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TENDANCES RÉCENTES DU COMMERCE INTERNATIONAL ET ÉVOLUTION DES POLITIQUES 1 INTRODUCTION : REPRISE DE LA PRODUCTION ET DU COMMERCE AU NIVEAU MONDIAL



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I ÉVOLUTION DU COMMERCE

ET DES POLITIQUES COMMERCIALES

A TENDANCES RÉCENTES DU COMMERCE

INTERNATIONAL ET ÉVOLUTION DES POLITIQUES

RAPPORT SUR LE COMMERCE MONDIAL 2004

2 A TENDANCES RÉCENTES DU COMMERCE INTERNATIONAL ET

ÉVOLUTION DES POLITIQUES

1. INTRODUCTION : REPRISE DE LA PRODUCTION ET DU COMMERCE AU

NIVEAU MONDIAL

La croissance de la production et du commerce dans le monde a connu au second semestre de 2003 une vive

accélération qui s"est traduite par une hausse moyenne de 2,5 pour cent du PIB mondial et de 4,5 pour cent des

exportations de marchandises. Il s"agit d"une amélioration plus forte que prévu par rapport à l"année précédente,

même si la croissance du commerce est restée inférieure à la moyenne enregistrée durant les années 90. Ces

résultats annuels ont subi l"influence défavorable d"une combinaison de facteurs inhabituels et temporaires et

de faiblesses structurelles à plus long terme dans un certain nombre de grandes puissances économiques (en

particulier l"état du système bancaire au Japon et les marchés du travail en Europe occidentale). L"un de ces

facteurs temporaires a été l"apparition du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en Asie de l"Est. Bien que

l"épidémie de SRAS soit restée limitée par rapport à celles du paludisme et du SIDA, elle a eu des conséquences

dramatiques à court terme sur le mouvement des personnes et le secteur touristique dans la région.1

La montée

des tensions ayant abouti au conflit militaire en Iraq a fait reculer la confiance des consommateurs et des

entreprises dans de nombreuses régions au premier trimestre. Dans les pays de l"OCDE, l"indicateur précurseur

composite (entreprises) est descendu à son plus bas niveau en mars 2003, avant d"entamer une remontée en

mai. Les grandes places boursières ont suivi la tendance avec une baisse accentuée jusqu"en mars, suivie d"une

reprise et d"une expansion marquée jusqu"à la fin de l"année.

L"épidémie de SRAS ayant été jugulée et l"action militaire ouverte ayant pris fin en Iraq, l"économie mondiale

a repris de la vigueur au troisième trimestre, avec un fort rebond du commerce des biens et des services, tant

aux États-Unis qu"en Asie de l"Est.

La croissance modérée de la production mondiale a empêché une amélioration de la situation de l"emploi dans

la plupart des régions. Ce phénomène n"est pas surprenant, car les indicateurs de l"emploi sont généralement

à la traîne lors des reprises conjoncturelles. Il faut plusieurs trimestres de croissance forte et soutenue de la

production pour que soient observés des gains en matière d"emploi et une réduction du chômage.2

La croissance

rapide de la productivité aux États-Unis a aussi contribué à l"absence d"amélioration au niveau de l"emploi.

Dans la plupart des régions, les politiques monétaires et budgétaires ont été expansionnistes, de sorte que

les déficits budgétaires se sont creusés et que les taux d"intérêt ont baissé ou sont restés faibles. En ce qui

concerne les grands pays développés, le déficit budgétaire est passé, entre 2002 et 2003, de 3,4 à 4,9 pour

cent du PIB aux États-Unis, de 2 à 2,7 pour cent dans l"Union européenne et de 7,1 à 7,4 pour cent au

Japon. Les taux d"intérêt, notamment à plus long terme, ont enregistré une baisse sensible dans tous les pays

développés. La forte progression des agrégats monétaires dans ces pays, ajoutée à un renforcement de la

confiance sur les marchés sud-américains, a entraîné une amélioration de la cote de crédit de nombreux pays

en développement. Les écarts de rémunération des marchés émergents ont donc chuté à partir de la fin de

2002, ce qui a réduit le coût du service de la dette pour bon nombre de pays en développement.

Les faits exceptionnels concernant les taux de change en 2003 sont, entre autres, la hausse de l"euro et,

dans une certaine mesure celle des autres monnaies de l"Europe occidentale et du yen par rapport au dollar

des États-Unis.3

Cette évolution est généralement considérée comme positive en raison des déséquilibres

affichés par les comptes courants au début de 2003. Toutefois, certains observateurs jugent insuffisantes son

I ÉVOLUTION DU COMMERCE ET DES POLITIQUES

COMMERCIALES1

Selon l"OMS (2004), 8 096 personnes ont été infectées par le SRAS et 774 en sont mortes entre le 1er novembre 2002 et le

31 juillet 2003.

2

L"OIT (2004) signale une baisse du chômage dans les économies en transition et en Asie du Sud-Est. Toutefois, le chômage a

progressé en Afrique et au Moyen-Orient. En Asie du Sud, le taux de chômage régional est resté inchangé en 2003 par rapport

à l"année précédente. La CEPAL (2003) indique une légère augmentation du taux de chômage en Amérique latine pour 2003,

tandis que l"OCDE (2003a) signale un accroissement moyen du chômage en Amérique du Nord et en Europe occidentale.3

Les autres monnaies qui se sont appréciées en 2003 sont le dollar canadien, la couronne tchèque, le forint hongrois et le rand

sud-africain, qui ont tous gagné plus de 10 pour cent par rapport au dollar.

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ET DES POLITIQUES COMMERCIALES

A TENDANCES RÉCENTES DU COMMERCE

INTERNATIONAL ET ÉVOLUTION DES POLITIQUES

RAPPORT SUR LE COMMERCE MONDIAL 2004

3

ampleur et sa structure par rapport à l"ampleur et à la structure régionale des déséquilibres courants. Malgré

la dépréciation du dollar, le déficit courant des États-Unis a continué de se creuser au cours de l"année, pour

atteindre 542 milliards de dollars en 2003, ce qui représente 4,9 pour cent du PIB national et près de 6 pour

cent du commerce mondial des biens et services. Le financement de ce déficit s"est fait sans heurts en 2003,

comme l"indique le bas niveau des taux d"intérêt aux États-Unis. Durant l"année 2003, il a été de plus en

plus transféré à différentes banques centrales asiatiques, qui ont accru leurs réserves de change plutôt que

d"apprécier leur monnaie par rapport au dollar.

Après avoir vigoureusement soutenu les courants d"échanges internationaux durant la seconde moitié des

années 90, les flux mondiaux d"IED sont restés à peu près stables aux alentours de 600 milliards de dollars

en 2003, c"est-à-dire leur niveau le plus bas sur cinq ans enregistré en 2002. 4

Les flux d"IED vers les pays en

développement, à l"exclusion de la Chine, ont baissé pour la troisième année consécutive en 2003, descendant

au-dessous de 100 milliards de dollars pour la première fois en huit ans. Toutefois, les flux de capitaux - autres

que l"IED - vers les pays en développement ont progressé. On estime que les flux de capitaux privés vers les

marchés émergents des pays en développement ont augmenté principalement en raison de l"accroissement

des investissements de portefeuille et des crédits consentis par les banques commerciales et les institutions non

bancaires. 5

Dans le passé, les flux d"IED vers les économies en transition étaient généralement dirigés vers les

pays en cours d"adhésion à l"UE, mais en 2003, ils ont crû plus rapidement à destination des pays de la CEI que

vers les pays destinés à adhérer à l"UE en 2004. L"allégement de la dette au titre de l"Initiative en faveur des pays

pauvres très endettés (HIPC) a encore progressé, pour toucher 26 pays à la fin de 2003. L"endettement de ces

pays sera réduit au cours du temps d"environ 50 milliards de dollars (sur la base de la valeur nette actuelle).

6

En dépit d"une forte expansion monétaire dans les pays développés et dans de nombreux pays en développement,

les pressions inflationnistes intérieures ont été maîtrisées grâce à une progression modérée de l"activité économique

mondiale. Les prix en dollars des produits faisant l"objet d"échanges internationaux ont toutefois augmenté de

11 pour cent en 2003, soit la plus forte hausse depuis 1995. Les prix des combustibles - en hausse de 16 pour

cent - ont été dopés par des pénuries d"approvisionnement temporaires liées au conflit au Moyen-Orient et à

l"agitation sociale au Venezuela. Plusieurs éléments nouveaux sur le plan de la demande ont aussi contribué à

renchérir l"énergie. La demande de pétrole en Chine a progressé de 11 pour cent en 2003, ce qui a représenté plus

du tiers de l"accroissement de la demande mondiale, estimé à 2 pour cent. Les importations pétrolières nettes ont

augmenté de 30 pour cent et ont représenté 38 pour cent de la demande intérieure en 2003. Aux États-Unis, la

conjugaison d"une demande en hausse et d"une production intérieure en baisse a entraîné une augmentation de

7,5 pour cent des importations de pétrole brut.

7 En d"autres termes, le commerce international a continué de jouer

un rôle croissant sur les marchés mondiaux de l"énergie, soutenant l"essor rapide des exportations de combustibles

enregistré au cours des dernières années par l"Afrique et les économies en transition.

En 2003, les prix des produits de base autres que les combustibles sur les marchés du disponible ont augmenté de

7 pour cent en moyenne, avec une hausse de 12 pour cent pour les métaux. Les prix des produits manufacturés

ont évolué de façon très différente selon les régions en raison de la fluctuation des taux de change. Les prix

en dollars des produits manufacturés exportés par l"Allemagne et les autres pays européens ont augmenté

beaucoup plus vite que ceux des produits exportés par les États-Unis ou les pays asiatiques. 8

On estime qu"ils ont

progressé de près de 10 pour cent en moyenne, enregistrant ainsi leur première hausse annuelle depuis 1995.

L"une des raisons pour lesquelles la hausse des prix n"a pas été aussi forte dans le secteur manufacturier que dans

les autres secteurs est que les prix des produits électroniques ont régulièrement baissé en 2003.

Les produits manufacturés représentent de loin la plus grosse part (environ 75 pour cent) du commerce mondial

des biens et services, alors que le secteur manufacturier ne représente qu"environ 20 pour cent du PIB mondial.

4

CNUCED, communiqué de presse du 12 janvier 2004, "Amorce d"une reprise de l"investissement étranger direct en 2003».

5

Institute of International Finance, Inc, 15 janvier 2004, "Capital flows to emerging market economies».

6 Renseignements tirés de la Banque mondiale, News, 23 janvier 2004. 7

IEA, Oil Market Report, 11 février 2004 (www.oilmarketreport.org) et US Department of Commerce News, US International

Trade in Goods and Services, décembre 2003.

8

En 2003, les prix à l"exportation des produits manufacturés ont augmenté de 20 pour cent en Allemagne, contre 0,4 pour

cent aux États-Unis et 3,7 pour cent au Japon.

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A TENDANCES RÉCENTES DU COMMERCE

INTERNATIONAL ET ÉVOLUTION DES POLITIQUES

RAPPORT SUR LE COMMERCE MONDIAL 2004

4

Le segment le plus dynamique du commerce international de ces produits durant les années 90 a été celui

du matériel de bureau et de télécommunication, avec une progression en dollars de 10 pour cent par an, soit

deux fois plus que le commerce total des produits manufacturés. En 2000, la part du matériel de bureau et

de télécommunication dans le commerce mondial dépassait de 12,1 pour cent celle des produits agricoles,

des produits chimiques ou des produits de l"industrie automobile. Depuis que la bulle des technologies de

l"information a éclaté au début de 2001, le commerce international des ordinateurs 9 , des semi-conducteurs 10

et du matériel de télécommunication a marqué le pas par rapport à celui des produits manufacturés. Malgré le

redressement des ventes mondiales d"ordinateurs, de semi-conducteurs et de matériel de télécommunication, la

progression en dollars du commerce du matériel de bureau et de télécommunication est restée inférieure à celle

du commerce mondial en 2003. C"est en partie à cause de la fin de l"essor des technologies de l"information

que le volume du commerce international a moins augmenté que le PIB en 2001 et que l"excédent habituel de la

croissance du commerce sur celle de la production a été exceptionnellement faible en 2002 et 2003.

On illustre souvent la tendance à la mondialisation par l"excédent de la croissance du commerce (biens et

services) sur celle de la production et par une augmentation plus rapide de l"IED que de l"investissement en

capital fixe au niveau mondial. Depuis la récession de 2001, ces deux indicateurs révèlent un ralentissement

- au moins temporaire - du processus de mondialisation. Le ratio du commerce au PIB mondial a baissé en

2001 et ne s"est que légèrement redressé ensuite. Les flux d"IED se sont taris après l"éclatement de la bulle des

technologies de l"information et la crise boursière de 2001. En conséquence, le ratio de l"IED à l"investissement

brut en capital fixe a été ramené à 11 pour cent, après avoir été multiplié par cinq entre le début des années

90 (4 pour cent) et 2000 (20 pour cent) (graphique IA.1).

Une comparaison des ratios du commerce

(exportations plus importations) au PIB par région révèle que la faiblesse du ratio du commerce dans la production a été générale au cours des trois dernières années. Dans bien des cas, cette stagnation du ratio commerce/PIB est due à des évolutions nationales contrastées. Durant la période

2000-2003, les exportations des États-Unis ont

reculé, tandis que leurs importations ont continué de progresser parallèlement à la production, ce qui a entraîné une quasi-stagnation du ratio du commerce au PIB. Dans les pays du MERCOSUR, les exportations ont vivement progressé, tandis que les importations ont fortement baissé par rapport à la production, de sorte que le ratio moyen du commerce au PIB est resté stationnaire durant la période 1997-2003. Les cinq pays en développement d"Asie les plus touchés par la crise financière de 1997 ont connu une croissance de leurs exportations si vigoureuse entre 1996 et

2000 que même la reprise - modérée - de leurs

importations n"a pu empêcher un accroissement du ratio du commerce à leur PIB. La baisse de la

production enregistrée en 2001 dans le secteur des technologies de l"information a entraîné un fléchissement

du ratio des exportations aussi bien que des importations au PIB. À la suite d"une nette progression du ratio

des exportations et de celui des importations au PIB de l"UE entre 1992 et 2000, les deux chiffres sont restés

à peu près stables entre 2000 et 2003. Au Japon, ils ont régressé en 2001, mais ont connu ensuite une reprise

Graphique IA.1

Ratio du commerce au PIB mondial et ratio des flux d"IED à l"investissement en capital fixe mondial,

1990-2003

(Pourcentage) Source: Banque mondiale, Indicateurs du développement dans le monde; CNUCED, Rapport sur l"investissement dans le monde; et estimations de l"OMC.

05101520253035

1990 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 2003

Commerce/PIB

IED/Investissement

9

Gartner Dataquest, communiqué de presse, 14 janvier 2004, indique que les ventes d"ordinateurs personnels ont progressé

de près de 11 pour cent pour atteindre 168,9 millions d"unités en 2003. 10

La Semiconductor Industry Association (SIA) a annoncé le 2 février 2004 un accroissement des ventes mondiales de semi-conducteurs

de 18,3 pour cent à 166,4 milliards de dollars en 2003. Ce chiffre avait culminé à 204 milliards de dollars en 2000.

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RAPPORT SUR LE COMMERCE MONDIAL 2004

5

modérée; en 2003, le ratio du commerce à la production du pays a atteint 10,5 pour cent, soit 1 demi-point

de plus qu"en 2000. La Chine, en revanche, est le seul pays qui a continué à enregistrer une forte croissance du

ratio de ses exportations et de ses importations durant la période 2000-2003, ce qui tient à l"ouverture accrue

de son économie et au rôle qu"elle a joué dans l"essor du commerce mondial au cours des trois dernières

années (graphique IA.1 de l"Appendice).

Évolution générale du commerce en 2003

Une analyse préliminaire de l"évolution générale des courants d"échanges internationaux en 2003 révèle les

éléments suivants :

• Après une très lente progression au premier semestre de 2003, la croissance du commerce mondial s"est

sensiblement accélérée au second semestre, pour atteindre un taux réel moyen de 4,5 pour cent sur

l"ensemble de l"année.

• L"accélération du commerce en 2003 a été beaucoup plus forte en valeur nominale (dollars) qu"en valeur

réelle. La valeur en dollars du commerce mondial des marchandises a augmenté de 16 pour cent, et les prix

moyens en dollars ont progressé de 10,5 pour cent.

• L"évolution des prix en 2003 s"est inversée de façon marquée par rapport à la tendance à la baisse observée

depuis 1995. Toutefois, malgré le redressement des prix en dollars, la moyenne des prix du commerce en

2003 a été inférieure à celle de 1995.

• Les hausses de prix en 2003 sont principalement imputables à l"augmentation des prix des produits de base

- notamment les combustibles (16 pour cent) et les métaux (12 pour cent) - et aux fluctuations des taux

de change, notamment la hausse de l"euro par rapport au dollar.

• En 2003, la croissance du commerce des marchandises a été sensiblement différente selon les régions.

La plus forte croissance annuelle des exportations en valeur a été constatée dans les grandes régions

exportatrices de combustibles telles que les économies en transition (CEI) et l"Afrique. Les exportations

en dollars de l"Europe occidentale, de l"Asie et du Moyen-Orient ont légèrement dépassé la moyenne

mondiale. Cette similarité entre les trois régions cache des évolutions assez divergentes en ce qui concerne

les prix et les volumes. Alors que la progression des exportations de l"Europe occidentale est presque

entièrement due aux taux de change, plus des deux tiers de la croissance des exportations de l"Asie peuvent

être attribués à une progression en volume. En revanche, l"augmentation nominale des exportations du

Moyen-Orient vient essentiellement (pour les deux tiers) de la hausse des prix du pétrole.

• En 2003, la plus faible croissance des exportations en dollars a été enregistrée en Amérique du Nord et en

Amérique latine.

• Avec le Moyen-Orient, ces deux régions ont aussi enregistré une croissance nominale des importations plus

faible que toutes les autres. Les économies en transition, l"Europe occidentale, l"Asie et l"Afrique ont été les

régions où la croissance des importations a été supérieure à la moyenne mondiale. Le commerce de la Chine

s"est de nouveau démarqué, avec une croissance de 40 pour cent des importations. Pour la première fois en

plus de 50 ans, les importations de la Chine ont dépassé celles du Japon. Si l"on combine les importations et

les exportations, le commerce total des marchandises de la Chine a presque égalé celui du Japon en 2003.

• Le commerce des services commerciaux, qui représente environ le cinquième du commerce mondial

des biens et services, a progressé de 12 pour cent en 2003, c"est-à-dire moins vite que le commerce

des marchandises. Au cours des deux années précédentes (2001 et 2002), il avait mieux résisté que le

commerce des marchandises au ralentissement de l"économie mondiale.

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6

2. COMMERCE RÉEL DES MARCHANDISES ET ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION

EN 2003

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