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Responsabilité & Environnement n° 90 - Les Annales des Mines

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Responsabilité & Environnement n° 90 - Les Annales des Mines

Perspectives technologiques

Hors dossier

L'énergie dans le bâtiment :

état des lieux

Acteurs et utilisateurs

Le bâtiment dans la transition énergétique

SSN : 1268-4783

Série trimestrielle

n°90- Avril 2018

Rédaction

Conseil général de l'

conomie, de l'Industrie, de l' nergie et des Technologies, Ministère de l' conomie et des Finances

120, rue de Bercy - Télédoc 797 - 75572 Paris Cedex 12

Tél : 01 53 18 52 68

http://www.annales.org

Rédacteur en chef

Secrétaire général

Secrétaire générale adjointe

Assistante de la rédaction

Correcteur

Webmestre

Membres du Comité de Rédaction

Président du Comité de rédaction

Ingénieur général des Mines

Ingénieur général des Mines honoraire

Ingénieur général des

M ines honoraire, Association française pour la prévention des catastrophes naturelles

Ingénieur général des

Mines, Conseil général de l'Économie

Haut fonctionnaire de développement durable

Ingénieur général des

Mines, Conseil général de l'Économie

Chef du service du climat et de l'efficacité énergétique, Direction générale de l'énergie et du climat, MTES

Chef du service des risques technologiques,

Direction générale de la prévention des risques, MTES

Conseil général de l'

conomie

Ministère de l'

conomie et des Finances

Ingénieur général des Mines honoraire

Ingénieur en chef des Mines, Mines ParisTech

Ingénieur général des

Mines, Conseil général de l'Économie

Déléguée générale d'Entreprises pour l'Environnement (EPE)

Rédacteur en chef des Annales des Mines

Le centre de vacances " Le soleil de jade »

à Préfailles (44). Bâtiments aux normes HQE.

Photo © OUEST MEDIAS/ANDIA.fr

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Alain Bruel

Tél. : 01 40 94 22 22 - Fax : 01 40 94 22 32

a.bruel@cometcom.fr : Nadine Namer : Printcorp - 15 rue des Sablons 75116 PARIS - www.ffe.fr

Fabrication : Aïda Pereira

aïda.pereira@belvederecom.fr - 01 53 36 20 46 : Belvédère Com : Bruno Slama - 01 40 09 66 17 bruno.slama@belvederecom.fr

N°ISSN : 1268-4783

La mention au regard de certaines illustrations du sigle " D. R. » correspond à des documents ou photographies pour lesquels nos recherches d'ayants droit ou d'héritiers se sont avérées infructueuses.

2 RESPONSABILITÉ & ENVIRONNEMENT - AVRIL 2018 - N°90 - © Annales des Mines

RESPONSABILITÉ & ENVIRONNEMENT

(1) Gaz à effet de serre. (2) En 2017, l'Agence nationale de l'Habitat (ANAH) a ainsi pr océdé à la rénovation énergétique de 52 000 logements. (3) Source : CGDD-SDES. (4) Pouvoir calorifique supérieur.

Responsabilité & Environnement

Après l'amélioration des conditions de logement au cours des années 1950 et 1960, la préoccupation pour les économies d'énergie dans les loge-ments émerge dans les années 1970, sous l'effet du premier choc pétrolier

Champ : métropole.

Source : calculs SOeS, d'après les données disponibles par éner gie. Ainsi, sur la période considérée, on note tout d'abord un ef- fort poussé de construction pour répondre aux besoins. En

1954, en effet, le parc des logements était ancien et vétuste,

car peu de logements avaient été construits depuis la fin de la première guerre mondiale. D'après le recensement de

1954, 13

% des ménages étaient en situation de surpeuple- ment critique et 12 % étaient en surpeuplement, et ce alors même que les normes de 1954 étaient peu exigeantes. Plus de quatre logements sur dix n'avaient pas l'eau courante. Un effort de construction toujours plus fort a été réalisé au fil des années, sur cette période. Aux 100

000 logements

construits en 1954, ce sont jusqu'

à 500 000 logements qui

ont été ajoutés en 1972, et, globalement, une croissance du parc d'environ 1,3 % par an sur cette même période. De l'examen des données des recensements successifs, il ressort que cette période est celle qui a connu la plus forte augmentation du nombre de pièces par logement, tandis que le nombre de personnes par ménage décroît un peu plus fortement dans les dernières décennies, sous l'effet de la décohabitation. En 1973, les logements étaient pour moitié chauffés au fioul, 20 % l'étaient au charbon et un peu moins de 10 % au bois. L' électricité représentait une toute petite part de l

énergie consacrée au chauffage, soit 6

% des logements. Cette période a été marquée par une forte progression du chauffage central, qui a eu tendance à augmenter le nombre des pièces chauffées par rapport à un chauffage par appareils indépendants. La première réglementation est apparue en 1974, avec la préconisation d'une température de référence de 19 °C L'ÉNERGIE DANS LE BÂTIMENT : ÉTAT DES LIEUX

Figure 2 : Nombre de logements achevés.

Source : SDES, Sitadel, extrait de " Cinquante ans d'évolution des conditions de logement des ménages ». Source : Insee, recensements de la population (France métropolitaine) sur la péri ode 1954-2014. Figrue 3 : Parts de l'énergie principale de chauffage.

Source : Ceren.

Figrue 4 : Evolutions des prix des principaux types d'énergie.

Source : Insee

partir du premier choc pétrolier de 1973, les lo- gements nouvellement construits intègrent ainsi des exigences croissantes en matière d'isolation, mais le stock de logements anciens pèsera encore longtemps sur la consommation

énergétiqu

e Sur cette période, d'autres facteurs structurels, comme la part des maisons individuelles et les types de chauffage, ont joué à la hausse

Source : Ceren, d'après Insee.

Source : Ceren.

Source : Ceren, d'après Insee.

Sources : Insee ; SDES

La consommation spécifique d'électricité marginale en

1973, avec 3

%, est devenue le deuxième poste avec un peu moins de 20 % de la consommation finale pour l'ensemble des logements. Ceci s'explique, bien sûr, par l' équipement des ménages en gros appareils ménagers, qui s'est amplifié, et a été suivi par le développement des équipements multimédias. À titre d'exemple, les congé- lateurs et les lave-vaisselle, marginaux en 1973 (moins de 10 % des ménages en possédaient), sont passés res- pectivement à 91 et 58 % en 2015. S'y sont ajoutés les micro-ordinateurs (79 %), puis les téléphones portables (90 On constate cependant que la consommation d'énergie spécifique par logement tend à diminuer depuis 2012, après quatre années d'une stabilisation qui est le fruit des efforts d'amélioration de la performance énergétique des appareils. Au total, pour l'essentiel, les consommations restent ti- rées par le chauffage, pour lequel les progrès ont per- mis de diviser par 2,5 les consommations unitaires par logement, sur la période considérée. L'on constate que l'essentiel des progrès en efficacité énergétique ont été réalisés avant 1986 et après 2001, en liaison avec une ac- calmie dans l'

évolution des prix.

Depuis 1986, le Ceren mène des enquêtes annuelles auprès d'un échantillon important d'établissements tertiaires . L' exploitation de ces données permet d'assurer un suivi régulier du parc et des consommations d'énergie du secteur tertiaire. Les bâtiments du secteur tertiaire recouvrent une très grande diversité de situations : cela va des locaux de l'aéroport Charles-de-Gaulle au bureau d'architecte si- tué dans un bâtiment plutôt résidentiel. C'est pourquoi le Ceren a défini pour ce suivi huit branches qui regroupent des activités permettant d'homogénéiser des profils de consommation. Si l'on considère l'ensemble de la consommation du sec- teur tertiaire en climat normal, celle-ci a augmenté réguliè rement jusqu' à la fin des années 2008, puis elle a stagné entre 223 et 224 TWh entre 2008 et 2015. La consomma- tion énergétique a ainsi évolué à un rythme annuel moyen de près de 2 points avant 2000 et de moins de 1 % en moyenne annuelle sur la décennie 2000-2010. Sur toute la période, près de la moitié de la consommation est le fait de deux branches : les bureaux (en augmentation continue) et le commerce (en diminution depuis 2010). Globalement, en termes d'énergie, si l'on considère tous les usages, le fioul recule continûment au profit, tout d'abord, de l'électricité (sur toute la période) et, en se- cond, du gaz (sauf en fin de période). L'ÉNERGIE DANS LE BÂTIMENT : ÉTAT DES LIEUX

Appartement Collectif

Appartement Individuel

Maison

Total général1986

1,4 % 0,7% 1,9 %

1,3 %2001

0,1 % 1,6 % 1,4 %

1,1 %2015

0,1 % 1,6 % 1,0 % 0,9 % Milliers de résidences principales selon le type de logement et le mode de chauffage

Parts des consommations d'énergie

des résidences principales par usage

Source : Ceren.

Figure 9 : Consommation finale des bâtiments tertiaires par forme d'énergie (corrigée des aléas climatiques).

Source : Ceren.

Figure 8 : Consommation d'énergie unitaire en Kwh par logement.

Source : Ceren.Source : Ceren, d'après Insee.

Source : Ceren.

Source : Ceren.

Source : Ceren.

Source : Ceren.

Bibliographie

Insee R

éférences

Source : Ceren.

Source : Ceren.

Source : Ceren.

Source : Ceren.

RESPONSABILITÉ & ENVIRONNEMENT - AVRIL 2018

N°90

- © Annales des Mines 11

Françoise DUPONT

États des lieux : structure et consommation énergétique du parc de bâtiments en Allemagne

monitoring

Historique du d

éveloppement des exigences

en matière d'efficacité énergétique en Allemagne Monitoring-Bericht zur Energiewende - die Energie der Zukunft DIW

Wochenbericht,

DIW Wochenbericht,

La structure du parc de bâtiments allemand...

Deutsches Institut für Wirtschaftsforschung

... et son impact sur les travaux d'efficacité éner- gétique Investissements dans la rénovation énergétique : les soutiens institutionnels

Ibidem

Ibidem

Bündnis für bezahlbares Wohnen und

Bauen

Source : BMWi (2015), "

», Représentation : OFATE.

Westarkade

Kre- ditanstalt für Wiederaufbau)

Les objectifs de la politique

allemande : un parc de bâtiments tendant à la neutralité carbone Les différents scénarios de la stratégie relative à l'efficacité énergétique des bâtiments Les différentes mesures proposées dans le cadre de la stratégie

KfW-Bankengruppe

Ibidem.

Un potentiel certes immense,

mais encore sous-exploité (1) Cette estimation inclut les émissions liées à la producti on d'élec- tricité et de chaleur pour les bâtiments, ainsi que les émissio ns géné- rées par la fabrication des matériaux de construction. (2) Calculs établis sur la période 2018-2060. Point clé : Des changements technologiques majeurs sont attendus pour permettre la transition du secteur. (3) Les projections intègrent les politiques énergétiques et les enga- gements climatiques actuels. L'objectif fait référence à la stratégie de l'AIE pour satisfaire à l'Accord de Paris. L'usage conventionnel de biomasse est exclu. Les énergies fossiles regroupent les chau- dières à charbon, au pétrole et au gaz (par exemple, les chaud ières à condensation). Les équipements électriques conventionnels fo nt référence aux moyens de chauffage résistifs électriques inst antanés, ainsi qu'aux pompes à chaleur d'une efficacité inférieu re à 300 %. Les équipements électriques efficaces renvoient aux pompes à chaleur dont l'efficacité est supérieure à 300 %. Les reno uvelables regroupent le solaire thermique et la biomasse (utilisée efficacement). : Agence internationale de l'Énergie et ONU Environne- ment. Les stratégies politiques et technologiques doivent être dif- férenciées, car les défis et les opportunités liés à la tr ansfor- mation du secteur du bâtiment dépendent des ressources, des besoins et des actifs énergétiques existants. Le contenu en carbone de l'électricité inue sur la stra- tégie à adopter. Ainsi, le mix électrique français est peu carboné grâce à ses unités de production hydrauliques et nucléaires. Le retrait des combustibles fossiles des bâtiments (donc celui des chaudières à gaz, au fioul ou au charbon, ainsi que celui des cuisinières à gaz) appa- raît dès lors comme une priorité, étant donné la diversit des solutions bas-carbone existantes. Parallèlement, de par leur importance, les investissements nécessaires pour maintenir le bouquet électrique français à un niveau peu carboné suggèrent d'opter pour un déploiement de l'effi- cacité énergétique. Pour d'autres pays, où le contenu en carbone de l'électri- cité est bien supérieur, un déploiement rapide des techno- logies les plus efficaces du marché permettrait de réduire les importantes émissions indirectes des bâtiments. Cela inciterait en outre

à d

es investissements de long terme dans de nouvelles capacités de production et cela attéquotesdbs_dbs32.pdfusesText_38
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