes d'oxygène reliés par 



[PDF] Histoire de loxygène - CultureSciences-Chimie

En couverture : De l'oxygène pour déclarer sa flamme © Caren Brinkema/Science Faction/Corbis Oxygène : l'atome la molécule et l'ion



[PDF] Loxygène à deux visages Chapitre I

L'oxygène est indispensable pour notre vie sur Terre Au niveau de la cellule (mitochondrie) il est transformé en molécules d'eau Cette transformation



[PDF] Les atomes et les molécules - Physique-Chimie Créteil

d'azote N La molécule d'eau Elle est constituée d'un atome d'oxygène et de deux atomes d'hydrogène On lui attribue une formule qui



[PDF] Partie A I- Lazote et loxygène

La pression standard sera notée P0 et sera prise égale à 1 bar II-1 Quelle est la polarité des molécules de diazote et de dioxygène ? En déduire quel type d' 



[PDF] La théorie chimique des gaz III Les molécules (O2)2 et (NO)2 HAL

L'existence des molécules doubles est ainsi confirmée au moins pour l'oxygène et l'oxyde nitrique Il reste à étendre la démonstration aux autres gaz; 

  • Quelle est la molécule de l'oxygène ?

    Une molécule de formule chimique O2, appelée communément « oxygène » mais « dioxygène » par les chimistes, est constituée de deux atomes d'oxygène reliés par liaison covalente : aux conditions normales de température et de pression, le dioxygène est un gaz, qui constitue 20,8 % du volume de l'atmosphère terrestre au
  • C'est quoi le O2 ?

    Dans les conditions normales de température et de pression, l'oxygène (O2) est un gaz incolore, inodore qui constitue 21 % de l'air atmosphérique ou « air ambiant » (en plus de 78 % d'azote et 1 % de gaz rares).
  • Quel est le nom de la formule chimique O2 ?

    Corps gazeux diatomique (O2) constituant en volume le cinquième de l'atmosphère terrestre et nécessaire à la respiration. Dans le langage courant, on parle abusivement d'« oxygène » pour désigner en réalité le dioxygène (gaz diatomique composé de deux atomes d'oxygène).
  • L'air est un mélange gazeux constitué de 78 % de diazote (N2), 21 % de dioxygène (O2) mais également, en faibles proportions, d'autres gaz comme le dioxyde de carbone, de la vapeur d'eau, de l'hélium… L'air n'est jamais à 100 % pur.

MISE AU POINT

Données actuelles sur la toxicité de l"oxygène

G. Deby-Dupont, C. Deby, M. Lamy*

Service d"anesthésie-réanimation, centre hospitalier universitaire, Université de Liège, domaine universitaire du Sart

Tilman, B35, 4000 Liège, Belgique ; centre de l"oxygène, recherche et développement, Université de Liège, domaine

universitaire du Sart Tilman, B6a, 4000 Liège, Belgique (Reçu et accepté le 14 novembre 2001)Résumé Malgré sa structure biradicalaire, l"oxygène fondamental (O 2 ) est inerte vis-à-vis de la matière vivante, et des activités

enzymatiques spécialisées sont nécessaires pour permettre son utilisation par les organismes aérobies. In vivo, il peut

produire, en cascade, à partir de l"anion superoxyde, des espèces activées oxydantes (radicalaires et non radicalaires)

ou d"hypoxie. À 100 % d"O2 , en normobarie, la mort survient en 100 heures. Les lésions consécutives à l"hyperoxie,

observées sur modèle animaux, commencent au niveau de l"endothélium et sont suivies par des lésions des cellules

alvéolaires. Il existe des phénomènes d"adaptation à l"hyperoxie, caractérisés par une augmentation d"activité des

enzymes " anti-oxydantes ». En clinique humaine, l"oxygène est administré régulièrement avec des FiO

2élevées, chez

les patients en défaillance respiratoire aiguë, pour des périodes prolongées, sans toxicité apparente. Cette observation

paradoxale pourrait s"expliquer par l"absence d"augmentation de la pression artérielle en oxygène, due aux altérations

des échanges gazeux, tandis que les cellules alvéolaires, soumises à hautes concentrations en oxygène, sont plus

résistantes. Les lésions inhérentes à la défaillance respiratoire peuvent aussi masquer les phénomènes toxiques dus à

l"hyperoxie. L"utilisation de FiO2 élevées en soins intensifs doit donc rester contrôlée et limitée en temps. © 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS défaillance respiratoire / espèces oxygénées activées / hyperoxie / oxydation

Summary - Current data on the toxicity of oxygen.

Oxygen, as a molecule, is inert towards living bodies despite its biradical structure, and enzymatic activities are

and generate cellular and tissular injury. Under 100 % FiO2 , death occurs within 100 hours. Cellular lesions start at the

endothelial level and are followed by alveolar cell damage. Adaptive phenomena to hyperoxia exist, characterised by an

increased activity of antioxidant enzymes. In patients with respiratory failure, high levels of FiO 2 are frequently used for

pressure rise in the arterial blood, while the alveolar cells are more prone to resist hyperoxia. The underlying lung injury

© 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS respiratory failure / reactive oxygen species / hyperoxia / oxidation *Correspondance et tirés à part.

Adresses e-mail :gdeby@ulg.ac.be (G. Deby-Dupont), mlamy@chu.ulg.ac.be (M. Lamy).Réanimation 2002 ; 11 : 28-39

© 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés

S1624069301002080/SSU

L"oxygène aétédécouvert par Scheele en 1772, puis "redécouvert»par Priestley quelques années plus tard, et c"est Lavoisier qui l"identifia dans l"air et décrivit son rôle capital dans la combustion. L"oxygène est unélé- ment familier, indispensable aux organismes aérobies. Le seul rôle qui lui ait longtempsétéattribuéétait d"alimenter la respiration cellulaire mitochondriale, génératrice d"énergie par la voie des phosphorylations oxydatives ;entermessimples,l"oxygèneétaitconsidéré comme une"poubelle»àélectrons, destinéàêtre réduit en eau par apport de quatreélectrons, tandis que l"énergie de cette réaction permettait la fabrication d"ATP. Les radiobiologistes furent les premiersàtenir le traitement des tumeurs cancéreuses. Il faudra attein- dre la seconde moitiédu 20 e siècle pour que les recher- ches biochimiques commencentàs"intéresser au "métabolisme»de l"oxygène [1, 2]. On sait mainte- nant que l"utilisation de l"oxygène par les organismes aérobies implique l"intervention d"enzymes spécialisées et que des"excès»ou des"erreurs»de métabolisation perturbations de l"équilibre oxydo-réducteur. Les connaissances accumulées sur la nature et la réactivité considération lorsqu"il est utiliséen conditions diffé- rentesdesconditionshabituelles(21 %,pressionatmos- phérique normale)(tableau I)[3-6]. NATURE CHIMIQUE ET RÉACTIVITÉ DE L"OXYGÈNE Inertie réactionnelle de l'oxygène et famille des espèces oxygénées activées (ROS :reactive oxygen speciesou RNOS :reactive nitrogen oxygen species) res, soit en acceptant desélectrons (oxydations) soit en de deux atomes d"hydrogène avec leurélectron pourformerunemoléculed"eau(H 2

O).Lecasleplussimple

d"oxygénation est la formation de CO 2 . Mais pour réaliser ces deux réactions"simples»,l"oxygène doit franchir une barrièreénergétique importante. C"est la matière vivante : il ne réagit pas spontanément, ce qui explique sa teneurélevée dans l"atmosphère (21 %). Sans l"existence de cette barrièreénergétique, il n"y aurait pas d"oxygène dans l"atmosphère terrestre. Mais, une fois franchie la barrière, la suite des réactions se produit sans difficulté. La chimie moderne explique cette inertie de départ par la structure très particulière de l"oxygène : la molé- cule d"oxygène est diatomique (O 2 ), mais contraire- mentàla plupart des moléculesélémentaires, deux de sesélectrons ne sont pas appariés (ils sont célibataires). On sait que, dans les molécules, lesélectrons sont groupés par paires. Une molécule avec unélectron non appariéest appelée"radical libre»ou"doublet».O 2 a deuxélectrons non appariés et est appelé"triplet».La matière organique est forméed"atomes dont tous les la matière organique est diteàl"état singulet. La chimie quantique prouve, par deséquations compliquées, les trois règles du jeu suivantes(tableau II): -la réaction entre une molécule triplet (biradical) et une molécule singulet (non radicalaire) est interdite ; laire) et une molécule singulet ou triplet est autorisée; -les réactions entre molécules semblables (singulet avec singulet, doublet avec doublet, triplet avec triplet) sont autorisées. Par interdiction quantique (barrièreénergétique), l"oxygène triplet ne peut donc pas réagir avec la plupart des molécules organiques qui sont des singulets. Des intermédiaires radicalaires (doublets) doivent interve- nir. Pour lever l"interdiction quantique, il faut, soit amener l"oxygène de l"état triplet (biradicalaire)àl"état doublet (monoradicalaire) ouàl"état singulet (non radicalaire : cas de l"oxygène singulet), soit amener les

Tableau I. Principales étapes de l"évolution des connaissances sur la toxicité de l"oxygène.

Au 18 e siècle : découverte de l"oxygène (Scheele, Priestly, Lavoisier) mise en question de sa toxicité(Priestley)

Début du 20

e siècle : utilisation clinique de l"oxygène (assistance respiratoire dans la pneumonie )

Àpartir de 1950 :

prise de conscience d"une toxicitéde l"oxygène ("épidémie»defibroplasie rétrolentale chez le prématuré)

Depuis 1950 : développement des recherches sur la toxicitéde l"oxygène : rôle des espèces activées dérivées de l"oxygène, phénomènes

"d"adaptation» mise enévidence sur modèles animaux,études sur cellules en culture mise enévidence sporadique chez l"homme (surtout chez les sujets sains )

Depuis les années 1990 :

l"oxygène peut-ilêtre toxique en soins intensifs ?Toxicitéde l"oxygène 29
pelons que pour enflammer un combustible, on doit porteràune températureélevée un point de sa subs- tance (point d"ignition), oùse forment alors des radi- caux libres qui provoquent des réactions radicalaires en chaîne avec l"oxygène (combustion). fait de manière non catastrophique, normalement très enzymes, soit les oxydases, soit les oxygénases. Le rôle de ces enzymes est de transformer les deux partenaires, O 2 et molécule organique, de manièreàce que l"un des deux devienne doublet (radical libre). Ainsi, les oxyda- ses (comme la NADPH-oxydase) font passer l"oxygène triplet au stade doublet (= anion superoxyde,àun ment les molécules organiques en radical libre (passage du singulet au doublet). Grâceàces catalyseurs biolo- sont possibles par des voies totalement différentes de celle de la combustion [7].

L"anion superoxyde (O

2 ) est un bon réducteur, de courte durée de vie en milieu aqueux. En milieu hydro- phobe (dans les membranes cellulaires), sa duréedevie est plus longue et il peut réagir en désestérifiant les molécules lipidiques comme les phospholipides [8].À partird"O 2 (figure 1),onaboutitauperoxyded"hydro- gène (H 2 O 2 , non radicalaire), par dismutation sponta- née ou catalysée par la superoxyde dismutase (SOD), ou au peroxynitrite (ONOO , non radicalaire) par réaction avec le monoxyde d"azote (NO , radicalaire) produit par la NO-synthétase [9]. Le peroxynitrite, instable, est très oxydant et forme de nouvelles espèces actives,dontcertainessontradicalaires( OHet NO 2

àla base de nitrations et d"hydroxylations. H

2 O 2 est plus stable : il peut diffuser et réagir avec des molécules àdistance ouêtre utilisépar d"autres enzymes, notam- ment la myéloperoxydase des neutrophiles qui le trans- forme en composéoxydant, l"acide hypochloreux (HOCl, non radicalaire). Cette enzyme utilise aussi ONOO et les nitrites (dérivésduNO ou de ONOO ), par la voie d"HOCl, pour produire des dérivés instables, capables de nitrer ou de chloriner lesbiomolécules[10,11,12].H 2 O 2 estaussiàl"originedu radicalhydroxyle(

OH)s"ilya,danslemilieu,desions

métalliques (comme le fer Fe 2+ complexépar un ligand activateur) : cette réaction est connue sous le nom de "réaction de Fenton».

OH est un agent d"oxydation

(hydroxylation des cycles aromatiques notamment), mais son action est limitée par sa très courte duréede vie. De plus, sa production in vivo par la réaction de

Fenton reste discutée [7]. L"O

2 réagit aussi avec le fer complexépour former des espèces radicalaires ferryles et oxoferryles [7, 13].

Un aspect important de la toxicitéd"O

2 se situe dans sa capacitéàentretenir les réactions radicalaires. binaison des radicaux (dimérisation) arrête la réaction, maislaprésenceubiquitaired"O 2 empêchecetterecom- binaison.LeradicalforméréagitavecO 2 pourproduire de nouveaux radicaux et déclencher une réaction en chaîne.Lafigure 2illustrecemécanismepourlaperoxy- dation des lipides [7, 13].

Tableau II. États quantiques des molécules et règles quantiques qui gouvernent les réactions chimiques.

États quantiques

Dénomination Structure électronique Exemples

État singulet Tous lesélectrons sont appariés(état non radicalaire) Majoritédes molécules organiques

État doublet Unélectron non appariéou célibataire (radical libre) Anion superoxyde (O 2 ), radical hydroxyle (

OH), NO

État triplet Deuxélectrons non appariés (biradical) O 2 (oxygène moléculaire ou fondamental)

Règles quantiques : réaction triplet + singulet : interdite ; réactions doublet + tripletetdoublet + singulet : permises ; réactions entre espèces

identiques (doublet + doublet, triplet + triplet, singulet + singulet) : permises. Conséquence :interdiction de réaction entre O

2 (triplet) et la 2 :transformationenmonoradical(étatdoublet) :réactionrapide avec les moléculesàl"état singulet. Figure1. Espècesoxygénéesactivéesproduitesencascadeàpartir de l"oxygène fondamental (ou moléculaire : 3 O 2 couramment repré- senté de manière simplifiée par O 2 e : électron ; O 2• : anion superoxyde ; H 2 O 2 : peroxyde d"hydro- gène ; OH : radical hydroxyle ; HOCl : acide hypochloreux ; 1 O 2quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40
[PDF] n2 molécule

[PDF] raisonnement par contre exemple

[PDF] raisonnement par absurde

[PDF] raisonnement par disjonction de cas

[PDF] bilan énergétique de la glycolyse

[PDF] glycolyse aérobie

[PDF] glycolyse anaérobie

[PDF] glycolyse étapes

[PDF] formule semi développée du fructose

[PDF] qu est ce qu un atome

[PDF] énantiomère diastéréoisomère terminale s

[PDF] optiquement actif ou inactif

[PDF] diastéréoisomère exemple

[PDF] optiquement actif définition

[PDF] mélange racémique