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Séance n• 5 : « Les femmes savantes » de Molière (1672). LECTURE

Séance n• 5 : « Les femmes savantes » de Molière (1672). LECTURE. Recopiez le titre en rouge sur le cahier. Avant la lecture du texte.



RESUME – LES FEMMES SAVANTES MOLIERE (1672)

MOLIERE (1672). Les Femmes savantes est une pièce de théâtre écrite par Molière sous forme de vers qui a été jouée pour la première fois en 1672.



Les Femmes savantes

Molière. Avec Les Femmes savantes créées le 11 mars 1672



Charpentiers Music for Molières Le Malade imaginaire and Its

Moliere soon found another musical colleague in Charpentier See also William Leonard Schwartz



MOLIÈRE - Les Femmes Savantes

Cette réplique d'Armande est absente de l'édition 1672. Son absence empêche toute rime à "dire". Ah laissez-le donc lire. TRISSOTIN. Sonnet 



Histoire des representations des comedies-ballets de Moliere

deuxième comédie-ballet de Molière avec musique de Lully Le 8 juillet 1672 Molière reprit Le Mariage forcé – il avait écrit des intermèdes.



La Femmes Savantes (1672)

9 janv. 2012 La Femmes Savantes (1672). Molière. Distribution. Chrysale bon bourgeois. Alain Holtgen. Philaminte





Comédie en 5 actes en vers de Molière Distribution de lentrée au

Vendredi 11 mars 1672 Théâtre du Palais-Royal : Chrysale : Molière. Clitandre : La Grange. Ariste : Baron. Trissotin : La Thorillière le père.



[PDF] Molière - Les Femmes Savantes - Théâtre classique

Cette réplique d'Armande est absente de l'édition 1672 Son absence empêche toute rime à "dire" Ah laissez-le donc lire TRISSOTIN Sonnet 





3 - Wikisource

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[PDF] RESUME – LES FEMMES SAVANTES MOLIERE (1672)

Les Femmes savantes est une pièce de théâtre écrite par Molière sous forme de vers qui a été jouée pour la première fois en 1672



La comédie-ballet de Lully et Molière

Mais en 1672 Molière et Lully se disputent car le musicien obtient du roi la permission d'interdire la musique dans les pièces de théâtre



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Séance n• 5 : « Les femmes savantes » de Molière (1672) LECTURE Recopiez le titre en rouge sur le cahier Avant la lecture du texte



Histoire des représentations des comédies-ballets de Molière

deuxième comédie-ballet de Molière avec musique de Lully Le 8 juillet 1672 Molière reprit Le Mariage forcé – il avait écrit des intermèdes



MOLIERES THEATER IN 1672-1673: LIGHT FROM LE REGISTRE

MOLIERE'S THEATER IN 1672-1673: LIGHT FROM LE REGISTRE D'HUBERT TE REGISTRE D'HUBERT is the only known document con- -Z-/ cerning Moliere and his theater 



[PDF] Liste des pièces et date de leur création

MOLIÈRE / ŒUVRE Liste des pièces et date de leur création La Jalousie du Barbouillé (lieu et date de la première représentation inconnus)



[PDF] TEXTE 1 : Molière Les Femmes savantes (1672) acte I scène 1 (v

TEXTE 1 : Molière Les Femmes savantes (1672) acte I scène 1 (v 26 à 72) ARMANDE Mon Dieu que votre esprit est d'un étage1 bas !

:

MOLIÈRE / OEUVRE / LES FEMMES SAVANTES

Comédie en 5 actes en vers de Molière

Distribution de l'entrée au répertoire

M ardi 17 septembre 1680, Hôtel de Guénégaud, (distribution présumée) :

Chrysale : Rosimond

Clitandre : La Grange

Ariste : Dauvilliers

Trissotin : Guérin

Vadius : Du Croisy

Notaire : Beauval

Philaminte : Hubert

Armande : Mlle De Brie

Henriette : Mlle Guérin (Mlle Molière)

Bélise : Mlle La Grange

Martine : Mlle Beauval ou Mlle Poisson

Recette : 396 livres

Distribution de la création

Vendredi 11 mars 1672, Théâtre du Palais-Royal :

Chrysale : Molière

Clitandre : La Grange

Ariste : Baron

Trissotin : La Thorillière le père

Vadius : Du Croisy

Notaire : Beauval

Philaminte : Hubert

Armande : Mlle De Brie

Henriette : Mlle Molière

Bélise : Mlle Villeaubrun (Geneviève Béjart) Martine : " une servante de Molière qui portait ce nom » (sous toutes réserves)

Recette : 1 735 livres

Quelques jours avant la Première, Molière avait fait une lecture de sa pièce, le 2 mars 1672, chez

La Rochefoucauld, en présence d'un certain nombre d'amis lettrés.

Costume de Molière (Inventaire après décès) : " [un habit] servant à la représentation des Femmes

savantes, composé de juste-au-corps et haut-de-chausses de velours noir et ramage à fond aurore,

la veste de gaze violette et or, garnie de boutons, un cordon d'or, jarretières, aiguillettes et gants ;

prisé vingt livres. » 1

Décor (d'après le Mémoire du décorateur Mahelot) : " Trissotin ou les Femmes savantes : le théâtre

est une chambre; il faut deux livres, quatre chaises et du papier. » DONNEAU de VISE, le Mercure galant , lettre du 12 mars 1672 :

Jamais en une seule année l'on ne vit tant de belles pièces de théâtre, et le fameux Molière ne nous

a point trompés dans l'espérance qu'il nous avait donnée il y a tantôt quatre ans, de faire

représenter au Palais-Royal, une pièce comique de sa façon, qui fut tout à fait achevée. On y est

bien diverti, tantôt par ces précieuses ou femmes savantes, tantôt par les agréables railleries d'une

certaine Henriette, et puis par les ridicules imaginations d'une visionnaire, qui se veut persuader,

que tout le monde est amoureux d'elle. Je ne parle point du caractère d'un père, qui veut faire

croire à un chacun, qu'il est le maître de sa maison, qui se fait fort de tout quand il est seul, et qui

cède tout dès que sa femme paraît. Je ne dis rien aussi du personnage de M. Trissotin, qui tout

rempli de son savoir, et tout gonflé de la gloire, qu'il croit avoir méritée, paraît si plein de confiance

de lui-même, qu'il voit tout le genre humain fort au-dessous de lui. Le ridicule entêtement qu'une

mère, que la lecture a gâtée, fait voir pour ce M. Trissotin, n'est pas moins plaisant; et cet

entêtement, aussi fort que celui du père dans Tartuffe, durerait toujours, si par un artifice

ingénieux de la fausse nouvelle d'un procès perdu, et d'une banqueroute, (qui n'est pas d'une moins

belle invention que l'exempt dans l'Imposteur) un frère, qui, quoique bien jeune, paraît l'homme

du monde du meilleur sens, ne le venait faire cesser, en faisant le dénouement de la pièce. Il y a au

troisième acte une querelle entre ce M. Trissotin, et un autre savant, qui divertit beaucoup ; et il y a

au dernier, un retour d'une certaine Martine, servante de cuisine, qui avait été chassée au premier,

qui fait extrêmement rire l'assemblée par un nombre infini de jolies choses qu'elle dit en son patois,

pour prouver que les hommes doivent avoir la préférence sur les femmes. Voilà confusément ce

qu'il y a de plus considérable dans cette comédie, qui attire tout Paris. Il y a partout mille traits

d'esprit, beaucoup d'expressions hardies, et beaucoup de manières de parler nouvelles et hardies,

dont l'invention ne peut être assez louée, et qui ne peuvent être imitées. Bien des gens font des

applications de cette comédie, et une querelle de l'auteur, il y a environ huit ans, avec un homme de

lettre, qu'on prétend être représenté par M. Trissotin, a donné lieu à ce qui s'en est publié ; mais

M. Molière s'est suffisamment justifié de cela par une harangue qu'il fit au public, deux jours avant

la première représentation de sa pièce : et puis ce prétendu original de cette agréable comédie ne

doit pas s'en mettre en peine, s'il est aussi sage et aussi habile homme que l'on dit, et cela ne servira

qu'à faire éclater davantage son mérite, en faisant naître l'envie de le connaître, de lire ses écrits, et

d'aller à ses sermons. Aristophane ne détruisit point la réputation de Socrate en le jouant dans une

de ses farces, et ce grand philosophe n'en fut pas moins estimé de toute la Grèce. Mais pour bien

juger du mérite de la comédie dont je parle, je conseillerais à tout le monde de la voir, et de s'y

divertir, sans examiner autre chose, et sans s'arrêter à la critique de la plupart des gens qui croient

qu'il est d'un bel esprit de trouver à redire.

Vie de l'auteur

Molière perd, le 17 février 1672, tout juste un an avant sa propre mort, celle qui partagea ses

premières aventures théâtrales, Madeleine Béjart. Elle a institué sa soeur Armande sa légataire

universelle. Le succès des Femmes savantes, créées le 11 mars, est obscurci par l'obtention par

Lully, le 13 mars, du privilège exclusif de l'Opéra. Molière fait opposition à l'enregistrement de ce

privilège et se brouille définitivement avec Lully, qui obtiendra en outre, au début de 1673, une

ordonnance royale limitant à six chanteurs et douze violons l'exécution de la musique à la Comédie.

De santé chancelante, Molière se repose dans sa maison d'Auteuil et s'installe en septembre dans

l'appartement de la rue de Richelieu qu'il occupera jusqu'à sa mort. Le troisième enfant de Molière

et d'Armande, un garçon prénommé Pierre J.B. Armand, naît le 15 septembre, et meurt le

10 octobre. Ce nouveau chagrin ne fait qu'aggraver l'état de santé de Molière.

Paysage politique et culturel

Tandis que se terminent les travaux de Versailles et que les premières déclarations royales datées

de Versailles datent du mois de février 1672, la guerre se prépare contre la Hollande. En avril, la

guerre est déclarée ; en juin Turenne et Condé forcent le passage du Rhin (épisode qui sera célébré

2 par Boileau). Les frères de Witt sont assassinés et Guillaume d'Orange devient Stathouder de

Hollande. À la fin de l'année, l'Empire, le Brandebourg et l'Espagne se coalisent contre Louis XIV,

qui rencontre par ailleurs des difficultés diplomatiques avec la Turquie. À la Cour, la favorite du

Roi, Louise de La Vallière, est officiellement supplantée par Mme de Montespan.

À l'Hôtel de Bourgogne, Racine donne Bajazet, Thomas Corneille remporte un énorme succès avec

Ariane, tandis que son frère aîné donne Pulchérie au Théâtre du Marais. Ménage publie ses

Observations sur la langue française, Boileau entreprend l'édition du Lutrin. C'est Bourdaloue qui

prêche le carême à la cour, après la publication, en janvier, de l'Exposition de la foi catholique de

Bossuet. Lully, détenteur désormais du privilège exclusif de l'Opéra, fonde l'Académie royale de

musique, et Quinault commence à écrire les livrets que Lully mettra en musique. Le peintre Le Brun décore Versailles et le château de Colbert à Sceaux.

Quantièmes

Au 31 décembre 1998 : 2 023

Nombre de représentations du vivant de l'auteur :

Molière joue les Femmes savantes 24 fois au Théâtre du Palais-Royal, 11 fois du 11 mars au 5 avril

1672, 8 fois, après le relâche de Pâques, du 29 avril au 15 mai, 3 fois en octobre 1672, et 2 fois les

3 et 5 février 1673. Une représentation est donnée le jeudi 11 août à Saint-Cloud chez Monsieur, et

une autre à Versailles devant le Roi, le 17 septembre. Nombre de représentations avant la constitution de la Comédie-Française :

Chassés du Théâtre du Palais-Royal au profit de Lully et de l'Académie royale de Musique, les

Comédiens de Molière, sous la direction de La Grange et de Mlle Molière, s'installent rue Mazarine

à l'Hôtel Guénégaud, dans un ancien jeu de paume, et, sans perdre de temps, recommencent leurs

représentations le 9 juillet 1673. Les grandes comédies de Molière sont tout de suite mises au

répertoire : Tartuffe, Les Femmes savantes (Trissotin), L'Avare, Le Misanthrope...

On relève, dans le Registre de La Grange, une trentaine de représentations de Trissotin entre le

9 juillet 1673 et le 24 août 1680.

Date de l'entrée au répertoire : mardi 17 septembre 1680

Répartition des quantièmes :

Au 31 décembre 1998 : 2 023

1680 - 1700 : 93

1701 - 1800 : 357

1801 - 1900 : 743

1901 - 1998 : 830

Représentations jusqu'en 1850

Comme toutes les pièces de Molière, aux XVIIe et XVIIIIe siècles, Les Femmes savantes sont jouées

pratiquement tous les ans, sans souci de mise en scène, dans des costumes contemporains de la

représentation. La première distribution complète inscrite dans les registres est celle du :

Mardi 29 juillet 1766 :

Chrysale : Bonneval

Clitandre : Bellecour

Ariste : Grandval

Trissotin : Augé

Vadius : Préville

Philaminte : Mlle Brillant

Armande : Mme Préville

Henriette : Mlle Hus

Bélise : Mlle Livry

Martine : Mme Bellecour

3

L'alternance des rôles est extrêmement forte dans les pièces aussi fréquemment mises à l'affiche, et nulle

mise en scène d'ensemble ne préside à la représentation. Il faut attendre le 21 mai 1829 pour voir enfin

les Femmes savantes interprétées, selon l'indication du registre : " avec les costumes de l'époque ».

Jeudi 21 mai 1829 :

Chrysale : Grandville

Clitandre : Michelot

Ariste : Saint-Aulaire

Trissotin : Samson

Vadius : Cartigny

Philaminte : Mme Tousez

Armande : Mlle Leverd

Henriette : Mlle Mars

Bélise : Mlle Hervey

Martine : Mlle Dupont

Mises en scène depuis 1850

Quelques changements importants de distribution, et notamment la prise du rôle de Chrysale par

Barré, permettent de considérer que l'interprétation de la pièce se renouvelle d'une manière

significative en 1861 :

Mardi 10 décembre 1861 :

Chrysale : Barré

Clitandre : Leroux

Ariste : Maubant

Trissotin : Got

Vadius : Samson

Philaminte : Émilie Guyon

Armande : Mlle Judith

Henriette : Emilie Dubois

Bélise : Mme Jouassain

Martine : Augustine Brohan

Un relevé minutieux et illustré de la mise en scène des Femmes savantes, en 1880, sous le mandat

d'Émile Perrin, permet d'imaginer la représentation et de reconnaître les principaux interprètes,

distribution conforme à celle du :

Vendredi 22 octobre 1880 :

Chrysale : Barré

Clitandre : Delaunay

Ariste : Maubant

Trissotin : Got

Vadius : Coquelin cadet

Philaminte : Madeleine Brohan

Armande : Mlle Lloyd

Henriette : Mlle Barretta

Bélise : Mme Jouassain

Martine : Dinah Félix

En 1888, la prise du rôle d'Armande par Julia Bartet infléchit à nouveau l'interprétation

d'ensemble de la pièce :

Dimanche 29 janvier 1888, en matinée :

Chrysale : Barré

Clitandre : Febvre

Ariste : Maubant

Trissotin : Coquelin cadet

Vadius : Maurice de Féraudy

4

Philaminte : Mlle Lloyd

Armande : Julia Bartet

Henriette : Suzanne Reichenberg

Bélise : Mlle Fayolle

Martine : Jeanne Samary

Mais il faut attendre 1914, et la mise en scène entièrement renouvelée de l'administrateur Albert

Carré pour voir un réel changement dans la présentation. Un décor plus ouvert, donnant sur un

jardin, remplace la traditionnelle " chambre de Molière », avec ses portes symétriques et ses

sempiternelles tapisseries. L undi 4 mai 1914 : Présentation nouvelle, mise en scène d'Albert Carré, décor nouveau.

Chrysale : Siblot

Clitandre : Dessonnes

Ariste : Silvain

Trissotin : Georges Berr

Vadius : Maurice de Féraudy

Philaminte : Suzanne Devoyod

Armande : Julia Bartet

Henriette : Clémence Valpreux

Bélise : Mlle Fayolle

Martine : Jane Faber

Jeudi 17 septembre 1936, matinée : Reprise avec de nombreux changements de distribution, costumes de Bétout.

Chrysale : Lafon

Clitandre : Maurice Escande

Ariste : Paul Bonifas

Trissotin : Pierre Bertin

Vadius : André Brunot

Philaminte : Dussane

Armande : Germaine Rouer

Henriette : Madeleine Renaud

Bélise : Catherine Fonteney

Martine : Béatrice Bretty

Jeudi 30 octobre 1947, salle Luxembourg : Présentation nouvelle, mise en scène de Jean Debucourt

Chrysale : Georges Chamarat

Clitandre : Jacques Clancy

Ariste : Jacques Eyser

Trissotin : Jacques Charon

Vadius : Maurice Porterat

Philaminte : Louise Conte

Armande : Marie Sabouret

Henriette : Micheline Boudet

Bélise : Denise Gence

Martine : Renée Byr

Dimanche 15 janvier 1956 : Présentation nouvelle, mise en scène de Jean Meyer, décor et costumes

de Suzanne Lalique

Chrysale : Jean Debucourt

Clitandre : Roland Alexandre

Ariste : Maurice Escande

Trissotin : Jacques Charon

Vadius : Henri Rollan

Philaminte : Lise Delamare

Armande : Hélène Perdrière

5

Henriette : Renée Faure

Bélise : Andrée de Chauveron

Martine : Micheline Boudet

Mercredi 24 novembre 1971 : Présentation nouvelle, mise en scène de Jean Piat, décor et costumes

de Roger Chapelain-Midy

Chrysale : Pierre Dux

Clitandre : Jacques Toja

Ariste : Jacques Eyser

Trissotin : Michel Duchaussoy

Vadius : Michel Aumont

Philaminte : Annie Ducaux

Armande : Geneviève Casile

Henriette : Claire Vernet

Bélise : Yvonne Gaudeau

Martine : Catherine Samie

Samedi 1 er avril 1978 : Présentation nouvelle, mise en scène de Jean-Paul Roussillon, décor et

costumes de Jacques Le Marquet

Chrysale : Louis Arbessier

Clitandre : Simon Eine

Ariste : François Chaumette

Trissotin : Jean-Luc Boutté

Vadius : Jacques Sereys

Philaminte : Françoise Seigner

Armande : Catherine Ferran

Henriette : Dominique Constanza

Bélise : Denise Gence

Martine : Christine Murillo

Lundi 27 avril 1987, Théâtre de la Porte Saint-Martin : Présentation nouvelle, mise en scène de

Catherine Hiegel, décor et costumes de Claude Lemaire (Reprise salle Richelieu, mercredi

16 septembre 1987)

Chrysale : Roland Bertin

Clitandre : Jean-Yves Dubois

Ariste : Dominique Rozan

Trissotin : Alain Pralon

Vadius : Marcel Bozonnet

Philaminte : Catherine Ferran

Armande : Marie-Armelle Deguy

Henriette : Muriel Mayette

Bélise : Catherine Samie

Martine : Nathalie Bécue

25 mai 1998 : Présentation nouvelle, mise en scène de Simon Eine, décor et costumes de Marianne

Zentchenko

Chrysale : Alain Pralon, en alternance avec Michel Favory Clitandre : Alain Lenglet, en alternance avec Laurent Natrella Ariste : Bruno Raffaelli, en alternance avec Jean-Marie Galey Trissotin : Yves Gasc, en alternance avec Jean-Marie Galey Vadius : Gérard Giroudon, en alternance avec Igor Tyczka

Philaminte : Claire Vernet

Armande : Isabelle Gardien, en alternance avec Sylvia Bergé

Henriette : Françoise Gillard

Bélise : Catherine Samie, en alternance avec Catherine Salviat

Martine : Véronique Vella

6

Personnages

Chrysale : bon bourgeois

Philaminte : femme de Chrysale

Armande : filles de Chrysale et de Philaminte

Ariste : frère de Chrysale

Bélise : soeur de Chrysale

Clitandre : amant d'Henriette

Trissotin : bel esprit

D'abord nommé Tricotin, référence à l'abbé Cotin, qui a servi de modèle au personnage. Charles

Cotin (1604-1682), membre de l'Académie française (1655), prédicateur et aumônier du roi,

habitué de l'Hôtel de Rambouillet et grand rimeur d'énigmes et de madrigaux, protégé de Mlle de

Montpensier (la grande Mademoiselle), avait choisi son camp dès la querelle de L'École des

femmes, se plaçant derechef parmi les adversaires de Molière et de Boileau. En 1666, il écrit, dans

Despréaux ou la Satire des Satires :

J'ai lu de mauvais vers sans blâmer le poète J'ai lu ceux de Molière et ne l'ai point sifflé...

Sachant l'art de placer chaque chose en son lieu,

Je ne puis d'un farceur me faire un demi-dieu.

Dans la Critique désintéressée des satires du Temps, qui lui est attribuée, c'est aux comédiens qu'il

s'attaque : " Que peut-on répondre à des gens qui sont déclarés infâmes par les lois mêmes des

païens ? Que peut-on dire contre eux à qui l'on ne peut rien dire de pis que leur nom ? »

Cotin est véritablement l'auteur du sonnet, destiné en réalité à la duchesse de Nemours, et de

l'épigramme ridiculisés par Molière, tirés des OEuvres galantes publiées en 1663, comme il est

l'auteur du Festin poétique qui inspire la métaphore de " l'aimable repas » développée dans la

même scène. Auteur également d'un recueil satirique contre Gilles Ménage, La Ménagerie, il

l'accuse ouvertement de plagiat : " Il sait cueillir les fleurs écloses

Dans tous les parterres d'autrui. »

Renommé Trissotin (trois fois sot) par souci de bienséance, le personnage est si transparent que,

malgré les habiles précautions oratoires de Molière, chacun y reconnut l'abbé, dont la réputation

subit un important contrecoup. Anecdotes dramatiques (Clément et de Laporte, 1775) :

" Molière fit acheter un des habits de Cotin pour le faire porter à celui qui faisait le personnage

dans sa pièce. Molière joua d'abord Cotin sous le nom de Tricotin, que plus malicieusement, sous

prétexte de mieux déguiser, il changea depuis en Trissotin, équivalent à trois fois sot. Jamais

homme, excepté Montmaur, n'a tant été turlupiné que le pauvre Cotin. On fit en 1682, peu de

temps après sa mort, ces quatre vers :

Savez-vous en quoi Cotin

Diffère de Trissotin ?

Cotin a fini ses jours,

Trissotin vivra toujours. »

Vadius : Savant

On se plaît à reconnaître en Vadius, le savant Gilles Ménage (1613 - 1692) qui publie en 1672

ses Observations sur la langue française, corrigeant et complétant Vaugelas. Très érudit et l'un des

rares grands hellénistes de son temps, habitué du salon de Mlle de Scudéry sous le nom latin

d'Aegidius, il a publié des vers grecs et procuré une édition de Diogène Laërce. Connu pour ses

emprunts aux auteurs de l'antiquité, ses Églogues, et son caractère pédant, il n'échappe pas à ces

accusations, pas plus qu'à l'allusion à la satire où Boileau l'égratigne. Il eut néanmoins le bon goût,

dit-on, de ne pas se reconnaître en Vadius et d'applaudir à la comédie. Son ennemi Cotin, auteur

d'une méchante satire intitulée La Ménagerie (1659), l'appelait " le pédant coquet ». 7

Martine : servante de cuisine

L'Épine : laquais

Julien : valet de Vadius

le notaire

Liste des interprètes depuis la création

Chrysale : Molière, Rosimond, ..., La Thorillière fils, ..., Bonneval, Pin, La Sozelière (D.),

Courville, Des Essarts, Broquin (D.), Gernevalde (D.), Gérard, Grandmesnil, Duverger (D.), Caumont, Devigny, Devienne (D.), Baudrier, Baptiste cadet, Guiaud, Cossard, Grandville, Rozan, Montigny, Duparrai, Provost, Joannis, Micheau, Anselme Bert, Talbot, Barré, Thiron, Leloir, Laugier, Siblot, Silvain, Lafon, Chambreuil, Georges Chamarat, François Vibert, Jean Debucourt, Georges Baconnet, Daniel Lecourtois, Maurice Escande, Louis Seigner, Jean Marchat, Jean-Paul Moulinot, Pierre Dux, Louis Arbessier, Roland Bertin, Alain Pralon, Michel Favory Clitandre : La Grange, ..., Dubreuil, ..., Duchemin, ..., Grandval, Bellecour, Dalainville, Molé, Monvel, Larive, Fleury, Saint-Fal, Baptiste aîné, Lafont, Damas, Armand, Michelot, Monrose, Delafosse, Perrier, Saint-Clair (D.), Menjaud, Charles Mangin, Volnys, Robert Kemp, Lockroy, Rey, Geffroy, Firmin, Mirecour, Davelouis (D.), Leroux, Brindeau, D. Luguet (D.), Adolphe Dupuis, Chotel (D.), Bressant, Garraud, Febvre, Delaunay, Baillet, Le Bargy, Dessonnes, Grand, Jacques Guilhène, Jean Worms, René Alexandre, Maurice Lehmann, Leitner, Lagrenée (D.), Dehelly, Pierre Fresnay, Georges Le Roy, Roger Monteaux, André Luguet, Maurice Escande, Jean Martinelli, Jacques Clancy, Jean-Louis Jemma, Gilbert Guiraud, Roland Alexandre, Bernard Dhéran, Michel Le Royer, Jacques Toja, Michel Duchaussoy, Simon Eine, Jean-Yves Dubois, Alain Lenglet, Laurent Natrella Ariste : Baron, ..., Dauvilliers, ..., Dubreuil, ..., Grandval, Dauberval, Dalainval, Dusaulx, Bellemont, Dorival, Ernest Vanhove, Lacave, Naudet, Desprez, Baptiste aîné, Saint-Fal, Desmousseaux, Casaneuve, Saint-Aulaire, Mainvielle, Maubant, Chéry, Mazoudier, Silvain, Martel, Dupont-Vernon, Hamel, Paul Gerbault, Jacques Fenoux, Paul Numa, Dorival, Maxime Desjardins, Paul Bonifas, Jean Debucourt, Louis Seigner, Jacques Eyser, Jacques Servière, Raoul-Henry, Maurice Escande, Jean Meyer, Paul-Emile Deiber, Daniel Lecourtois, Louis Eymond, Denis Savignat, Dominique Rozan, François Chaumette, René Arrieu, Bruno Raffaelli, Jean-Marie Galey

Trissotin : La Thorillière le père, ..., Guérin, ..., Dangeville, ..., Augé, Feulie, Dugazon, Bouret,

Courville, Dazincourt, Larochelle, Champville, Baptiste cadet, Faure, Thénard, Cartigny, Monrose,

Baptiste aîné, Stockleit, Armand-Dailly, Samson, Regnier, Riché, Got, Louis Monrose, Eugène

Provost, Coquelin aîné, Coquelin cadet, Georges Berr, Jules Truffier, Maurice de Féraudy, André

Brunot, Charles Granval, Jacques Fenoux, Pierre Bertin, Pierre Dux, Jacques Charon, Maurice Porterat, Jacques Sereys, Jean-Louis Jemma, Alain Feydeau, Michel Duchaussoy, Bernard Dhéran, Jean-Luc Boutté, Alain Pralon, Yves Gasc, Jean-Marie Galey Vadius : Du Croisy, ..., Dubois, ..., Armand, ..., Préville, Feulie, Augé, Courville, Dugazon, Dazincourt, Larochelle, Thénard, Michot, Monrose, Cartigny, Grandville, Stockleit, Faure, Samson,

Jeanin (D.), Regnier, Louis Monrose, Riché, Got, Coquelin aîné, Eugène Provost, Didier Seveste,

Kime, Coquelin cadet, Joliet, Jules Truffier, Maurice de Féraudy, Georges Berr, Croué, André

Brunot, Denis d'Inès, Charles Granval, Dorival, Pierre Dux, Jean Meyer, Maurice Porterat, Teddy Bilis, Georges Chamarat, Henri Rollan, Michel Aumont, Marco-Behar, Jacques Lorcey, Jean- Claude Arnaud, Jacques Sereys, Patrice Kerbrat, Marcel Bozonnet, Gérard Giroudon, Igor Tyczka Philaminte : Hubert, ..., Mlle Dangeville, ..., Mlle Dumesnil, ..., Mme Préville, ..., Mlle Durancy, ..., Mlle Brillant, Mlle La Chassaigne, Mme Suin, Mlle Contat, Mlle Mézeray, Mlle Marsquotesdbs_dbs35.pdfusesText_40
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