[PDF] TRANS JURASSIENNE 11 févr. 2018 de





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Friday July 19

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La vocation médicale

1 juin 2015 M. Philippe Soual Maître de conférences-HDR



TRANS JURASSIENNE

11 févr. 2018 de ses aventures à 8000 m dans l'anonymat le plus complet. ... cœur du sujet politique



a b x j

2011. Dès le début très engagée dans la gestion journalière de la Société elle participe à la rédaction et à l'édition de sa revue “Le livre & l'estampe”



La vocation médicale. Un appel à guérir?

23 nov. 2016 à qui va toute ma gratitude pour m'avoir ouvert l'esprit à l'art de la ... lequel Dieu appelle mais ici



Numéro 321

27 déc. 2021 Vu le décret du 30 juin 2021 portant nomination de. M. Laurent Le Bon en qualité de président du Centre national d'art et de culture ...

Dimanche 11 f■vrier 2018 - 1,50 Édition Lons, Champagnole et Haut-Jura 39A

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ÈPhoto Renaud LAMBOLEZ

LONS-LE-SAUNIER

L'alternance

les a fait r■ussir

PAGE 29

PLNISE - ESSERVAL-TARTRE

Ces habitants

qui ne veulent pas d'■oliennes

Photo Élodie CASTELLI

MOIRANS-EN-MONTAGNE

Un nouveau

plan de circulation sera test■ au mois d'avril

PAGE 32

ÈLe Jurassien Antoine Auger (photo) a remport hier la Transju'Classic. Aujourd'hui, dpart de la Transju skating de 59 km

9 h 30 de Bois-d'Amont, de la Transju'Marathon 10 h 30 et du 25 km 13 h 30 de Chapelle-des-Bois. Photo DR

TRANS JURASSIENNE

PAGE 31ET CAHIER SPORTS

FRANCE MONDE02

www.leprogres.fr

DIMANCHE 11 F■VRIER 2018 LE PROGRÉS

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07 68 43

U ne cabine de 2 mtres carrs. Vous vous installez dans un fauteuil et sur l'Écran apparat le visage d'un mÉ- decin. Il a acc■s votre dossier mÉdical grce votre carte vitale, vous interro- ge sur votre État de santÉ, vous antÉcÉ- dents. Et vous met contribution pour mesurer votre tempÉrature, tension ar- tÉrielle, rythme cardiaque sans oublier l'examen ORL ou dermatologique gr- ce des instruments mÉdicaux connec- tÉs directement de la cabine son ordi- nateur. En une demi-heure, il vous ausculte distance, identifie votre pro- bl■me de santÉ et vous dÉlivre Éventuel- lement une ordonnance qui sort impri- mÉe directement dans la cabine.

Depuis deux ans, la tÉlÉmÉdecine est

une rÉalitÉ pour les salariÉs de l'entre- prise Icade, en banlieue parisienne.

Cette sociÉtÉ immobili■re a nouÉ un

partenariat avec H4D qui a mis au point la premi■re cabine de tÉlÉconsul- tation. D■s qu'ils ont un dÉbut de grip- pe ou besoin de consulter un mÉdecin gnraliste pour une autre raison, les

600 salariÉs peuvent prendre rendez-

vous sur leur lieu de travail de 10 heures midi et de 14 heures 16 heures.

Consultations au bureau

" La tlcabine, c'est un peu un mde-cin sur place. Nous rÉpondons un vraibesoin, quand il faut trois cinq jours pour avoir un rendez-vous en ville. Et nous observons que nos salariÉs sont moins malades, car ils consultent plus tt et peuvent agir plus vite en prÉven-tion », explique Franois Delattre, di-rectrice gÉnÉrale d'Icade SantÉ. L'en-treprise loue la tÉlÉcabine 3 000 euros par mois H4D et ses salariÉs ne dÉ-boursent rien. C'est la mutuelle qui prend en charge les frais, mme si, pourl'instant, la sÉcuritÉ sociale ne rem-bourse pas les tÉlÉconsultations (voir ci-contre). L'ouverture des nÉgocia-tions pour la prise en charge de la tÉlÉ-mÉdecine par l'Assurance maladie lais-se entrevoir un vaste horizon au Dr Franck Baudino, qui a mis au point la tÉlÉcabine H4D apr■s 7 ans et demi de recherche. Aujourd'hui, il compte une quarantaine de clients, entreprises de plus de 400 salariÉs qui il propose un service clÉ en main, de la prise de ren-dez-vous la consultation.

Tout sauf les plaies et urgences

" La tlcabine permet au mdecin de faire 91 % de ce qu'il fait en cabinet phy-sique. Les seules choses qu'il ne peut pas prendre en charge ce sont les plaies,les urgences vitales, la vaccination, les nourrissons et les patients souffrant de troubles neurologiques sÉv■res », ex-plique le fondateur de H4D.H4D a recrutÉ une cinquantaine de mÉdecins pour assurer les consulta-tions, et les a formÉs la prise en charge distance. Morgan Beaurin, gÉnÉralis-te dans l'Ouest de la France, assure des crÉneaux de tÉlÉconsultation en com-plÉment de son exercice en cabinet. " Les deux sont complÉmentaires. La tÉlÉmÉdecine aide revoir l'importan-ce du questionnaire dans la consulta-tion. Quand on pose les bonnes ques-

tions on peut avoir les bonnes rponsespour orienter les soins. Et la cabine of-fre assez d'isolement pour crÉer une in-timitÉ mÉdecin-patient », explique-t-il.Èlodie Bécu

SANTÈLE GOUVERNEMENT VEUT TENDRE LES CONSULTATIONS DISTANCE Place à la télémédecine ! Rendez-vous en cabine...

Mdecins et scurit sociale n■gocient les tarifs de rembour-sement des t■l■consultations. Certaines entreprises exp■rimen-tent d■jÉ les examens É distance pour leurs salari■s. Exemple en r■gion parisienne.

éDans la cabine de téléconsultation, des instruments permettent de transmettre votre tension ou votre température au médecin. Photo DR

Le gouvernement mise sur le dveloppement de la tlconsultation pour lutter contre les dÉserts mÉdicaux. Selon la Drees, 8,6 % de la population vit dans une commune souffrant d'une pÉnurie de mÉdecins gÉnÉralistes en 2015, contre 7,6 % en 2012. tant donnÉ le nombre de praticiens proches de l'ge de la retraite dans les dÉserts mÉdicaux, ces chiffres ne devraient que progresser dans les annÉes venir. D'apr■s l'UFC-Que Choisir, 14,6 millions le nombre de personnes vivent moins de 30 minu- tes d'un gÉnÉraliste. Agn■s Buzyn, la ministre des SolidaritÉs et de la SantÉ, esp■re que le recours aux consultations distance permettra d'amÉliorer l'acc■s aux soins. Au-del du remboursement, il faudra lever d'autres obstacles. Les zones sous-dotÉes en mÉdecins le sont aussi par- fois en couverture internet haut dÉbit¼ Permettre un bon acc■s internet tous est donc un prÉalable au dÉveloppement de cet outil qui, terme, permettra aussi l'Assurance maladie de faire des Économies. La Cour des comptes les chiffre 2,6 milliards d'euros par an sur les hospitalisa- tions et les transports sanitaires Évitables.

Un instrument contre les déserts médicaux

REPÉRES

DéfinitionLa tlmdecine est " une forme de pratique mÉdicale distance utilisant les technologies de l'infor-mation et de la communication » qui recouvre cinq types d'actes : la tÉlÉconsultation (consultation distance d'un mÉdecin), la tÉlÉ-ex-pertise (sollicitation distance de l'avis d'un autre mÉdecin), la tÉlÉ-surveillance (surveillance mÉdica-le et interprÉtation des donnÉes du suivi mÉdical du patient distan-ce), la tÉlÉassistance (assistance distance d'un mÉdecin un autre professionnel de santÉ pendant la rÉalisation d'un acte), ainsi que la rÉponse apportÉe dans le cadre de la rÉgulation mÉdicale des appels au Samu.

Peu développé pour l"instant" Vingt-cinq annes aprs la pre-mi■re expÉrimentation, la tÉlÉmÉ-decine demeure en France une pratique marginale », selon la Cour des comptes, qui estime que les actes de tÉlÉmÉdecine pris en charge titre expÉrimental sont passÉs de 10 703 en 2011 257 814 en 2015.

Des start-up émergentesQuelques entreprises se position-nent sur le marchÉ. Outre H4D, Qare propose des consultations en vidÉo et Zava envoie des question-naires complÉter par courrier.

Les consultations de tlmdeci-nes seront bientt remboursÉespar l'Assurance maladie. C'estl'une des mesures prÉvues par lebudget de la sÉcuritÉ sociale 2018.Les nÉgociations sur les tarifs ontdÉbutÉ mi-janvier entre l'Assuran-ce maladie et les mÉdecins libÉ-raux et elles se dÉrouleront jus-qu'au mois de mars.

Qu"est-ce qui sera rembours ?

La loi prvoit le remboursementde la tÉlÉconsultation (consulta-tion mÉdicale distance, par canalvidÉo sÉcurisÉ) et une tÉlÉ-experti-se (sollicitation d'un spÉcialiste distance par un gÉnÉraliste). Enrevanche, le tÉlÉ-conseil (le coupde fil pour dÉcrypter le rÉsultat

d'analyses de sang, l'entretien autÉlÉphone pour dÉminer une in-quiÉtude¼) n'entre pas dans lechamp de la prise en charge parl'Assurance maladie. Les discus-sions ne portent pas non plus surla tÉlÉsurveillance, utilisÉe pour lesuivi des malades chroniques.

Qui sera remboursé ?

Nicolas Revel, le patron de l'Assu-rance maladie, souhaite une miseen place progressive du dispositif.Avec un passage par le mÉdecintraitant. Dans un premier temps,seuls les patients en affectionslongue durÉe, ceux habitant dansdes dÉserts mÉdicaux, et les rÉsi-dents en tablissements d'hÉber-gement pour personnes gÉes dÉ-pendantes (Ehpad) ou ceux

atteints de maladies rares pour-raient bÉnÉficier des tÉlÉconsulta-tions et des tÉlÉ-expertises rem-boursÉes.

Combien ?

" Une tlconsultation a vocation tre rÉmunÉrÉe comme une con-sultation classique », affirme le di-recteur de l'Assurance maladie.Les syndicats de mÉdecin rÉcla-ment une rÉmunÉration rÉelle-ment incitative pour les actes, unforfait pour financer les Équipe-ments technologiques et une for-mation pour apprendre s'en ser-vir. Du ctÉ des mÉdecinsgÉnÉralistes, MG France revendi-que Également la prise en comptedu " tÉlÉ-conseil ».E.B.

Bientt rembourse par la scurit sociale

Qu"est-ce que la télémédecine ?La tlconsultation est dfinie par la loi de 2009 et sesdÉcrets de 2010. Il s'agit d'une consultation distance, envidÉo et par un canal internet sÉcurisÉ. Lors d'une tÉlÉ-consultation, le patient est en lien direct avec le mÉdecin.Un autre pan de la tÉlÉmÉdecine s'appelle la tÉlexpertise.Il s'agit d'un contact entre un mÉdecin gÉnÉraliste et unmÉdecin spÉcialiste pour demander un avis sur le casd'un patient, sans avoir un rendez-vous physique. Cettepratique permet au patient de ne pas avoir se dÉplacer,sauf si le mÉdecin estime lors de la consultation qu'il fautaller plus loin dans les investigations.Que va changer son remboursement par la sécurité sociale ?Jusqu' prsent, la tlmdecine n'est pas cote par lasÉcuritÉ sociale. Elle n'est donc pas remboursÉe, sauf parcertaines mutuelles. Un accord sur les tarifs entre lesmÉdecins et l'Assurance maladie permettra de gÉnÉrali-ser cette pratique, pour l'instant peu dÉveloppÉe.Quels sont les avantages et les risques de la téléméde-cine ?En Ehpad, par exemple, o

les personnes sont trs d-pendantes, la tÉlÉmÉdecine permettrait aux rÉsidents deconsulter un mÉdecin sans avoir quitter l'Établisse-ment. La tÉlexpertise peut tre utile dans les dÉserts mÉ-dicaux. Des professionnels de santÉ peuvent se regrou-per, installer un ple de radiologie avec un manipulateurpour pratiquer les examens. Et envoyer ensuite les radios distance un radiologue qui en fera l'analyse. Les ris-ques de la tÉlÉmÉdecine sont minimes : il s'agit des urgen-ces, o

le mÉdecin a besoin d'intervenir et que la consul-tation distance ne suffit pas. Mais dans ce cas, lemÉdecin se dÉplace, ou le patient appelle le Samu pourtre pris en charge physiquement rapidement.Recueilli par È.B.

" Cette pratique va se gnraliser » Jacques Lucas,Vice-prsident du Conseil de l'Ordre des mdecins

éPhoto DR

500000 actes

en 2019, un million en 2020, puis

1,3 million en 2021 : c'est l'ambi-

tion de l'Assurance maladie pour le dveloppement de la tlmde- cine. Moins de 260 000 actes de tlmdecine ont t raliss en

2015, selon la Cour des comptes.

Lutter contre les

dÉserts mÉdicaux passe par l'essor de ces pratiques, qui permettent de mieux rÉpartir le temps mÉdical.Agnès Buzyn, ministre des Solidarits et de la Sant

03ACTU LE FAIT DU JOUR

JUR - 1

U ne cabine de 2 mtres carrs. Vous vous installez dans un fauteuil et sur l'Écran apparat le visage d'un mÉ- decin. Il a acc■s votre dossier mÉdical grce votre carte vitale, vous interro- ge sur votre État de santÉ, vous antÉcÉ- dents. Et vous met contribution pour mesurer votre tempÉrature, tension ar- tÉrielle, rythme cardiaque sans oublier l'examen ORL ou dermatologique gr- ce des instruments mÉdicaux connec- tÉs directement de la cabine son ordi- nateur. En une demi-heure, il vous ausculte distance, identifie votre pro- bl■me de santÉ et vous dÉlivre Éventuel- lement une ordonnance qui sort impri- mÉe directement dans la cabine.

Depuis deux ans, la tÉlÉmÉdecine est

une rÉalitÉ pour les salariÉs de l'entre- prise Icade, en banlieue parisienne.

Cette sociÉtÉ immobili■re a nouÉ un

partenariat avec H4D qui a mis au point la premi■re cabine de tÉlÉconsul- tation. D■s qu'ils ont un dÉbut de grip- pe ou besoin de consulter un mÉdecin gnraliste pour une autre raison, les

600 salariÉs peuvent prendre rendez-

vous sur leur lieu de travail de 10 heures midi et de 14 heures 16 heures.

Consultations au bureau

" La tlcabine, c'est un peu un mde-cin sur place. Nous rÉpondons un vraibesoin, quand il faut trois cinq jours pour avoir un rendez-vous en ville. Et nous observons que nos salariÉs sont moins malades, car ils consultent plus tt et peuvent agir plus vite en prÉven-tion », explique Franois Delattre, di-rectrice gÉnÉrale d'Icade SantÉ. L'en-treprise loue la tÉlÉcabine 3 000 euros par mois H4D et ses salariÉs ne dÉ-boursent rien. C'est la mutuelle qui prend en charge les frais, mme si, pourl'instant, la sÉcuritÉ sociale ne rem-bourse pas les tÉlÉconsultations (voir ci-contre). L'ouverture des nÉgocia-tions pour la prise en charge de la tÉlÉ-mÉdecine par l'Assurance maladie lais-se entrevoir un vaste horizon au Dr Franck Baudino, qui a mis au point la tÉlÉcabine H4D apr■s 7 ans et demi de recherche. Aujourd'hui, il compte une quarantaine de clients, entreprises de plus de 400 salariÉs qui il propose un service clÉ en main, de la prise de ren-dez-vous la consultation.

Tout sauf les plaies et urgences

" La tlcabine permet au mdecin de faire 91 % de ce qu'il fait en cabinet phy-sique. Les seules choses qu'il ne peut pas prendre en charge ce sont les plaies,les urgences vitales, la vaccination, les nourrissons et les patients souffrant de troubles neurologiques sÉv■res », ex-plique le fondateur de H4D.H4D a recrutÉ une cinquantaine de mÉdecins pour assurer les consulta-tions, et les a formÉs la prise en charge distance. Morgan Beaurin, gÉnÉralis-te dans l'Ouest de la France, assure des crÉneaux de tÉlÉconsultation en com-plÉment de son exercice en cabinet. " Les deux sont complÉmentaires. La tÉlÉmÉdecine aide revoir l'importan-ce du questionnaire dans la consulta-tion. Quand on pose les bonnes ques-

tions on peut avoir les bonnes rponsespour orienter les soins. Et la cabine of-fre assez d'isolement pour crÉer une in-timitÉ mÉdecin-patient », explique-t-il.Èlodie BÉcu

SANTÈLE GOUVERNEMENT VEUT TENDRE LES CONSULTATIONS DISTANCE Place é la tÉlÉmÉdecine ! Rendez-vous en cabine...

Mdecins et scurit sociale n■gocient les tarifs de rembour-sement des t■l■consultations. Certaines entreprises exp■rimen-tent d■jÉ les examens É distance pour leurs salari■s. Exemple en r■gion parisienne.

éDans la cabine de tÉlÉconsultation, des instruments permettent de transmettre votre tension ou votre tempÉrature au mÉdecin. Photo DR

Le gouvernement mise sur le dveloppement de la tlconsultation pour lutter contre les dÉserts mÉdicaux. Selon la Drees, 8,6 % de la population vit dans une commune souffrant d'une pÉnurie de mÉdecins gÉnÉralistes en 2015, contre 7,6 % en 2012. tant donnÉ le nombre de praticiens proches de l'ge de la retraite dans les dÉserts mÉdicaux, ces chiffres ne devraient que progresser dans les annÉes venir. D'apr■s l'UFC-Que Choisir, 14,6 millions le nombre de personnes vivent moins de 30 minu- tes d'un gÉnÉraliste. Agn■s Buzyn, la ministre des SolidaritÉs et de la SantÉ, esp■re que le recours aux consultations distance permettra d'amÉliorer l'acc■s aux soins. Au-del du remboursement, il faudra lever d'autres obstacles. Les zones sous-dotÉes en mÉdecins le sont aussi par- fois en couverture internet haut dÉbit¼ Permettre un bon acc■s internet tous est donc un prÉalable au dÉveloppement de cet outil qui, terme, permettra aussi l'Assurance maladie de faire des Économies. La Cour des comptes les chiffre 2,6 milliards d'euros par an sur les hospitalisa- tions et les transports sanitaires Évitables.

Un instrument contre les dÉserts mÉdicaux

REPàRES

DÉfinitionLa tlmdecine est " une forme de pratique mÉdicale distance utilisant les technologies de l'infor-mation et de la communication » qui recouvre cinq types d'actes : la tÉlÉconsultation (consultation distance d'un mÉdecin), la tÉlÉ-ex-pertise (sollicitation distance de l'avis d'un autre mÉdecin), la tÉlÉ-surveillance (surveillance mÉdica-le et interprÉtation des donnÉes du suivi mÉdical du patient distan-ce), la tÉlÉassistance (assistance distance d'un mÉdecin un autre professionnel de santÉ pendant la rÉalisation d'un acte), ainsi que la rÉponse apportÉe dans le cadre de la rÉgulation mÉdicale des appels au Samu.

Peu dÉveloppÉ pour l"instant" Vingt-cinq annes aprs la pre-mi■re expÉrimentation, la tÉlÉmÉ-decine demeure en France une pratique marginale », selon la Cour des comptes, qui estime que les actes de tÉlÉmÉdecine pris en charge titre expÉrimental sont passÉs de 10 703 en 2011 257 814 en 2015.

Des start-up ÉmergentesQuelques entreprises se position-nent sur le marchÉ. Outre H4D, Qare propose des consultations en vidÉo et Zava envoie des question-naires complÉter par courrier.

Les consultations de tlmdeci-nes seront bientt remboursÉespar l'Assurance maladie. C'estl'une des mesures prÉvues par lebudget de la sÉcuritÉ sociale 2018.Les nÉgociations sur les tarifs ontdÉbutÉ mi-janvier entre l'Assuran-ce maladie et les mÉdecins libÉ-raux et elles se dÉrouleront jus-qu'au mois de mars.

Qu"est-ce qui sera remboursÉ ?

La loi prvoit le remboursementde la tÉlÉconsultation (consulta-tion mÉdicale distance, par canalvidÉo sÉcurisÉ) et une tÉlÉ-experti-se (sollicitation d'un spÉcialiste distance par un gÉnÉraliste). Enrevanche, le tÉlÉ-conseil (le coupde fil pour dÉcrypter le rÉsultat

d'analyses de sang, l'entretien autÉlÉphone pour dÉminer une in-quiÉtude¼) n'entre pas dans lechamp de la prise en charge parl'Assurance maladie. Les discus-sions ne portent pas non plus surla tÉlÉsurveillance, utilisÉe pour lesuivi des malades chroniques.

Qui sera remboursÉ ?

Nicolas Revel, le patron de l'Assu-rance maladie, souhaite une miseen place progressive du dispositif.Avec un passage par le mÉdecintraitant. Dans un premier temps,seuls les patients en affectionslongue durÉe, ceux habitant dansdes dÉserts mÉdicaux, et les rÉsi-dents en tablissements d'hÉber-gement pour personnes gÉes dÉ-pendantes (Ehpad) ou ceux

atteints de maladies rares pour-raient bÉnÉficier des tÉlÉconsulta-tions et des tÉlÉ-expertises rem-boursÉes.

Combien ?

" Une tlconsultation a vocation tre rÉmunÉrÉe comme une con-sultation classique », affirme le di-recteur de l'Assurance maladie.Les syndicats de mÉdecin rÉcla-ment une rÉmunÉration rÉelle-ment incitative pour les actes, unforfait pour financer les Équipe-ments technologiques et une for-mation pour apprendre s'en ser-vir. Du ctÉ des mÉdecinsgÉnÉralistes, MG France revendi-que Également la prise en comptedu " tÉlÉ-conseil ».E.B.

Bientt rembourse par la scurit sociale

Qu"est-ce que la télémédecine ?La tlconsultation est dfinie par la loi de 2009 et sesdÉcrets de 2010. Il s'agit d'une consultation distance, envidÉo et par un canal internet sÉcurisÉ. Lors d'une tÉlÉ-consultation, le patient est en lien direct avec le mÉdecin.Un autre pan de la tÉlÉmÉdecine s'appelle la tÉlexpertise.Il s'agit d'un contact entre un mÉdecin gÉnÉraliste et unmÉdecin spÉcialiste pour demander un avis sur le casd'un patient, sans avoir un rendez-vous physique. Cettepratique permet au patient de ne pas avoir se dÉplacer,sauf si le mÉdecin estime lors de la consultation qu'il fautaller plus loin dans les investigations.Que va changer son remboursement par la sécurité sociale ?Jusqu' prsent, la tlmdecine n'est pas cote par lasÉcuritÉ sociale. Elle n'est donc pas remboursÉe, sauf parcertaines mutuelles. Un accord sur les tarifs entre lesmÉdecins et l'Assurance maladie permettra de gÉnÉrali-ser cette pratique, pour l'instant peu dÉveloppÉe.Quels sont les avantages et les risques de la téléméde-cine ?En Ehpad, par exemple, o

les personnes sont trs d-pendantes, la tÉlÉmÉdecine permettrait aux rÉsidents deconsulter un mÉdecin sans avoir quitter l'Établisse-ment. La tÉlexpertise peut tre utile dans les dÉserts mÉ-dicaux. Des professionnels de santÉ peuvent se regrou-per, installer un ple de radiologie avec un manipulateurpour pratiquer les examens. Et envoyer ensuite les radios distance un radiologue qui en fera l'analyse. Les ris-ques de la tÉlÉmÉdecine sont minimes : il s'agit des urgen-ces, o

le mÉdecin a besoin d'intervenir et que la consul-tation distance ne suffit pas. Mais dans ce cas, lemÉdecin se dÉplace, ou le patient appelle le Samu pourtre pris en charge physiquement rapidement.Recueilli par È.B.

" Cette pratique va se gÉnÉraliser » Jacques Lucas,Vice-prÉsident du Conseil de l'Ordre des mÉdecins

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500000 actes

en 2019, un million en 2020, puis

1,3 million en 2021 : c'est l'ambi-

tion de l'Assurance maladie pour le dÉveloppement de la tÉlÉmÉde- cine. Moins de 260 000 actes de tÉlÉmÉdecine ont ÉtÉ rÉalisÉs en

2015, selon la Cour des comptes.

Lutter contre les

dÉserts mÉdicaux passe par l'essor de ces pratiques, qui permettent de mieux rÉpartir le temps mÉdical.Agnès Buzyn, ministre des SolidaritÉs et de la SantÉ 04

JUR - 1

ACTU MONDE

LE PROGRÈS DIMANCHE 11 FÉVRIER 2018

www.leprogres.fr S oixante-six petits Fran- ■ais sont rentrÉs des ter- rains de combat en Irak et en

Syrie ces derniers mois. Pour

les deux tiers, il s'agit d'en- fants gÉs de moins de cinq ans, selon le ministre de la

Justice qui travaille leur

rÉinsertion.

Cinquante-deux d'entre eux

ont dÉj ÉtÉ prÉsentÉs un juge des enfants afin de dÉ- terminer les mesures judi- ciaires appropriÉes chacun et bÉnÉficient depuis leur ar- rivÉe d'une procÉdure d'as- sistance Éducative. Dans la majoritÉ des cas, ces mineurs

± dont aucun n'a ÉtÉ combat-

tant ± sont privÉs de pre et de mre.

Placés dans des familles

ou en foyers

La justice procde alors un

placement, soit dans leur propre famille ± lorsqu'un membre, un grand-parent par exemple, est en mesure d'en assurer correctement l'Éducation ± soit en famille d'accueil ; et pour quelques cas beaucoup plus rares, dans un foyer. Des place- ments rÉalisÉs essentielle- ment en rÉgions parisienne et lyonnaise. Mais leur rÉin- sertion en France s'annonce douloureuse. Le prÉsident de la RÉpublique a demandÉ la ministre de la Justice Ni- cole Belloubet d'tre attenti- ve, sur la durÉe, au suivi de ces mineurs.

Pour cause, ces jeunes, qui

ont ÉtÉ pour certains captifs prs de la moiti de leur vie, n'ont pour ainsi dire connu que l'horreur du djihadisme, assistÉ des scnes d'une ex- ceptionnelle violence, vÉcu bien souvent la disparition de leur pre voire de toute leur famille ou la fuite de leur mre. Autre situation : celui des enfants confrontÉs une sÉparation brutale comme ce fut le cas mi-janvier pour ces trois enfants, rentrÉs avec leur mre avant qu'elle ne soit mise en examen et

ÉcrouÉe Paris pour " asso-

ciation de malfaiteurs terro- riste criminelle ».

254 adultes

galement de retour

D'o des symptmes trau-

matiques parfois trs forts donnant lieu des retards de dÉveloppement ou des dÉ- pressions. Des cas cliniques bien particuliers pour les- quels des travailleurs so- ciaux, trs ÉprouvÉs par cette situation inÉdite, Éducateurs et assistants familiaux vont tre formÉs spÉcifiquement. ces 66 enfants, s'ajoute le retour de 254 adultes (dont

71 femmes) sur le territoire

national. 182 d'entre eux sont aujourd'hui sous le coup d'une dÉcision de justi- ce : 142 sont actuellement en dÉtention et 40 ont ÉtÉ placÉs sous contrle judiciai- re.

Les suspects de djihadisme

incarcÉrÉs sont aujourd'hui dÉtenus dans les prisons d'Osny, Fleury-MÉrogis et

Fresnes, en banlieue pari-

sienne.

Tous font ou ont fait l'objet

d'une Évaluation en quar- tiers de dÉradicalisation pour une durÉe de quatre mois, pÉriode au terme de la- quelle ils sont soit placÉs en isolement en quartier pour dÉtenus violents, soit placÉs en dÉtention ordinaire. Pour limiter les risques de prosÉly- tisme, le gouvernement a an- noncÉ la crÉation de 450 pla- ces de prison dÉdiÉes, qui devrait permettre de sÉparer tous les djihadistes des dÉte- nus de droit commun d'ici la fin de l'annÉe.

Fabrice Veysseyre-Redon

PROCHE-ORIENTENFANTS DE CANDIDATS AU DJIHAD

66 petits Franàais

sont rentrs de Syrie et d'Irak

Ces trs jeunes enfants de djihadistes n'ont connu que la guerre et l'horreur de Daech ces derni■res annÉes. Leur rÉinsertion en France s'annonce longue et douloureuse.

Près de 500 familles qui vivaient il y a peu encore avec le groupe terroriste Daech seraient rfugies dans le camp de Rojava en Turquie. Ici, de trs jeunes rfugis kurdes dans ce camp. Photo illustration AFP

ÉTATS-UNIS

La CIA flouée de 100 000$

La CIA amricaine a t dleste de 100 000 $

en liquide par un Russe qui lui avait fait miroiter la rÉcupÉration d'outils de piratage informatique volÉs la NSA et des informa- tions compromettantes sur Donald Trump.

En 2010, Ha

ti tait ravag par le pire sisme de son histoire. Prs de 300 000 personnes y perdaient la vie. Un million et demi d'habitants se retrouvaient sans abri. De nombreuses asso- ciations humanitaires sont venues en aide au pays. Parmi elles, Oxfam, une organisation dont le sige se trouve Oxford, en Grande-

Bretagne. C'est dans le cadre de leur mission

consÉcutive au sÉisme, en 2011, que, selon une enqute publiÉe vendredi par le Times, des em- ployÉs de l'ONG britannique ont engagÉ de jeunes prostituÉes. D'aprs les informations du quotidien, des jeunes filles Étaient invitÉes pour des soirÉes sexuelles dans des maisons et des htels payÉs par Oxfam. Une source citÉe par le journal dit avoir vu une vidÉo d'une orgie avec des prostituÉes portant des T-shirts de l'ONG. Une enqute interne avait ÉtÉ lancÉe en 2011. Quatre employÉs avaient ÉtÉ licen- ciÉs, trois autres avaient dÉmissionnÉ avant la fin de l'enqute. Mais Oxfam n'ayant pas prÉ- venu ses confrres ce sujet, ces employÉs auraient pu obtenir par la suite des missions auprs de personnes vulnÉrables dans d'autres zones de catastrophes naturelles¼

GRANDE-BRETAGNEONG

Prostituées Hati :

Oxfam en plein scandale

IRLANDE

Une femme la

tte du Sinn FinLa dpute irlandaise Mary Lou McDonald, 48 ans, est devenue hier la premire femme la tte du Sinn FÉin, succÉdant au chef historique du parti nationaliste Gerry Adams dont elle Était la dauphine dÉsignÉe. Parmi les buts de la nouvelle prÉsidente, la rÉunification irlandaise, objectif historique du parti.

Mary Lou

McDonald. Photo AFP

CORÉE DU NORD

Kim Jong Un invite son rival

Un signe de rapprochement supplmentaire

entre les deux rivaux ? Le numÉro un nord-co- rÉen Kim Jong Un a invitÉ hier le prÉsident sud-corÉen Moon Jae-in un sommet Pyon- gyang. Pour l'heure, Moon Jae-in n'a pas ac- ceptÉ l'invitation. MÉfiant, Washington a mis en garde contre " l'offensive de charme » olympi- que de la CorÉe du Nord.

MOYEN-ORIENT

Isral attaque en Syrie

Isral a men hier une srie d'attaques arien-

nes en Syrie, frappant des cibles militaires syriennes mais aussi " iraniennes » et per- dant un de ses appareils, un F-16, au cours du plus sÉvre accs de tensions impliquant les trois pays depuis des annÉes. Le pilote de l'avion de chasse a ÉtÉ gravement blessÉ.

Le procureur de Paris,

Fran■ois Molins, insiste

sur la nÉcessitÉ d'une pri- se en charge " spÉcifi- que » et au " long cours », pour Éviter que ces jeunes ne deviennent des " bom- bes retardement ». Pour lui, leur suivi " sera un des gros enjeux des annÉes venir ». Un avis partagÉ par les professionnels : " quand ils vont grandir, il y a des questions qui vont les travailler. Il faudra que quelqu'un les aide y rÉ- pondre », explique un psychiatre qui travaille pour le parquet de Bobi- gny, juridiction en charge du suivi. A l'adolescence notamment. A l'ge " o l'on se demande quel adulte je veux tre ? », o se posent les " questions de loyautÉ », ce " senti- ment de devoir tre loyal envers certaines person- nes, notamment ses pa- rents ». " S'ils ont un sou-quotesdbs_dbs22.pdfusesText_28

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