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N° 07 Février 2016

Innov'Action du 21 au 24 juin 2016

Comme les années précédentes, les Chambres d"agriculture de Bretagne organisent une opération " portes ouvertes en exploitations ». Cette année, l"évènement est national, en effet l"ensemble des régions françaises s"est inspiré de notre démarche Bretonne. Le

thème reste " l"innovation en agriculture » et vous pourrez découvrir toutes sortes de nouveautés, tant au niveau matériel que de nouvelles techniques. Le programme détaillé sera bientôt consultable sur le portail de

la Chambre d"agriculture. Contact : Jean-Yves PORHIEL, tél 02 98 52 48 02 Rations de transition au pâturage : quelques précautions à respecter La pluviométrie abondante des dernières semaines a retardé la mise à l"herbe des vaches laitières. La transition risque d"être rapide vers des régimes plus pâturant. Si la flore hivernale était adaptée à la dégradation de l"amidon du maïs, elle doit se transformer à la mise à l"herbe pour valoriser une nouvelle ration riche en azote et pauvre en amidon et en cellulose. Transition, au rythme de 5 kg MS de fourrage par semaine La durée de la transition (passage de la ration tout maïs à la ration tout herbe) dépend de la proportion de maïs distribué en hiver. Les recommandations sont de ne pas introduire plus de

5 kg de MS d"un nouveau fourrage à l"échelle de la semaine,

pour permettre à la flore digestive de s"adapter. Si les vaches consomment 15 kg de MS de maïs par jour, la transition s"étalera sur 3 semaines. Elle peut être plus rapide, si les vaches consomment moins de maïs. Supprimer le correcteur azoté au-delà de 50 % d"herbe dans la ration Pour profiter de l"herbe et diminuer le coût alimentaire dès la période de transition, il est impératif de rationner le maïs : les vaches peuvent consommer 4 kg de MS en ½ heure. Dès que la ration comprend ¼ d"herbe pâturée, l"équilibre énergie-azote

est atteint en apportant 100 g de correcteur azoté à 46 % de MAT par kg de MS de maïs (1,2 kg de correcteur pour 12 kg de MS

de maïs par exemple). A partir de la mi-ration d"herbe pâturée, le correcteur azoté peut être totalement supprimé, l"herbe pâturée

étant largement excédentaire en azote.

Un apport de 50 g/VL/j de magnésie calcinée pour prévenir les risques Dès que la ration est majoritairement herbe, la complémentation minérale peut être divisée par 2 par rapport au régime hivernal, en utilisant le même AMV (par exemple 150 g de 5-25). Vigilance toutefois sur le magnésium, important dans la prévention des risques sanitaires. L"herbe jeune et souvent humide de cette période, est très laxative. Le transit alimentaire est accéléré et l"absorption du magnésium plus faible. Or le magnésium est utilisé par l"animal pour la mobilisation des réserves corporelles. Cette mobilisation peut être accentuée en cas de temps froid et humide. La sécurité consiste à apporter en plus du minéral habituel, 50 g de magnésie calcinée par jour et par vache laitière, mélangée au maïs ensilage. Cette solution est préférable aux 50 g de chlorure de magnésium dans l"eau de boisson qui la rendent amère. Cette supplémentation est conseillée sur une période de 15 jours avant la mise à l"herbe et tant que les conditions météo ne sont pas favorables.

Contact : Benoit PORTIER, tél 02 98 52 48 50

Alimentation des veaux (en plus du lait)

La phase lactée des veaux d"élevage s"étale généralement entre

8 et 13 semaines, selon la stratégie d"alimentation de chaque

élevage. Elle peut être plus courte, selon les programmes, et plus longue en élevage bio. En parallèle à cette alimentation lactée, le veau recevra dès que possible du fourrage et de l"aliment

concentré, afin de développer son rumen et devenir un ruminant. Un incontournable, peu importe le régime : le veau doit disposer

d"eau propre, facilement accessible. Attention au type d"abreuvoir et à sa hauteur. S"agissant du fourrage, plusieurs possibilités existent : foin, paille, ensilage de maïs > 30 % MS ... Le choix se fera selon sa qualité, sa disponibilité sur l"exploitation et surtout selon la praticité pour des Comités de développement du Finistère la distribution. Une fois le fourrage choisi, il faut le concentrer, car le volume de la panse du veau est faible. Au niveau du concentré, là aussi plusieurs possibilités (aliment du commerce, céréales + concentrés azotés...). Divers plans d"alimentation vous sont proposés, à vous de choisir et d"être rigoureux dans la mise en oeuvre. Nous avons retenu de vous parler ici de deux plans :

La ration mélangée des veaux :

10 kg brut de mélange = 5 kg d"ensilage de maïs (en brut) +

3,6 kg de céréales (aplaties ou moulues grossièrement) + 1.2 kg

de tourteau de soja + 0.2 kg d"AMV. Ce mélange sera distribué à volonté jusqu"à un maximum de

6 kg /veau et jusqu"à 6 mois d"âge, avec de la paille à volonté.

Le maïs grain peut être distribué en graine entière jusqu"à

4-5 mois. Il suffit ensuite de l"équilibrer en azote (par exemple

80 % de maïs grain et 20 % de tourteau de soja). Ce mélange

sera distribué à raison de 3.5 kg avec la paille et 2.5 à 3 kg avec du foin. Contacts : Jean-Yves PORHIEL, tél 02 98 52 48 02

Pascale MORIN, tél 02 98 52 49 37

Bocage, conseil de saison

Une question d"un agriculteur de Lampaul-Ploudalmézeau : " Est-ce vrai que la coupe au lamier peut entraîner le développement de maladies pour les arbres ? » Oui, que la coupe se fasse au lamier ou à la tronçonneuse, la règle est de ne pas altérer les tissus situés à la base de la branche, à partir desquels va se développer le bourrelet cicatriciel. Une coupe mal exécutée, soit trop près du tronc, soit en laissant un chicot, devient une blessure qui provoque une dégénérescence du bois au niveau de la plaie et facilite l"intrusion des champignons et des insectes. Quelle que soit la méthode d"entretien utilisée, il est essentiel de

nettoyer l"outil de coupe à l"eau de javel avant de débuter le chantier, en particulier pour éviter la propagation du chancre du

châtaignier. Pour une coupe au lamier, utiliser une "mono lame" qui permettra des coupes précises et éviter le "passage en rideau". Pour plus d"informations, contactez-nous à la Chambre d"agriculture ou allez sur le site internet du Conseil départemental " Programme bocage » www.finistere.fr (rubrique "eau et environnement").

Contacts :

Alain COIC, Centre et Sud Finistère, tél 02 98 52 49 46 Jean-Max LE FILLEUL, Nord Finistère, tél 02 98 41 27 63

Le saviez-vous ?

Le bocage est source de " biodiversité active ». Mais, concrètement, comment cela fonctionne ? Prenons l"exemple du fusain d"Europe. Intégrer cet arbuste dans une séquence de plantation attire le puceron noir de la fève. Parmi les nombreux insectes qui sont ses prédateurs, on peut citer entre autres la coccinelle. En conséquence, implanter une haie avec du fusain d"Europe favorise indirectement la lutte contre les ravageurs. La coccinelle dévore les pucerons des grandes cultures, des productions légumières et arboricoles. Elle dévore également les acariens, les cochenilles... Un guide pratique intitulé " les auxiliaires et pollinisateurs des cultures de plein champ » existe depuis mai 2015. Le sommaire de ce document, édité et réalisé par les Chambres d"agriculture de Bretagne, est consultable avec le lien suivant : enElement

Contacts :

Louis LE ROUX (Agronomie), tél 02 98 88 97 71

Jean-Max LE FILLEUL (Aménagement bocager), tél 02 98 41 27 63

Contrat électricité

Pour les agriculteurs ayant un tarif Jaune ou Vert, avez-vous signé un nouveau contrat en tarif de marché ? Si non, EDF vous a basculé sur un tarif transitoire, plus élevé que le tarif 2015. Il est donc urgent de changer de contrat avant le 30/06/16. Pour en savoir plus :

Contact : Jean-Yves CARRE, tél 02 98 52 49 61

Changement de date : 4ème Forum Energie - GES Bretagne - Pays de Loire, restitution au 11 mars à Saint-Ségal Le forum Energie - GES des Chambres d"agriculture de Bretagne et des Pays de Loire a réuni près de 220 participants à Acigné, les 21 et 22 janvier. Le point fort des interventions a porté sur le changement climatique et ses répercussions sur l"agriculture. Comment atténuer ses effets ? Comment s"adapter à ce changement de climat ? L"une des réponses passe par le carbone des sols. Deux axes de travail sont à mener : limiter les émissions de GES et tendre à stocker le maximum de carbone dans le sol. Des entreprises et collectivités ont mis en valeur des

pistes concrètes, y compris financières. Cela renforce le rôle du foncier dans le changement climatique, ainsi que le bon équilibre

carbone/azote des sols. Pour en savoir plus, la commission énergie - GES propose aux agriculteurs intéressés de nous rejoindre, le vendredi 11 mars de 14 h à 17 h à St Ségal, pour une restitution de ce forum et pour échanger sur les questions et solutions à envisager face à ce changement climatique.

Contact : Jean Yves CARRE, tél 02 98 52 49 61

Chaudière à bois plaquette à Trévarez

Depuis début 2014, la station a remplacé sa chaudière fuel par une chaudière à bois plaquette pour chauffer les 2 salles de réunion, les bureaux de la station et la maison d"un salarié de l"exploitation. La chaudière, d"une puissance de 65 kW, a été installée par l"entreprise Francis Corbel, située à Gourin. Elle a coûté 33 700 € et a bénéficié d"une subvention du Plan Bois Energie Bretagne de 10 300 €. A ce jour, elle donne entièrement

satisfaction. Elle consomme environ 28 t de bois par an. Ce bois provient en totalité de l"exploitation. Le Plan de Gestion de

Bocage de Trévarez, réalisé par Alain Coïc, donne un potentiel de production de 47 t de bois annuel. Cette action va dans le sens de limiter les émissions de gaz à effet de serre en agriculture, en substituant une énergie fossile (fuel) par une

énergie renouvelable (bois).

Contacts : Jean-Yves CARRE, tél 02 98 52 49 61

Pascal LE COEUR, tél 02 98 52 48 08

Agro-écologie, AEI, AEP, triple performance...

Ces termes sont de plus en plus utilisés en agriculture. Certains y voient un moyen de faire évoluer l"agriculture pour répondre aux différents enjeux : la demande alimentaire croissante, la préservation des ressources naturelles : eau, air, sols, biodiversité, la raréfaction des énergies fossiles, les restrictions en matière d"utilisation de produits phytosanitaires, de médicaments... Mais qu"en est-il exactement ? La Chambre d"agriculture organise le lundi 21 mars 2016 à

20 h 30 une soirée d"échanges sur ce thème, à l"antenne de

Brest 5, rue Augustin Jacq.

Au travers de quelques témoignages, nous verrons comment certains agriculteurs ont rendu concret ces concepts, quel a été leur cheminement et ce qu"ils en pensent avec du recul.

Contact professionnel : Alain HINDRE

Contacts techniques : Nadine ABGRALL, tél 02 98 41 33 16

Jean-Yves PORHIEL, tél 02 98 52 48 02

Rappel : invitation aux réunions d'information : " Demain, je transmets... » 2016

En partenariat avec le syndicat des

Jeunes Agriculteurs, la Chambre

d"agriculture du Finistère organise de nouvelles journées d"information sur les différents aspects de la cessation d"activité agricole, de la retraite à la transmission avec interventions de la

MSA, du Crédit Agricole, du CMB, de la

BPO et de la SAFER.

Dès 56 ans s"informer pour bien se

préparer : · Le jeudi 3 mars à Landrévarzec, salle Hermine, rue du Salou - Intervenants : CA, MSA et Crédit Agricole. · Le mardi 8 mars à Lesneven, IREO, route de Plouider -

Intervenants : CA, MSA et CMB.

· Le jeudi 10 mars à Châteauneuf du Faou, CC de Haute Cornouaille, 6 rue de Morlaix - Intervenants : CA, MSA et

SAFER.

Horaires des réunions : 13 h 30 - 16 h 30

Contacts : Finistère Nord, Anthony FROGER, tél 02 98 88 97 67 Finistère Sud, Sylvie FICHE, tél 02 98 52 49 82

Conduite de grands troupeaux

A la demande de quelques agriculteurs gérant des grands troupeaux, (cette notion étant relative, 120 vaches, 150 ou plus...), la Chambre d"agriculture du Finistère, en lien avec les comités de développement, propose de constituer un groupe d"échanges de pratiques. L"expérience des uns, peut profiter aux autres, et c"est un excellent moyen de progresser ensemble, de trouver réponse à

ses questions auprès d"autres éleveurs. Une première rencontre du groupe est prévue le 21 mars 2016

à la Chambre d"Agriculture de Brest de 14 h 00 à 16 h 30. Merci de vous inscrire auprès du secrétariat au 02 98 41 33 00

Contacts : Nadine ABGRALL, tél 02 98 41 33 16

Jean-Yves PORHIEL, tél 02 98 52 48 02

Guide de la

transmission gratuit pour les participants Bons d'enlèvement équarrissage : sans papier Fini le bordereau d"équarrissage perdu, lavé par la pluie... Depuis la fin janvier 2016, les bordereaux d"enlèvement équarrissage sont disponibles gratuitement via l"accès à un portail client internet. L"éleveur y retrouve l"ensemble des bordereaux de son exploitation. Ils y seront conservés 5 ans. L"éleveur peut les consulter, les imprimer, les sauvegarder sous format informatique. Les bordereaux sont disponibles, au plus tard, 5 jours ouvrables après l"enlèvement des animaux morts. Pour avoir accès aux bordereaux, une première connexion est nécessaire sur le site de la Saria http://espace-client.saria.fr à

l"aide de son numéro EDE, puis un lien est envoyé par mail pour définir le mot de passe. Une fois cette première étape validée, la

connexion se fait comme avec le numéro EDE et le mot de passe défini. La dématérialisation des bordereaux d"enlèvement d"équarrissage est en faveur de l"allègement de la charge administrative de l"élevage, ce n"est très certainement qu"une première étape. Contact : Laëtitia LE MOAN, tél 02 98 52 48 04 TRESOLAIT : un outil Excel pour prévoir et anticiper sa situation de trésorerie sur une année Afin de pouvoir naviguer dans un contexte tourmenté, il faut tenir le cap. Mais quel cap ? Concernant la trésorerie, premier indicateur qui vire au rouge en ces temps difficiles, il est préférable d"anticiper et d"être en mesure de présenter aux banquiers une prévision claire. Objectifs : réaliser la prévision et le suivi de la trésorerie de votre élevage à l"aide de l"outil TRESOLAIT. Cette formation vous permettra de : · Etre autonome dans la gestion de votre trésorerie, · Tester simplement l"impact de décisions de gestion, · Prendre en main l"outil informatique Trésolait. Contenu : présentation de l"outil informatique, saisies des prévisions mensuelles des recettes et des dépenses et mise à

jour du budget prévisionnel. Prévisions du recours à l"ouverture de crédit ou au court terme de trésorerie. Solutions bancaires.

Calcul du résultat prévisionnel. Suivi mensuel de la trésorerie et actions correctives. Chaque stagiaire repart avec son prévisionnel Trésolait sur clé USB. Dates : les mercredis 30 mars et 6 avril - 10 h 30 à 17 h 30

Lieu : Chambre d"agriculture, St Ségal

Public : producteurs laitiers en recherche de solutions sur la trésorerie Intervenante : Isabelle PAILLER, Chambre d"agriculture Coût : gratuit (hors repas 12,50 € x 2 à St Ségal)

Inscription : pour le jeudi 10 mars 2016

Contact : Isabelle PAILLER, tél 02 98 88 97 73

L'agro-écologie pour mon entreprise

Objectif : identifier pour mon exploitation les pistes de progrès sur le plan économique, social et environnemental.

Déroulement :

- Connaître et comprendre l"agro-écologie au travers d"expériences et de témoignages, - Evaluer l"impact de mes pratiques sur mes performances

économiques, sociales et environnementales, - Me donner des idées et identifier les pistes de progrès pour

mon entreprise.

Intervenants : Jean Yves PORHIEL, Nadine ABGRALL.

Date et lieu : le 15 mars à la Chambre d"agriculture de St Ségal. Contact : Jean-Yves PORHIEL, tél 02 98 52 48 02 Comment réduire l'utilisation des antibiotiques en élevage bovin ? Programme : antibiotiques et antibiorésistance : les enjeux en termes de santé publique. Utiliser à bon escient les antibiotiques lors de pathologies fréquentes en élevage bovin : les infections mammaires (mammites, les vaches à cellules, le tarissement), les boiteries, les diarrhées des veaux, et les maladies respiratoires. Dates et lieux (selon participants) : - 8 mars 2016 à Quimper-Quimperlé - 10 mars 2016 à Brest-Morlaix. Intervenante : Marylise LE GUERNIC, vétérinaire au pôle herbivore Chambre Régionale. Contact : Jean-Yves PORHIEL, tél 02 98 52 48 02 L'homéopathie vétérinaire pour soigner son troupeau Alternative aux traitements classiques, l"homéopathie peut être utilisée par les éleveurs pour soigner des maladies courantes dans les élevages. La Chambre d"agriculture propose une session de formation pour les éleveurs de bovins (public débutant), souhaitant apprendre à soigner leur troupeau autrement : les 22 mars, 12 avril, et 24 mai 2016 à la Chambre d"agriculture de Saint-Ségal L"intervenante est Mme Catherine Roffet, vétérinaire homéopathe. Les programmes des sessions de formations feront une large part à l"étude de cas concrets. Coût (hors repas) : gratuit pour les contributeurs VIVEA (pour les autres situations : salariés, ... nous consulter).

Contact : Catherine LUCAS, tél 02 98 41 33 00

Réalisé avec le concours financier de Toutes les formations et les conditions générales de vente sont

consultables sur notre site ou accessibles sur demande : Chambre d'agriculture - 5 allée Sully - 29322 Quimper Cedexquotesdbs_dbs8.pdfusesText_14

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