[PDF] DÔPEU Autrefois au Lineau s'ils sont programmés





Previous PDF Next PDF



DÔPEU Autrefois au Lineau

s'ils sont programmés pour fuir les zones inondées et donc anoxiques rien ne leur de les voir éternuer et se toiletter d'un air offensé



«Première»: drame évité de justesse aux Douves-Blanches (Val d

24 févr. 1975 Profitant du trou ainsi pratiqué



LAVOISIER ET LA COMPOSITION DE L’AIR - Lumni

mercure et constate que le volume d’air de la cloche (à droite sur le dessin) a diminué de 014 litre Le gaz restant dans la cloche ne permet plus la combustion d’une bougie b Il place ensuite l’oxyde de mercure dans une autre cornue et le chauffe: il récupère ainsi 219g de mercure et 014 litre d’un gaz qui stimule la flamme



Académie Créteil Niveau

Une première approche de la composition de l’air avec l’expérience de Lavoisier Partie du programme : A- De l’air qui nous entoure à la molécule Connaissances : L’air est un mélange gazeux composé d’environ 80 de diazote et 20 de dioxygène Le dioxygène est nécessaire à la vie



Dossier CRPE : L'air

a) Les propriétés de l'air L'air comporte quelques propriétés que l'on peut étudier à l'école primaire et au collège L'air est de la matière** (donc il possède les propriétés de la matière) L'air est un gaz (donc il possède les propriétés de l'état gazeux) L'air est un gaz particulier (donc il a des propriétés spécifiques



Chapitre 17 : La pression - AlloSchool

La force exercée par l’air (la pression atmosphérique) sur la surface libre du mercure dans le bac empêche le tube de se vider qui contient alors une colonne de mercure de 76 cm de hauteur Cette colonne de 76 cm de mercure Hg représente la valeur de la pression atmosphérique normale c'est-à -dire au niveau de la mer Remarques :



CORRIGÉ - Séance 2 - L'initiation à la chevalerie

1 Qui sont les personnages de ce roman ? Le personnage principal est Perceval jeune noble du Pays de Galles élevé par sa mère loin de la cour et des traditions de la chevalerie Dans ce passage il rencontre des chevaliers de la cour du roi Arthur et découvre ce que c’est que d’être chevalier 2



LA PROFONDEUR APPELLE LA PROFONDEUR - Branham Message

Il a créé la terre et lui a commandé de produire l'arbre et la terre a appelé jusqu'à ce que l'arbre soit sorti Avant qu'il y eût une nageoire sur le dos d'un poisson il n'y avait point d'eau pour qu'il puisse y nager La raison pour laquelle il a une nageoire est qu'il y avait de l'eau pour qu'il puisse y nager et l'utiliser Tout



1 Expérience 1 : tour de magie avec une pièce de monnaie

La constante est appelée indice de réfraction relatif de l’air par rapport au plexiglas Elle dépend des caractéristiques du plexiglas et de l’air et de la couleur de la lumière 5 Indice de réfraction Lois de Snell-Descartes a) Indice de réfraction relatif d’un milieu 2 par rapport à un milieu 1 : n 2/1



REPERTOIRE DE COMPTINES 1ARTICULER ET MIEUX PRONONCER

Il saute en l’air Ils ne sont pas dans la mare Crapaud s’il te plaît surveille le fourneau Retombe sur le derrière Crie le canard J’ai mal au dos Ne faites pas tant de bruit Crapaud s’il te plaît coupe le pain Ils sont ici J’ai mal à la main Dans leur nid Crapaud dresse la table pour le dîner ! Dit la souris J’ai mal



Paroles sur l’air de « Santiano » de Hugues Aufray « Unis

Paroles sur l’air de « Santiano » de Hugues Aufray « Unis pour dire Merci ! » Il s’appelle Corona il chamboule le monde Corona on est contre toi ! Restons chez nous on s’occupe autrement Face à toi il faut êtreee prudents Tenons Le Cap et restons chez nous Corona On est contre toi ! Tous ensemble avec d’la volonté



Préparation au Niveau 4 Cours 5 Les limites de la - FFESSM

1 La plongée à l’air Le Plongeur respire de l’air composé de 79 d’azote (N2) + 21 d’oxygène (O2) Respirés en profondeur (sous pression) l’azote et l’oxygène peuvent être toxiques pour le plongeur Il risque alors un accident biochimique C’est la pression partielle de ces gaz qui nous indique leur toxicité



ÉLÉMENTS D'ANATOMIE ET D'HISTOLOGIE DU SYSTÈME RESPIRATOIRE

L'air passe de l'atmosphère dans les poumons en raison d'une différence de pression gazeuse et l'inspiration a lieu L'air poursuit son mouvement dans les poumons tant qu'il existe une différence de pression LES MUSCLES INSPIRATOIRES ACCESSOIRES les muscles inspiratoires accessoires contribuent également à l'augmentation du volume de la



LE VOCABULAIRE DE L’ORCHESTRE - Abbaye aux Dames

vent c’est la combinaison de doigts sur les clefs ou les pistons > Embouchure : Partie de l’instrument dans lequel soufflent les musiciens jouant de la flûte traversière ou d’un instrument de la famille des cuivres L’air dirigé d’une certaine manière contre le métal va lui permettre de produire le son > Entracte :



Searches related to il s`appelle nédou sur l`air de savez filetype:pdf

a un objet qu’on porte sur le nez b un objet qu’on porte sur la tête c un objet qu’on utilize pour manger de la soupe d un objet qu’on porte quand il fait froid 1 “Bu” est le participe passé de l’infinitif a manger b consommer c prendre d boire 1 Il a reposé la tasse veut dire a il a dormi avec la tasse b

Autrefois au Lineau

Le petit village. Les gens. Leur parler.

Leurs propos. Leurs animaux.

Souvenirs d'enfance.

piè*r ê louizête dôpeu

TOME 2

Pierre DUPUY

2 l lâ masculin, lâse féminin : fatigué.

tou son lâ qui signifie : tout son saoul. l'a méJé tou son lâ (Il a mangé tout

son saoul) ne signifie point qu'il a mangé jusqu'à en être écoeuré, mais qu'il a mangé à

sa suffisance.

i krê bé k'a n'an a tou son lâ de chô kréty(éin) (Je crois bien qu'elle en a

tout son saoul de cet individu) disait-on d'une épouse manifestement excédée par son mari. labâche féminin : Ixode nommé aussi : Tique, Ixodes Ricinus, Acarien. Elle est munie d'un rostre, garni d'épines inclinées obliquement de la pointe vers la tête de l'animal. Cette disposition fait que ce rostre pénètre facilement dans la peau et ne peut être arraché ensuite. Il permet à la tique de se gorger du sang de son hôte tout à loisir. Et, en plus, elle lui inocule en même temps de sinistres maladies comme la leptospirose ou la tularémie. Un de ses hôtes privilégiés est le hérisson, entre les épines duquel elle se loge et d'où elle ne pourrait être délogée, même si sa morphologie permettait au porteur de s'y gratter. Elle parasite aussi, à l'occasion, les humains et les chiens. Ces derniers les éliminent assez bien en se grattant dés qu'ils sentent la piqûre. Mais le parasite trouve toujours quelque coin que l'animal ne peut disait-on. Alors on les badigeonnait de pétrole et elles crevaient. En l'absence de soins, la nécrose des tissus de l'hôte environnant la piqûre, finissait par provoquer leur chute. Mais si on tentait de les arracher, la tête se séparait du reste du corps entraînant des douleurs et des infections parfois très graves. On la nommait encore Ricin en 1870 et elle doit ce nom à PLINE, qui nommait indistinctement ricinus la tique et une graine oléagineuse donnant une huile nommée cici. labourâ : labourer. Dans mon enfance mon père labourait avec la braban (Charrue à deux socs, voir ce mot) Le soc creusait le sy'in (Sillon) avec un fond plat la raille et un épais ruban de terre retournée l'orlyaille Il arrivait parfois qu'un incident vienne perturber ce programme bien lisse, et que le soc passe trop haut, voire au-dessus du sol, laissant une partie mal labourée qu'on nommait un ékréti ou un ékrè* voir ce mot. Et le laboureur, méticuleux, tirait alors à grand peine sa charrue en arrière, tout en demandant à l'attelage de reculer juste assez, pour accompagner sa manoeuvre, et pas trop, pour ne pas s'emmêler les pattes dans les tré

(Chaînes d'attelage) Après, il pouvait repasser le soc sous l'ékrè* Et ce n'était pas

chose facile, si on en juge par le nombre de jurons qui pouvaient être proférés à cette occasion. 3 labourou masculin : laboureur, il n'y a pas de féminin, car pas de laboureuses. lâcHê ou âcHê masculin : Lombric ou ver de terre. Ainsi on pouvait

entendre dire oute din chô lacHê ou encore oute din cHel'âcHê (Enlève donc

ce lombric) Quelques émigrés prononçaient lêcHe mot que, émigré à mon tour, j'ai

retrouvé bien plus tard, dans la Vienne, même dans des bouches non patoisantes, avec l'expression "Tu es fin comme une "lèche"» trempé, les lombrics sont sortis). En effet ces malheureux animaux, lors des grandes pluies, comme pris de panique collective, sortent de la terre et cherchent refuge sur des endroits plus secs, où ils périssent par dessèchement, dés que la pluie cesse. Car, s'ils sont programmés pour fuir les zones inondées et donc anoxiques, rien ne leur permet, apparemment, de retrouver, ensuite, une terre habitable pour eux. laboureurs, car ils en tronçonnaient plus d'un pendant les labours ! lakâ : laper, boire en puisant le liquide avec des petits coups du bout de la langue un peu courbée en cuiller, comme font les chiens et les chats. Les chiens utilisent certes, leur bout de langue, un peu en cuiller, mais les chats ne m'ont jamais laissé les regarder de près. Peut-être l'auraient-ils fait si je ne leur avais jamais appuyé sur la nuque, pendant qu'ils chapardaient du lait, dans le seau où on rassemblait le lait de la traite, dans l'écurie. Mais comment résister au plaisir de les voir éternuer et se toiletter d'un air offensé, avant de recommencer leur larcin, un peu plus tard. lanbinâ : lambiner, mettre beaucoup de temps à faire son travail, tarder à commencer ce qu'on veut faire, être indolent. lanbineri féminin pluriel : lenteur, nonchalance. landâ masculin : landier, chenet à haute tige, pourvu d'un crochet latéral et d'un panier au sommet. Un de mes arrière-grands-pères, forgeron, en avait fait, pour sa famille, deux magnifiques, qui ont été conçus pour qu'on puisse s'installer confortablement pour dîner au coin du feu. Ils ont, en bas, la longue barre qui longe le foyer et supporte les bûches. Puis, en avant du foyer, une haute tige verticale, avec des crans qui permettaient de régler la hauteur d'une barre qu'on installait d'un landier à l'autre, sur deux larges crochets. En principe elle aurait dû servir de broche, mais on ne l'utilisait, chez nous, qu'à porter le linge à sécher pendant l'hiver. Elle était aussi utile pour poser ses pieds, jambes allongées, afin de savourer sans se brûler, la douceur du feu de la cheminée. Pour le séchage du linge, un anneau situé près du haut de chaque chenet permettait d'installer une autre barre d'un chenet à l'autre, en cas de besoin. En haut de chaque barre verticale il y avait une écuelle de métal dont les bords

étaient prolongés et surélevés pour former une sorte de panier, le tout étant conçu

pour recevoir aisément une assiette. En dessous, deux petits récipients de même forme étaient faits pour qu'on y mette des verres, et ils étaient situés à bonne distance des flammes, de manière à ce que du bon vin y tiédisse juste assez pour en exalter les arômes. 4 L'un des deux landiers avait un récipient supplémentaire de taille intermédiaire entre les petits et les grands. Il était réservé au chef de famille pour qu'il y garde la

bouteille de vin et la conserve à bonne tiédeur, car on sait les dégâts qu'un vin glacé

peut provoquer, en hiver, sur la santé du buveur. Parfois, dans les maisons des fermes, il y avait une pièce qui n'était point pavée mais qui avait un plancher bien ciré. On ne l'ouvrait jamais, sauf quelques rares fois

l'an, pour recevoir des invités, à un repas festif. Cette pièce était nommée la salle à

manger (En français dans le texte) Comme il fallait la chauffer bien fort à ce moment-là, pour honorer ses hôtes, elle avait une cheminée sans landâ Mais avec des chenet (Également en français dans le texte). La barre porteuse de bûches du

chenet était fort épaisse et prolongée du côté de la pièce par une figurine, je n'ose

5 pas dire : statue, de la couleur du bronze, bien astiquée, figurant soit des personnages humains : un homme d'un côté, une femme de l'autre, ou des animaux de vènerie, ou encore des êtres chimériques, tous réduits à une tête avec, parfois, un petit bout du buste. Nous n'en avions pas, et cela me semblait témoigner de notre déplorable indigence. Chenets ou landiers tirent leurs noms des animaux. Le chenet, en ancien français, était un petit chien. Voir cHenase Le landier était un andier en ancien français et tenait ses lettres de noblesse du gaulois anderos (taureau). lanJâ masculin : lange, quand on emmaillotait bébé, il fallait mettre d'abord le

drapè* en toile de drap, soit du chanvre ou du coton, qui était là pour récolter crotte

et pipi, car il pouvait bouillir au cours des lessives. Et, autour, on ajoutait le lanJâ de même dimensions mais en tissus plus épais et plus moelleux. Voir drapè* lane féminin : laine. lanou masculin, lanouze : laineux.

Du latin lana !

lanterne tanpête féminin : lanterne tempête dite aussi lanpe a pëtrole (Lampe à pétrole) utilisée en extérieur. Elle comprenait un réservoir métallique, surmonté d'un bec portant une mèche, dont on réglait la hauteur par une mollette ce qui, du même coup, réglait la flamme et donc l'intensité de l'éclairage. Mèche, mollette et flamme étaient protégées des courants d'air dans un large vase de verre, amovible pour permettre l'allumage, lui même protégé par des arceaux métalliques. Le tout était surmonté d'une anse métallique pour le transport et pour accrocher la lanterne au dessus des endroits où on voulait l'utiliser. Elle servait surtout le matin et le soir, dans les étables, pour soigner les animaux et traire les vaches et les chèvres. A cette époque, les lampes à piles n'avaient pas encore conquis notre domaine et

l'électrification des campagnes se faisait attendre. (Voir à louk la lanterne ô louk

lanyisin féminin : langueur, était surtout employé pour parler d'êtres débiles, plantes ou animaux dans l'expression vëni de lanyisin (Venir, croître en langueur, Il pouvait s'agir d'une culture contrariée par un sol ingrat, ou un animal chétif parce que sous alimenté. Cette expression correspond au français "Nourri de privations.» a se s'ra lêsaille péri de lanyisin (Elle se sera laissée mourir de langueur, d'anémie) Cette parole romantique était parfois bien plaisante à employer, mais, dans notre voisinage, peu de jolies personnes en venaient à cette extrèmité . i va cHeure de lanyisin (Je vais tomber de faiblesse) ou de sous alimentation, disait-on en attendant un repas qui tardait à être servi. lapin masculin lapine féminin : lapin, lapine. lapinâ : mettre ses petits au monde pour une lapine. lapinaille féminin : famille de bébés lapins issus de la même portée. Donc la fait ses petits et c'est sûr qu'elle a fait une belle nichée de lapereaux) aurait-on pu dire ! 6 lâre masculin Lierre, Hedera helix, Araliacées du nom des Aralia que nous ne connaissons que comme plantes d'appartement. Si on mâche des feuilles de lierre ça fait mousser la salive et, en plus, ça inflige une sensation d'amertume très tenace. Les feuilles de lierre contiennent de l'hédérine, qui se comporte comme une saponine, en faisant mousser l'eau (les savants disent que ça diminue la tension superficielle, comme les tensioactifs des lessives modernes) C'est pour cela que les feuilles de lierre écrasées entraient, avec les saponaires et la cendre de bois, dans la composition des lési ancêtres de la lessive, pour certains tissus fragiles. Le latin haedere se cramponner, s'accrocher " comme le lierre obscur qui circonvient le tronc et s'en fait un tuteur en lui léchant l'écorce...» a donné Hedera, nom du lierre en latin, qui est devenu ière en ancien français, ce qui a fait ensuite : le iére et l'ière puis lierre. est-ce-que notre lâre vient aussi de Hedera ? larJe masculin : 1° : stalle pour un cheval dans l'écurie, ou compartiment de l'étable, limité par deux bat-flancs et pouvant recevoir soit un, soit deux bovidés. Ces bat-flancs étaient constitués de planches épaisses, montées entre deux solides piliers de bois. Ils étaient un peu moins longs qu'une vache et à peu près aussi hauts que l'animal et on les nommait entredeu va tu trouvâ ton larje anë ou dëmou(éin) (Vas-tu trouver ta place aujourd'hui ou demain) Malheur aux égarés ! Qu'ils soient animaux à l'étable ou enfants à table dans la maison.

2° : larJe au masculin comme au féminin, est aussi l'adjectif : large

étre a son larJe (Être à son large) avoir assez d'espace pour être à son aise.

étre ô larJe (Pouvait être employé dans le même sens mais signifiait en général :

avoir beaucoup d'espace disponible autour de soi) vou z'été ô larJe ô mitan de chêle piane (Vous avez de l'espace au milieu de cette plaine) sous entendait, avec un brin d'humour, vous y êtes bien isolés. larJou féminin : largeur la grande larjou (La grande largeur) était utilisé pour nommer la longueur. Quand on voulait décrire quelque chose dont on devait prendre en considération une longueur et une largeur on devait parler de grande larJou ê larJou . Avec les objets pour lesquels on ne pouvait mesurer que la longueur, comme une corde ou un fil, on utilisait la linJou de préférence. late féminin : voliges, petites planches longues et minces, clouées sur les chevrons de la toiture pour porter les tuiles. En français les lattes sont aussi des pièces de bois longues et minces, mais étroites, auxquelles on accroche les tuiles plates (tuiles dites mécaniques) ou les ardoises. Elles sont espacées en fonction des dimensions des tuiles ou des ardoises qu'elles portent. Les voliges, au contraire, étaient jointives, et cette disposition était indispensable pour y installer nos tuiles

creuses, dites en tiges de bottes au sujet desquelles on trouvera des détails à rëpâsâ

Évidemment, sous ces tuiles creuses, il y avait des espaces peuplés par toute une population de rongeurs et de passereaux. Voir à ra pour ra de late (Rats de greniers) et a ralirin (Lérot ou loir) lavardi masculin : quantité d'eau trop importante, à un endroit et à un moment où elle n'était pas souhaitée. 7 pouvait convenir pour une soupe, où il y avait beaucoup plus de bouillon que de pain et de légumes, pour une pièce qui se trouvait inondée au cours d'un nettoyage, ou encore pour nous reprocher nos mignonnes petites initiatives enfantines et même pour qualifier une pluie abondante et soudaine, bref dans tous les cas où cet afflux de liquide engendrait du mécontentement.

lavëri ou lav'ri féminin : 1° : local où on lave le linge (la buanderie) i é mi

lé drapè* a la lav'ri (J'ai mis les langes à la buanderie)

2° : l'action de laver le linge (la lessive) anë i fouê ma lav'ri (Aujourd'hui je

fais mon lavage de linge)

3° : une quantité de linge suffisante pour entreprendre une lessive. avêk té lésâ

lessive) lavou masculin : lavoir, endroit où les femmes allaient rincer le linge qu'elles avaient préalablement lavé dans les pane a buJaille (Cuves à lessiver le linge) Nos lavoirs étaient installés à proximité des fontaines qui y déversaient leurs eaux. Ils étaient composés d'un grand bassin rectangulaire, de 40 è 50 centimètres de profondeur, entièrement pavé de belles dalles bien plates et bien lisses et installé le plus souvent sous un toit de tuiles. Ses deux bords les plus longs, eux aussi faits de

pierres plates et très lisses, étaient inclinés pour permettre aux lavandières d'y tordre,

presser et battre leur linge avec le batou (Battoir, voir ce mot) pour en enlever l'eau. Puis elles étalaient à nouveau ce linge dans l'eau du lavoir où les plus grandes pièces, les draps ou les nappes, faisaient des bulles géantes avant de s'immerger, ce qui amusait les enfants et pas forcément les lavandières. Elles secouaient leur linge dans l'eau avant de le tordre et de le battre à nouveau jusqu'à ce que le liquide qu'elles en faisaient sortir soit parfaitement limpide. Elles appréciaient particulièrement ces lavoirs installés juste à la sortie de l'eau de la fontaine, car, disaient elles, elle n'était jamais froide. Il est vrai que, été comme hiver l'eau sortait à 11 ou 12 degrés. Comme il est regrettable que nos fontaines aient été abandonnées et qu'elles ne coulent plus guère aujourd'hui, songez combien les ménagères actuelles apprécieraient de passer leurs jours de lavage dans une eau à une température aussi confortable. lavërâse ou lav'râse féminin : lavandière. lav'râse de buJaille Voir

buJaille Tel qu'il était fait à cette époque, le lavage du linge était un travail pénible et

exclusivement féminin, les hommes se contentant, à l'occasion, de transporter le linge

de la ferme à la fontaine qui était ô linâ assez éloignée. Aussi les femmes de

plusieurs fermes s'associaient pour faire les buJaille (Lavages) chez l'une puis chez l'autre. Peut être qu'une telle situation ferait jaser les féministes modernes, mais à cette époque, tout homme qui aurait essayé de s'immiscer dans les lavages aurait été très mal reçu car les activités féminines, si pénibles fussent-elles n'étaient pas un esclavage mais un domaine réservé. Il en allait de même pour ces fermières qui mangeaient debout veillant au confort des hommes assis autour de la table. On aurait pu croire qu'elles n'avaient pas la permission de partager le repas des hommes Il n'en était rien. C'était leur privilège de régner, debout et de haut, sur leur domaine. 8 En vérité je n'ai vu cela que dans une grosse ferme et puis un peu partout, aux occasions où les travailleurs étaient nombreux comme pendant les battages. Chez moi, il n'y avait que mon père et ma mère avec, de temps en temps, un journalier. Alors ma mère restait assise avec nous. Mais quand nous avions des invités un peu nombreux elle renouait avec cette ancienne coutume de manger debout et ne venait s'asseoir à la table du repas qu'au moment du dessert. le ou l' masculin : ils ou il. le fouê (Il fait) le fazan (Ils font) . l'a di et l'a fouê (Il a dit et il a fait)

impatient on employait ail l'autre façon de dire : il. voure é t'ail (Où est il) plus

bref et moins crépitant qui alertait donc moins l'auditeur. Voir ail pour : il à la fin d'une phrase ou dans une interrogation. v(éin)dra t'ail

(Viendra-t-il) Et vouail (Oui il) Et voir li et lê pour : lui et elle, zeu et zêle

pour eux et elles lê ou a pour : elle et lou même chose que a lô z'a fouê (Elle l'a fait) en insistant moins sur le fait que fouê (Ce sont elles qui l'ont fait) et a lô z'avan fouê (Elles l'ont fait) i ô krê de lê (Je le crois d'elle) elle en est bien capable !

En fin de phrase ou dans une interrogation êle était utilisé à la place de lê par

exemple v(éin)dra t'êle (Viendra-t-elle) voure é t'êle (Où est-elle) Voir aussi

vouêle (Oui elle) Voir li (À elle, ou : lui) le li diron bé (Ils le lui diront bien)

2° : lê masculin : lait.

lé : là-bas, pas bien loin car : plus loin, c'est lê bâ On peut souligner l'endroit

désigné en disant i lé (de la même manière qu'on disait i chi ) mais cela signifiait

toujours : là-bas. Si lé finit la phrase il se prononce lé mais si il est suivi d'un autre mot il se

prononce lê par exemple va t'an i lé et va t'an lê bâ (Va-t-en là bas) le

premier désigne un endroit précis que, sûrement on pointe du doigt et le second désigne un endroit plus vague et plus lointain. minte lê su (Monte là-sur : là-haut) par exemple dans les étages ou dans les combles, ce qui se disait aussi minte an Jâ ou minte dan le Jâ va an bâ Pour dire : "Va dans les parties inférieures.» on ne pouvait pas

employer va lê bâ qui avait un autre sens, il fallait donc dire va an bâ à ne pas

confondre avec va dan chô bâ (Va dans ce bas) c'est à dire un endroit relativement éloigné comme la partie basse du champ où l'on est. l(éin)ge féminin : langue. i me s'é mordu la l(éin)ge (Je me suis mordu la langue) pouvait, selon le contexte, signifier : je me suis mordu la langue à la suite d'un mouvement masticatoire inapproprié, ou : j'ai maintenu ma langue pour ne pas dire ce que je pensais. i m'an sé mordu la l(éin)ge (Je m'en suis mordu la langue) : je l'ai bien dit, mais je l'ai regretté, je n'aurais pas du, et éventuellement, on me l'a fait payer par la 9 suite. i me s'é tenu la l(éin)ge (Je me suis tenu la langue) pour ne pas prononcer ce que j'avis envie de dire.

ma l(éin)ge ô dëzê a mé dan (Ma langue le disait à mes dents) j'avais très

envie de le dire, mais je me suis abstenu.

l(éin)gé masculin, l'éin)gaille féminin : désigne le fait que la personne dont on

parle a été avertie du comportement qu'elle devait avoir, des propos qu'elle devait

tenir a m'a r(éin) di a l'avê été b(éin) l(éin)gaille d'azâr (Elle ne m'a rien dit,

elle avait été bien chapitrée à ce sujet, sans doute)

lésâ masculin : drap de lit i va me sakâ dan mé lésâ (Je vais me fourrer

dans mes draps : je vais me mettre au lit)

lé balin son souan fouê avêk dô vieu lésâ (Les pièces de toile servant à

transporter les balles de céréales au cours des battages sont souvent faites avec des vieux draps) Inversement on disait aussi, de façon humoristique i va me sakâ dan mé balin pour : je vais me mettre au lit. Ce mot vient de l'ancien français linçol tissu de lin et drap de lit. lêsâ : 1°: laisser. lêse lou din fouére (Laisse-le donc faire)

2° : quitter t'â k'a lêsâ té soulâ ê alâ pé kalê (Tu n'as qu'a quitter tes

mes sous-vêtements, mais c'est que ça se refroidit)

lési masculin : 1° : lessive fabriquée à partir des cendres de bois récoltées quand

étaient tamisées pour éliminer les morceaux de charbon de bois ou les débris de végétaux mal consumés, qui auraient pu colorer cette lessive et la transformer malencontreusement en teinture. Ces cendres étaient mises dans des petits sacs de toile spéciaux pour cet usage (voir nouê ) qu'on déposait au fond de la pane a buJaille (Grande cuve de pierre) sous le linge à laver et on versait de l'eau chaude sur ce dernier. Les effluents, au cours de cette manoeuvre, coulaient à partir du bas de la pane a buJaille dans la pouéloune (Grand chaudron de fer voisin, inclus dans

un foyer en maçonnerie) où ils étaient maintenus très chauds pour être reversés sur le

linge beaucoup de fois. Ce liquide constituait le lési

2° : lési Ancêtre des poudres à récurer modernes constitué par les cendres de

quotesdbs_dbs22.pdfusesText_28
[PDF] Il s`appelle SAMBA BANEN Zachée, il est âgé de 36 ans aujourd`hui

[PDF] Il s`est choisi comme prénom musulman « `Abdallah », ce choix - Vignobles

[PDF] Il Tempio arcaico di Caprifico di Torrecchia (Cisterna di Latina) : i - Anciens Et Réunions

[PDF] IL TEMPO - Protezione Civile - Gestion De Projet

[PDF] Il traque les avis bidon sur le Web

[PDF] Il treno degli emigranti

[PDF] Il trionfo del tempo e desl disinganno

[PDF] Il Trovatore - Music Opera - Automatisation

[PDF] Il va se produire quelque prochain jour Un prodige On sortira de sa

[PDF] Il va y avoir du sport - Écomusée du Val de Bièvre - France

[PDF] IL VA Y AVOIR DU SPORT - Seine - Conception

[PDF] il va y avoir du sport - Trail de la Petite Sensée - Anciens Et Réunions

[PDF] Il vaut mieux attirer « les riches » et tous ceux qui ont du talent que

[PDF] Il venait d`avoir 19 ans, alors y avait - Figurines

[PDF] Il veut que