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FORMATION ET DEVELOPPEMENT D'UNE PEnTE-BOURGEOISIE

FRANCO-AMÉRIC~X DE LA NOUVELLE-ANGLETERRE

(FALL RIVERJ87û-1920) PAR

BRiGITTE VIOLETTE

DEPARTEMENT D'HISTOIRE

FACULTÉ DES ARTS ET DES SCIENCES

TKÈSE PRÉsENTÉE A LA FAcULTÉ DES EDES SUPÉRIEURES EN VUE DE L'OBTENTION DU GRADE DE PHILOSOPHIAE DOCTOR (PH.D.) EN KiSTOIRE

DÉCEMBRE 2000

OBRIGITTE VIOLETTE, 2000

National Library

WB OCW~~

Biithèque nationale

du Canada

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Ni la thèse ni des extraits substantiels

de celle-ci ne doivent être imprimbs ou autrement reproduits sans son autorisation.

Université de Montréal

Faculté des études supérieures

Cette thèse intitulée:

FORMATION ET DEVELOPPEMENT D'UNE PETITE-BOURGEOISE

FRANCO-&MCAINE DE LA NOUVELLE-ANGLETERRE

(FALL FUVER, 1870-1920) présentée par:

Brigitte

Violette

a été évaluée par un jury composé des personnes suivantes: ...................................................... Jacques Rouillard, président du jury Bruno Ramirez, directeur de recherche ........................................................

Yves Roby, codirecteur de recherche

........................................................ Christian Dessureault, membre du jury ........................................................ Donald Cuccioletta, examinateur externe

........................................................ Norbert Robitaille, représentant du doyen

These acceptée le : 16 février, 2001

SOMMAIRE

La présente recherche vise à retracer les origines sociales de la petite-bourgeoisie franco- américaine de la ville de Fa11

River, de

l'État du Massachusetts, et de suivre son cheminement depuis

1870 jusqu'en 1920. Elle s'inscrit dans une démarche qui procède à la fois d'une analyse globale de

la petite-bourgeoisie en tant que classe sociale di fférenciée et par l'attention portée aux itinéraires socioprofessionneIs d'individus qui en constituent le noyau dur. Analyses intermittentes et

longitudinales se conjuguent pour cerner l'évolution de cette classe sociale à moyen et à long termes.

Dans un premier temps, elle retrace les antécédents socioprofessionnels de ses constituants et tâche d'évaluer l'incidence de la mobilité sociale dans la composition de cette petite-bourgeoisie tout en mesurant l'impact de la structure sociale héritée du Canada français. Non seulement identifie-t-elle

sa composition initiale, mais elle suit ses transformations sur cinq décennies pour comprendre les

changements d'ordre conjoncturel et structurel observés d'un recensement a l'autre. Cette étude scrute attentivement la création d'une petite-bourgeoisie d'affaires issue du

contexte américain en tenant compte de la structure sociale locale. En plus d'identifier ses secteurs

d'activités et d'évaluer ses assises matérielles, cette partie de la recherche suit la progression des gens d'affaires et met a profit les recensements et les rapports d'enquête sur le crédit.

Le phénomène de la

persistance socioprofessionnelle fait l'objet d'une attention particulière. A cette fin, nous procédons au recoupement des corpus extraits de quatre recensements officiels et de deux guides d'adresses bco-américains.

Il s'agit, plus exactement, d'évaluer le taux

de persistance socioprofessionnelle sur des périodes de dix ans et de vingt ans. Nous analysons

également les antécédents

socioprofessio~els et l'incidence de la mobilité sociale ainsi que le degré de persistance selon les quatre sous-catégories professio~elles retenues. Parmi le groupe de

persistants de vingt ans et plus (ou le noyau dur de la petite-bourgeoisie), constitué de plus de 300

individus, on reconnaît plusieurs acteun recensés pour la première fois durant la decemie de 1870.

Ces derniers joueront un rôle primordial dans l'histoire de la communauté, soit par leur implication

dans la Me nationale, dans la vie politique à l'échelle municipale ou comme professionnels et gens

d'affaires influents parmi leurs compatriotes. Le rayonnement de cette élite laïque au sein de la

communauté franco-américaine débordera parfois l'échelle régionale pour atteindre l'ensemble de

la Nouvelle-Angleterre.

Chevauchement entre persistance

à moyen et a long termes, prédominance de la première génération, vieillissement relatif, sont autant d'indices que le noyau dur de la petite-bourgeoisie, et, par conséquent, de l'élite franco-américaine, prend racine au États-unis des les années 1870. En fait,

il est sans doute plus à propos de parler de consolidation d'une élite franco-américaine plutôt

que d'une régénération pour la période couverte par cette recherche.

Cette thèse

de doctorat fait usage d'une documentation archivistique constituée

principalement de quatre recensements fédéraux nominatifs, de répertoires d'évaluation de crédit,

de journaux et d'annuaires. Son caractère novateur tient d'abord au choix du sujet . Elle constitue la première recherche à s'intéresser aux caractéristiques socio-économiques de la petite-bourgeoisie

franco-américaine. Contrairement aux travaux antérieurs, qui ont étudié les élites sous l'angle des

discours et des actions articulant le projet collectif de la survivance, nous nous intéressons aux

pratiques individuelles exprimant des préoccupations d'ordre matérialiste et de promotion sociale.

Nous dégageons les axes

de leurs pratiques socio-culturelles quant à leur participation au réseau associatif et à la scène politique locale. Leurs comportements révèlent des stratégies de promotion sociale et de processus identitaires multiples. Les formes de leadership pratiquées par les élites

laïques démontrent que l'idéologie de la survivance s'articule au sein d'un pluralisme idéologique

lié directement à l'importance grandissante d'une petite-bourgeoisie émergeant du contexte américain.

SOMMMRE

TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION

CHAPITRE

1 Jalons historiographiques et repéres conceptuels

CHAPITRE II Fa11 River : esquisse d'une ville industrielle

CHAPITRE III Genèse d'une petite-bourgeoisie

CHAPITRE IV Chronique d'une petite-bourgeoisie d'affaires CHAPITRE V La persistance socioprofessionneile ou les éléments coiistituti fs d'une petite-bourgeoisie CHAPITRE VI Biographie collective d'une élite laïque CONCLUSION Entre "l'émigration de la misère" et l'eldorado mythique

ANNEXES:

A. Dépouillement du Recensement fédéral officiel de 1 870 B. Dépouillement du Recensement fédéral officiel de 1880 C. Dépouillement du Recensement fédéral officiel de 1900 D. Dépouillement du Recensement fédéral officiel de 1920 E. Dépouillement du recensement de Honoré Beaugrand, 1874 XLV F. Dépouillement du recensement de E. Lamoureux, 1888 F. 1. Recensement de E. Lamoureux: professionnels et cols blancs salariés canadiens-fiançais de Fa11 River, 1888 F.2. Recensement de E. Lamoureux: commerces canadiens-français de Fa11

River,

1888
F.3. Recensement de E. Lamoureux: artisans canadiens-français de Fall River, 1888 G. Dépouillement de l'almanach d'adresses de E.J. Gagnon, 1909- 1 0 H. Compilation des occupations tenues par des femmes à partir des recensements fédéraux officiels de 1880, 1900 et 1920 XV xvii xvi i i xxiii

LISTE DES TABLEAUX

Population de Fall River, 1870- 1920

Réseau institutionnel franco-américain de Fall River Importance relative de la population franco-américaine de Fa11 River, 1 870- 1920

Importance relative

de la petite-bourgeoisie franco-américaine de Fa11

River,

1870-
1920
Population canadienne-française active de Fall River, 1 874

Évolution de la structure socioprofessionnelle

Composition

de la petite-bourgeoisie d'affaires Catégories de revenus selon les catégories d'occupations de la petite-bourgeoisie en 1920

Distribution selon les tranches d'âge

Structure

familiale: distribution des individus par rapport au chef de ménage, 1870- 1920

Distribution selon l'état civil

Distribution selon le

sexe Distribution des femmes dans la structure familiale

3.12. Statut civil des femmes de la petite-bourgeoisie avec

occupation rémunérée

3.13. Structure occupationnelle des femmes

3.14. Antécédents socioprofessionnels des individus comptabilisés

dans les recensements de 1 880 et 1900

3.15. Persistance socioprofessionnelle de la petite-bourgeoisie

3.16. Taux de persistance par catégorie citemploi

3.17. Revenus secondaires chez les chefs de ménage, 1 880- 1 920 9 1

3.18. Structure familiale chez les chefs de ménage 93

3.19. Propriété résidentielle chez les chefs de ménage 95

3 20. Taux de propriété résidentielle des chefs de ménage selon

les quartiers. en 1900 et 1920 96 Répartition géographique des propriétés résidentielles en 1900 et 1920

3.22. Importance relative des cotes de crédit attribuées

aux gens d'affaires

3 23. Distribution selon la valeur nette des entreprises 99

3.24. Nombre de contribuables municipaux franco-américains,

pour

50s et plus, en biens mobiliers et immobiliers

3.25. Proportion des contribuables, pour 505 ou plus, en biens mobiliers

et immobiliers, chez les Franco-Américains de Fa11 River 101

3.26. Proportion des contnbuables, pour 50s ou plus, en biens mobiliers

et immobiliers, chez les Franco-Américains de la petite-bourgeoisie 101 3.27.

Immigration des petits-bourgeois

a Fall River, par tranche décennale 103

3.28. Distribution des petits-bourgeoise selon les générations 1

04

3.29. Pourcentage des Canadiens français éligibles naturalisés,

en attente de naturalisation, étrangers ou de statut inconnu, État du

Massachusetts, 1 885- 1930 105

3.30. Taux de naturalisation de la petite-bourgeoisie 1 O6

3.3 1. Distribution géographique de la petite-bourgeoisie par quartiers

résidentiels,

1900 et 1920, comparativement à l'ensemble de la

communauté, 1888 et 1909 O

3.32. Mariages mixtes selon les générations

3.33. ûrigine des conjointes d'union mixte

Composition de la petite-bourgeoisie d'affaires

Valeur nette des entreprises Franco-américaines répertoriées par Bradstreet, de 1878 à 1920, par tranche quinquennale Croissance de la valeur nette des entreprises franco-américaines répertoriées par Bradstreet, de 1880 à 1920, par tranche décennale 171 Cotes de crédit attribuées aux entreprises franco-américaines, de

1878 à 1920, par tranche quinquennale

Importance relative des cotes de crédit attribuées aux entreprises franco-américaines, par décennies, de 1880 a 1920, par tranche décennale

Épicien

au détail franco-américians et autres de Fa11 River: cotes de crédit attribuées par Bradstreet, entre

1880 et 1920

~~iciers au détail franco-américains et autres de Fall River: valeur des commerces selon Bradstreet, entre 1880 et 1920
Comparaison des antécédents socioprofessionnels Proportion qui ont exercé une occupation manuelle

Antécédents socioprofessionnels

par corpus et cohortes de persistants comptabilisés dans les recensements de 1880,

1900 et 1920

Taux de persistance sur 10

par catégories d'occupation

Taux de persistance sur 20

ans par catégories d'occupation, selon la première occupation

5 -6. Proportion des cols blancs salariés qui deviennent commerçants

sur une période intercensitaire et sur une période de

20 ans et plus 203

5.7. Distribution par catégories d'emplois pour chaque corpus et

cohorte de persistance de moyenne et longue durées

5.8. Type de revenus des individus en 1920 selon la durée

de persistance

5.8.1. Ratio homme-femme par corpus d'ensemble et cohortes

de persistance

5.9. Distribution selon l'âge, par cohortes de persistance et par corpus 212

5.10. Distribution des individus par rapport au chef de ménage, 1900- 1920 2 I 4

5.1 1. Structure familiale chez les chefs de ménage pour l'ensemble des

corpus et chez les persistants 215

5.12. Revenus secondaires chez les chefs de ménage par corpus et

cohortes de persistants

à moyen et long ternes 217

5.13. Propriété résidentielle chez les chefs de ménage par corpus et

cohortes de persistants

à moyen et long ternes 2 18

5.14. Contribuables pour 506 ou plus chez les Franco-américains de

la petite-bourgeoisie, par corpus et cohortes de persistants à long terme 219

5.15. Taux de naturalisation de la première génération

5.16. Distribution par quartiers résidentiels, en 1900 et t 920,

par corpus et cohortes de persistants a long terme

5.17. Effectifs de

la petite-bourgeoisie en fonction du niveau de persistance intercensitaire (au taux moyen de 35%)

6.1. Lieux d'émigration des persistants à long terme

6.2. Persistants à long terme de la première génération,

âge a la première migration

6.3. Persistants ii long terme de la première génération,

âge à la naturalisation

vii

6.4. Persistants a long terme: occupation du père 240

6.5. Structure occupationnelle des persistants à long terme selon

dernière occupation recensée 24 1

6.6. Persistants à long terme: axes de cheminement sociopro~essionnel

en fonction de la dernière occupation 242

6.7. Réseau associatif national en 1 893 249

6.8. Persistants a long terme: pratiques associatives 250

6.9. Persistants à long terme: officiers des sociétés mutuelles nationales 25 1

6.10. Participation aux sociétés mutuelles américaines 255

Carte de Fa11 River

"He is not overenergetic or ambitious. His main concern is to make a living for himself and his farnily, and, if that seems to have been attained, he is little troubled by restless eagerness to be doing sornething lugher than that at which he is at present engaged."

William MacDonald, 1898'

"Que d'humbles commencements, suivis par d'éclatants succes, n'avons nous pas vus en ce pas [sic, pays]! Combien partis d'en bas, du dernier ichelon, ont atteint un poste élevé! Que de self-mmie nion! [italiques originales]"' La recherche de meilleures conditions de vie s'inscrit au coeur même de l'expérience migriitoire.

La motivation première

de l'immigrant tient à l'espoir que l'expatriation lui prodiguera un meilleur son matériel, qu'importe si le choix de partir soit dû a des causes attractives ou répulsives, qu'importe s'il envisage de retourner dans son pays d'origine ou de

s'enraciner dans une nouvelle patrie. En fait, le phénomène de mobilité géographique nous

paraît indéniablement associé à celui de la mobilité ~ociale.~ Nul doute que la migration en masse des Canadiens

Crançais

vers la Nouvelle-Angleterre après la Guerre civile américaine résulte de cette motivation. Lorsque Yves Roby replace l'expérience canadienne-française dans son contexte nord-américain et relate les causes de ce mouvement migratoire, il soutient que "[cette] mobilité a peu a voir avec le goût de l'aventiire, [...] [mais] n'est en fait qu'une réponse aux contraintes du milieu. [...] Partir pour les bbÉtats'* n'est en effet qu'un élément, parmi d'autres, d'une stratégie de survie.'* 'Citation de W illiarn MacDonald au sujet des Franco-Américains: "The French Canadians in New

England",

Quanerlv

Jounial of Economics,

12, No. 3 (April, 1898), cité dans C. Stewart Doty, The First

Franco-Americans.

New

England

Life Histones from the Federal Writers' Proiect, 1938-1939, Orono, University of Maine at

Orono Press,

1985,
p. 150. 'L' ~ndeuendant, 23 avril, 1 894.

'~êrne si la quête d'un futur meilleur ne s'articule pas strictement en termes de catégories

sociopro fessionneIIes. 'Yves Roby, Les Franco-Américains de la Nouvelle-Aneleterre, Québec, Septentrion, p. 14- 16. Or, l'immigration nette de plus de 325,000 Canadiens Français en Nouvelle-Angleterre de

1860 à 1900, nous paraît non seulement constituer une stratégie de survie, mais représente

également une stratégie de promotion sociale. Entre "l'émigration de la misère et de la faim"' et le mythe des rues pavées d'or, une partie de la petite-bourgeoisie canadienne-française y a décelé des possibilités d'enrichissement. Sinon, comment expliquer la progression des communautés Franco-américaines au cours de ces décennies?

Lorsque

nous comparons les données socio-

économiques de 1880

à celles de 1920, dans la seule ville de Fa11 River, il ne fait pas de doute

que plusieurs immigrants canadiens-français n'étaient pas convaincus d'être né pour un petit

pain.

Cette recherche ne s'intéresse donc pas

à la majorité qui gagne sa vie dans les filatures, qui besogne comme journaliers dans les chantiers de constmction, en forêt ou à la réparation des

rues, mais à la minorité qui oeuvre comme professio~els, commerçants, artisans-indépendants

ou cols blancs salariés. Nous avons choisi d'étudier la communauté de Fa11

River au

Massachusetts en raison de son importance démographique et des sources disponibles pour mener a bien notre enquête. Au recensement fédéral de l'année 1900, on compte plus de 33,000 personnes d'origine canadienne-française, ce qui fait de Fall River le premier centre urbain Franco-américain. Ajoutons que ce nombre ne tient compte que des premiére et deuxième générations. Le cadre chronologique étudié (1 870-1
920)
correspond aux années où l'on assiste t

l'arrivée des pionniers et à la mise sur pied du réseau institutionnel pour se clore au dernier

recensement accessible aux chercheurs. Par ailleurs, notre période est suffisamment longue pour tenir compte des grandes vagues migratoires qui ont marqué le Canada fiançais de la fin du XIXe au début du XXe siècle. Dans un premier temps, nous tâcherons d'établir comment s'est opérée la formation d'une petite-bourgeoisie hco-américaine a Fall River et cerner ses transformations sur une période de cinquante ans. 11 s'agira dans un deuxième temps d'identifier et de qualifier les formes

'~onoré Beaugranci, Jeanne !a flew. Épisode de i'émiaration hnco-canadienne aux Etats-Unis, ed.

préparée et présentée par Roger Le Moine. Montréal, Fides, 1980 [ t 8781 ("Collection du Nénuphar. Les Meilleurs

auteurs canadiens"), p. 205.

de leadership pratiquées par les élites issues de cette classe ~ociale.~ Notre objectif sera alors de

démontrer comment l'idéologie de la survivance s'articule au sein d'un pluralisme idéologique lié directement a l'importance grandissante d'une petite-bourgeoisie émergeant du contexte américain. Il nous semble opportun à ce stade-ci de la production historique de présenter une autres facette a celle de la survivance et cesser de l'envisager comme l'unique projet collectif proposé par les élites Franco-américaines.

Plan de rédaction

Le bilan historiographique abordera trois champs directement lies à notre problématique, soit la place de la classe moyenne dans l'histoire sociale américaine, chez les groupes ethniques en particulier, ainsi quequotesdbs_dbs25.pdfusesText_31

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