[PDF] Financer leau pour tous le secteur public et le





Previous PDF Next PDF



Le secteur bancaire en Afrique - De linclusion financière à la

du crédit au secteur privé ce qui pourrait freiner la croissance. raisons de cet accès limité aux financements est que les banques ont renforcé leur ...



La finance en Afrique : un développement vert intelligent et inclusif

18 Aug 2021 Le présent rapport examine comment les secteurs financiers africains ... capacité des banques à financer le secteur privé tandis que celles-.



GE.99-52411 (F) UNCTAD/ITCD/COM/Misc.39 14 juillet 1999

14 Jul 1999 Les experts ont étudié comment ce type de financement ... secteur privé et la communauté internationale pourraient mener pour favoriser.



Lessor de léconomie numérique africaine

expliquant comment la Banque analyse l'économie numérique africaine et quelle en est solutions numériques et la croissance du secteur privé l'accès aux ...



Le secteur bancaire en Afrique: financer la transformation sur fond d

conception ne peuvent être ignorées et d'autres instruments à même de faciliter l'accès aux financements et le développement du secteur financier méritent 



Financer leau pour tous

le secteur public et le secteur privé pour attirer de nouveaux investissements dans différents domaines dont l'eau. La. Banque Africaine de Développement a 



Comment susciter lengagement du secteur privé dans des

La Banque mondiale ne garantit pas l'exactitude des données citées dans cet ouvrage. Les frontières les couleurs



APPROCHE FONDÉE SUR LES RISQUES EN MATIÈRE DE

représentatives du secteur privé ou actives dans le domaine de l'inclusion Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.



EN CÔTE DIVOIRE

31 Dec 2020 mesures pour faciliter l'investissement privé. Ces ... En 2018 le secteur primaire pesait pour 20% du PIB et pour 40

Financer leau pour tous

Financer l'eau pour tous

Rapport du Panel mondial sur

le financement des infrastructures de l'eau

CONSEIL MONDIAL

DE L 'EAU 3

ÈME

FORUM

MONDIAL

DE L 'EAU

PARTENARIAT

MONDIAL

POUR L

'EAU

PRÉSIDENT: MICHELCAMDESSUS

RAPPORTEUR: JAMESWINPENNY

En souscrivant à l'un des objectifs du millénaire tous les Etats membres des Nations Unies se sont engagés pour 2015 à Réduire de moitié la proportion de personnes n'ayant pas accès à une eau potable saine.

Au Sommet de la Terre à Johannesbourg

fut pris l'engagement supplémentaire pour 2015 de :

Réduire de moitié la proportion de personnes n'ayant pas accès à un assainissement de base.

Mars 2003

ISBN 92-95017-02-1

Abréviations et sigles iv

Préface v

Remerciements vi

Le Panel : Mandat, composition et fonctionnement vii

Liste des membres du panel et autres ix

1. Les grands jalons de l'évolution du consensus 1

Objectifs internationaux 2

Besoins de financement 3

Initiatives financières 3

2. Un aperçu des infrastructures et du financement 5

Evolution du financement de l'eau 6

Des opérateurs de l'eau privés ou publics ? 8

Conclusions...et une lueur d'espoir 8

3. Les origines du problème 11

La gouvernance 11

Risques spécifiques au secteur de l'eau 13

Risques liés aux pays et ampleur des projets 14

4. Propositions 17

Grandes orientations 17

Gouvernance de l'eau et réforme du secteur 18

Les instruments financiers 29

Mise en oeuvre : une stratégie en trois phases 43

5. Conclusions: priorités, actions & effets 45

Priorité 45

Actions attendues des principaux acteurs 46

Effets sur les principaux sous secteurs 47

Annexe 1. Le mécanisme de soutien de trésorerie en cas de dévaluation 49 Annexe 2. La Banque Africaine de Développement pour une initiative pour l'alimentation en eau et l'assainissement en milieu rural 51

Annexe 3. Liste complète des propositions 55

Notes 61

Sommaire

iii

AFD Agence Française de Développement

APD Aide Publique au Développement

BAfD Banque Africaine de Développement

BAsD Banque Asiatique de Développement

BEI Banque Européenne d'investissement

BERD Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement BIAD Banque Inter Américaine de Développement

BOOT Build Own Operate Transfer

BOT Build Operate Transfer

CAD Comité d'Aide au Développement (près l'OCDE)

CME Conseil Mondial de l 'Eau

FAO UN Food and Agriculture Organisation

3FME 3ème Forum Mondial de l 'Eau

GWP Partenariat Global pour l 'Eau

IFM Institutions Financières Multilatérales

IWRM Gestion Intégrée des Ressources en Eau

JBIC Japanese Bank for International Cooperation

KfW Kreditanstalt fur Wiederaufbau

MIGA Multilateral Investment Guarantee Agency

OBA Output-Based Aid

OCDE Organisation pour la Coopération et le Développement Economique ODM Objectifs de Développement du Millénaire

OMS Organisation Mondiale de la Santé

ONG Organisation Non Gouvernementale

O & M Opération and maintenance

OPIC Overseas Private Investment Corporation

PPP Partenariat Public Privé

PSP Participation du Secteur Privé

RCD Recouvrement Durable des Coûts

SFI Société de financement International

UE Union Européenne

UNICEF Organisation des Nations Unies pour l'Enfance

WWC World Water Council

3WWF Third World Water Forum

ivFinancer l'eau pour tous

Abréviations & sigles

P LUS D'UNE PERSONNE SUR TROIS, DANS LE MONDE, EN CE DÉBUT de troisième millénaire, souffre dans sa vie et sa dignité du problème de l'eau. Son origine ultime est dans la négligence des hommes et leur résignation face à l'in- égalité. Elle est parmi les injustices du monde - peut-être parce que c'est d'abord une injustice faite aux femmes - une des plus silencieuses et donc une des plus difficiles à corriger. Pourtant, au moment où, à l'horizon de moins d'un demi- siècle, plus de la moitié de l'humanité est menacée de " stress hydrique » (1) , le rêve de l'eau pure pour tous unit secrète- ment l'Humanité et le groupe dont je présente ici les travaux est témoin de l'extraordinaire travail d'innombrables hommes et femmes qui s'échinent à y faire face. Il n'était pas dans notre mandat de philosopher sur ce drame mais, après bien de remarquables travaux consacrés aux aspects techniques du problème, d'explorer, semble-t-il pour la première fois, sa dimension financière. Avec les célébra- tions du millénaire et le Sommet de Johannesburg, toutes les nations membres des Nations Unies se sont engagées à réduire de moitié la proportion de sa population sans accès à l'eau et à son assainissement. Notre premier devoir était de dire les moyens financiers d'y parvenir. Tel est l'objet des pages qui suivent. Elles sont le fruit du tra- vail d'un groupe d'hommes et de femmes venus d'horizon divers. Ils ont mis dans ce travail le meilleur d'eux-mêmes, leur coeur, leur compétence et leur expérience. Rien ne leur est plus difficile - comme à moi aujourd'hui - que de mettre, parce que le temps presse, un point final à ce travail. Notre sentiment est que nous avons à peine sondé toute l'étendue du problème, que nous avons dû nous contenter d'explorer seulement ce qui est nécessaire à la tenue de nos engage- ments. Avec ses faiblesses qui sauteront aux yeux, ce rapport porte cependant un message essentiel. Le rêve de l'eau pure pour tous est réalisable. Il suffirait de prolonger de dix ans l'effort que nous nous sommes engagés à faire d'ici 2015. Extraordinaire tâche de la génération qui prend maintenant le monde en charge !Cet effort doit être celui de l'ensemble des acteurs alors qu'ils ont trop souvent tendance à se renvoyer la balle. Il s'agit d'un problème du système mondial ; il ne peut donc être résolu que si tous ses membres, villes, régions, organisations non gouvernementales, communautés civiles, services gestion- naires, entreprises, banques, organisations multilatérales, et pas seulement les États du Nord et du Sud, acceptent de changer, souvent profondément, leurs approches et chacun de redoubler d'effort. Puisqu'il s'agit de contributions financières, il faudra tout sim- plement au moins doubler celles-ci, qu'elles viennent des marchés financiers, de l'autofinancement des gestionnaires et donc des tarifs, de la contribution des institutions finan- cières, des Etats ou de l'aide publique au développement. Dans ce dernier domaine, le don devra prévaloir. Comment peut-il en être autrement ? Il s'agit, au fond, de donner à boire à nos frères. Or, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, en son article 1er, ne reconnaissait aux hommes qu'un seul devoir, celui d'"agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ». Ce doublement - au bas mot- de l'effort financier ne nous effraie pas. Le monde en est capable. Il n'aura de sens cepen- dant, et les financements ne pourront être mis en place, que si un effort équivalent est fait pour réformer la manière dont, à tous les niveaux de responsabilités - des communautés vil- lageoises jusqu'aux Nations Unies - le monde entier prend le problème de l'eau en main. Nous avons consacré à cette pré condition la première partie de nos propositions : il n'y s'agit, pour l'essentiel, que de responsabilité, de participation citoyenne, de décentralisation et de transparence. Voilà, en un mot, l'essentiel de la stratégie, en trois phases, que nous proposons à la communauté internationale, d'adopter à l'occasion du Forum de Kyoto pour les vingt-deux années qui viennent.

MICHELCAMDESSUS

Préface

v viFinancer l'eau pour tous L EPRÉSIDENT ET LES MEMBRES DUPANEL TIENNENT À EXPRIMER toute leur reconnaissance au GWP, au CME et au

3FME, qui ont mis en place ce panel, ainsi qu'aux

agences qui ont apporté leur soutien matériel. Ils remercient les différentes structures qui ont permis à leurs directeurs de laisser de côté, momentanément, un emploi du temps chargé pour participer aux réunions du Panel et pour s'occuper de son organisation. Plusieurs organismes ont bien voulu accueillir les réunions du panel, ou faciliter son organisation par d'autres moyens. Nombreux aussi ont été les individus tra- vaillant sur le financement de l'eau à l'échelle mondiale qui ont pris sur leur temps pour intervenir devant le panel ou pour lui transmettre leurs écrits. Le présent rapport en a été consi- dérablement enrichi. Les personnes dont les noms figurent en Annexe 2 ont contribué matériellement à l'élaboration du rapport. Les membres du panel expriment leur reconnaissance envers ces personnes et ces organismes. Le présent rapport demeure, néanmoins, le fruit de leur travail et ils en accep- tent la pleine et entière responsabilité.

Remerciements

L EPANELAÉTÉMISENPLACEÀL'INITIATIVE CONJOINTE DU Partenariat Mondial pour l 'Eau, du Conseil Mondial de l 'Eau et du 3e Forum Mondial de l 'Eau à Kyoto. Dans le mandat, les commanditaires invitent le Président à constituer " un panel d'experts financiers pour étudier les dif- férents moyens d'amener de nouvelles ressources financières au secteur de l'eau ». Le rapport devait présenter " de nou- velles propositions sur les éléments financiers, ainsi que sur les conditions qui pourraient faciliter l'arrivée de ces nouvelles ressources ». Créé à la fin de l'année 2001, le panel comprend 20 person- nalités occupant de hautes fonctions dans les gouverne- ments, les ministères des finances, les agences internationales de développement financier, les banques commerciales et les organismes de financement, les compa- gnies des eaux, et les organisations non gouvernementales intervenant dans le secteur de l'eau, ainsi que quelques pro- fessionnels indépendants de premier plan. Plusieurs membres ont tenu à nommer des suppléants parmi leurs collègues afin d'assurer une parfaite continuité dans la représentation. Une liste exhaustive des membres titulaires et des suppléants figure ci-après. D'autres spécialistes, également cités ci- après, ont été invités à aider le panel dans son travail. Le panel a tenu sept réunions plénières en 2002 et début

2003, à Paris (deux fois), à Manille, à Washington, à La Haye,

à Johannesburg et à Londres. Figuraient habituellement à l'ordre du jour des exposés et des témoignages de spécialistes de l'eau et des finances et qui concernaient des thèmes locaux ou généraux. Figuraient également des discussions internes au panel. Outre leur participation aux sept réunions plénières, le Président, différents membres du Panel et des personnes soutenant l'action du Panel ont assisté à des réunions sur des sujets liés à l'eau et au financement. Ces dernières années ont été marquées par de nombreuses conférences et publications sur la problématique mondiale de l'eau ; le panel n'a pas souhaité les reproduire, ni revenir sur des sujets qui font déjà l'objet d'un consensus à l'échelle

internationale. Le présent rapport reconnaît les grands jalonsqui ont marqué la construction du consensus, présente une

synthèse de la situation actuelle et donne la vision des membres du panel sur les origines des problèmes actuels, avant de présenter leurs propositions. Il ne remet pas en ques- tion l'appréciation communément acceptée des besoins financiers du secteur de l'eau au niveau mondial, et il ne s'est pas livré lui même à des estimations nouvelles. Le panel a considéré que sa responsabilité première était de répondre à la question : comment trouver les ressources financières nécessaires pour atteindre les deux Objectifs du Millénaire visant la desserte en eau potable saine et l'assai- nissement. Il pense néanmoins que de tels objectifs ne peu- vent être séparés de l'examen des besoins financiers des différentes activités du secteur de l'eau. Ainsi, toutes les uti- lisations de l'eau sont prises en compte, qu'il s'agisse des eaux domestiques, de l'assainissement, de la collecte et du traitement des eaux usées, de l'irrigation et du drainage, de l'utilisation des eaux industrielles, de l'énergie hydraulique ou de la navigation etc. Sa mission inclut également les questions de gestion des ressources, notamment celle des nappes sou- terraines et des bassins fluviaux, petits et grands, la préven- tion des crues, la sauvegarde de l'environnement, le recueil des données, les prévisions climatiques, etc. Cela étant posé, ce rapport ne prétend nullement être exhaustif dans ses pro- positions, qui ont été limitées essentiellement par le temps dont le panel a disposé. Le rapport comprend ainsi une étude relativement détaillée des secteurs de l'eau et de l'assainisse- ment, alors que d'autres domaines sont moins approfondis. S'agissant des régions géographiques, le rapport s'intéresse principalement aux pays en voie de développement ou de transition en Amérique latine, dans les Caraïbes, en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, en Océanie, en Europe de l'Est et Europe Centrale, et dans l'ancienne Communauté des états indépendants. Par " mondial », on entend donc les régions citées ci-dessus.

Le Panel :

mandat, composition et fonctionnement vii

Pourquoi l'eau

La création du panel et l'élaboration des propositions qui sui- vent ont pour origine la conviction que l'eau représente l'un des principaux enjeux de notre temps. Cette conviction s'ap- puie sur plusieurs éléments. Tout d'abord, l'accès à l'eau constitue un droit et un besoin fondamental. La Commission des Nations Unies sur les droits économiques, sociaux et culturels a récemment déclaré 2 " Le droit des hommes à l'eau est indispensable à une vie dans la dignité humaine. Elle constitue un préalable au respect des autres droits de l'homme ». Deuxièmement, même si l'eau n'est pas l'unique objet de la Déclaration du millénaire, elle est essentielle à la réalisation des autres objectifs, qui concernent la pauvreté, la santé, l'éducation et l'égalité des sexes. Pour ne citer que deux exemples, l'installation de toilettes séparées pour les garçons et les filles constitue, dans de nombreuses sociétés, un préa- lable à la poursuite de l'instruction des filles ; de même, l'exis- tence de toilettes privées ou d'un point d'eau dans les maisons ou près des maisons aurait une incidence majeure sur la vie de millions de femmes ; et l'irrigation est et sera de plus en plus indispensable à l'augmentation de la production ali- mentaire destinée à une population mondiale croissante Troisièmement, l'importance de l'eau n'a pas été suffisam- ment reconnue par le passé, lorsqu'on compare avec d'autres secteurs. Le coût de cet oubli prolongé, qui s'est alourdi avec les années, est maintenant mieux compris. Quatrièmement, on sait que l'accès à une eau propre et à des services d'assainissement, améliore de façon notable la santé publique, tout comme l'amélioration des techniques d'éva- cuation et de traitement des eaux usées. Lorsqu'ils sont de mauvaise qualité, l'eau et les services d'assainissement figu- rent parmi les premières causes de maladies telles que la diar- rhée (4 milliards de cas chaque année, dont 2,2 millions sont

mortels) ; les vers intestinaux (qui touchent 10 % de la popu-lation des pays en voie de développement) ; la cécité liée au

trachome (6 millions de cas) ; le choléra (90 épidémies s'étant déclarées depuis 1996) et la bilharziose (200 millions de per- sonnes infectées) 3 . L'obligation de transporter l'eau sur des distances importantes et l'attente aux points d'eau font perdre du temps et des forces, notamment aux femmes et aux enfants, aux dépens des activités en famille, de l'éducation etquotesdbs_dbs32.pdfusesText_38
[PDF] BULLETIN OFFICIEL DES ARMÉES. Édition Chronologique n 12 du 24 mars PARTIE TEMPORAIRE Armée de l'air. Texte 12

[PDF] d une gestion inclusive» qui a reçu l appui financier du Gouvernement des Pays-Bas pour la période allant de d aout 2015 à juillet 2018.

[PDF] et un vecteur important de partenariat. C est le cas dans près de 80 pays dans lesquels l AFD opère pour le compte de l Etat

[PDF] rihab coaching Espace d intervision de coachs

[PDF] BULLETIN OFFICIEL DE POLE EMPLOI

[PDF] Votre présence parmi nous témoigne de l esprit d ouverture, d échanges d expériences et de coopération qui nous anime tous.

[PDF] ANNEXE B : Cahier des charges de la prestation «conseil en ressources humaines»

[PDF] Propulsion. Propulsez vos gestionnaires vers l excellence! OBJECTIFS DU PROGRAMME

[PDF] I. Renseignements généraux

[PDF] DÉCISION Nº1.059 du 14 novembre 2007

[PDF] 1.2.2. Les initiatives en faveur de l annulation de la dette des pays pauvres

[PDF] BROCHURE D INFORMATION. Examen professionnel de catégorie B Accès au grade de secrétaire de documentation de classe supérieure

[PDF] RAPPORT RELATIF AUX TRAVAUX DE COMMISSARIAT AUX COMPTES DE L EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2011

[PDF] Management de la Santé et de la Sécurité au Travail retours d expériences

[PDF] MARCHE PUBLIC DE SERVICE. SOUSCRIPTION DE POLICES D ASSURANCES Risque santé