[PDF] La Revue de lAutorité de contrôle prudentiel - n° 1 - mai-juin 2011





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La santé de lhomme - n°413 - mai-juin - 2011

9 mai 2011 cinq archipels de la Polynésie française ... laires



de lAgence nationale de sécurité sanitaire de lalimentation de l

5 août 2011 et urémiques (SHU) observés en France en juin 2011. 2. CONTEXTE ET OBJET DE LA SAISINE. En mai et en juin 2011 deux épidémies dues à la ...



BO 40 mai-juin 2011numérique

9 mai 2011 BO – n° 40 mai - juin 2011. 4. SERCICE COMMUN DES LABORATOIRES. Arrêté du 11 avril 2011 portant nomination du responsable du laboratoire de.



concours GPX interne à affectation Ile de France

15 jui. 2011 08 avril 1989. 15 juin 2011 ... 22 septembre 1989 16 juin 2011. 08 H 30 néant. 14 juin 2011 ... 18 mai 1985. 16 juin 2011.



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11 jui. 2011 Mensuel des décideurs - Chambre Française de Commerce et ... Conjoncture N° 927 - Juin 2011 - 3 ... avril au 1er mai la France a mis.



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5 avr. 2011 17 mai 1985. 9 juin 2011 à 13 h 30. ENP Roubaix. 9 juin 2011 à 8 h 30. ENP Roubaix. Mademoiselle BENBAHLOULI. SHERAZADE. 24 juillet 1982.



La Revue de lAutorité de contrôle prudentiel - n° 1 - mai-juin 2011

6 jui. 2018 en ligne : www.acp.banque-france.fr. 1. http://www.eba.europa.eu. 2. https://eiopa.europa.eu. Conférence de l'ACP du 27 avril 2011.



SGAP de Lille Concours externe de gardien de la paix du 5 avril

5 avr. 2011 Concours externe de gardien de la paix du 5 avril 2011. Affectation Ile de France ... 7 juin 2011 à 13 h 30. ENP Roubaix. Monsieur.

n° 1 mai - juin 2011 La Revue de l'Autorité de contrôle prudentiel de l'Autorité de contrôle prudentiel

Solvabilité II

• Directives Solvabilité II et Omnibus II • Calendrier général • Point QIS5 • Modèles internes

Dispositifs d'encadrement

des rémunérations Focus

Analyses

2

SOMMAIRE

La Revue de l'ACP, magazine bimestriel réalisé par l'Unité Communication de l'ACP - n° 1 - mai-juin 2011 - 61 rue Taitbout 75009 Paris • Directeur de la publication Michel Cardona

• Directeur de la rédaction Geneviève Marc • Ont participé : Maud Abdelli - Jeremy Brevet

- Geneviève Deanaz - Alexandra de Carvalho - Marie-Laure Dreyfuss - Pauline Gascoin - Jean-Baptiste Haquin - Patrig Herbert - Olivier Jaudoin - Laetitia Meneau - Fabrice Pesin -

Gaëtan Viallard - Régis Weisslinger • Contact Unité Communication Tél. : 01 49 95 40 29 •

Conception et réalisation Valérie Cornet

Edito P3

de Danièle Nouy, secrétaire général de l'ACP

Actualités P4-5

• Conférence de presse du rapport d'activité de l'ACP • Conférence de presse du rapport d'activité du Pôle commun (ACP-AMF) • Conférence de l'ACP du 27 avril 2011 • Lancement des stress tests EBA et EIOPA

Focus P6-7

• Directives Solvabilité II et Omnibus II • Calendrier général • Point QIS5 • Modèles internes

Activité du Collège P8-10

• Recommandations sur contrats d'assurance-vie en unité de compte avec produits obligatoires • Liste des agréments depuis le début de l'année • Liste du Registre Offi ciel depuis 1 er janvier jusqu'à fi n avril

Agréments et autorisations P11-12

• REGAFI • Agrément d'établissements de paiement

Lutte contre le blanchiment

et fi nancement du terrorisme

P13-15

• Travaux de la commission consultative • Évaluation de la France par le GAFI

Protection de la clientèle P16

• Mobilité bancaire

Analyses P17-19

• Dispositifs d'encadrement des rémunérations

EDITORIAL

D ans le cadre de sa politique de communication, l'ACP publie pour la première fois une Revue, dont le rythme de parution sera bimestriel.

Notre objectif est triple :

• D'abord, faire part aux professionnels - organismes d'assurance, établissements bancaires et intermédiaires en assurance et en opération de banque - de nos actions et de nos préoccupations. Ce faisant, nous renforcerons le dialogue permanent qui doit exister entre l'Autorité de contrôle prudentiel, les établissements et organismes dont elle assure la supervision, et leurs instances professionnelles, interlocuteurs compétents et reconnus.

• Faire connaître et comprendre au grand public le rôle joué par l'ACP dans le cadre de ses

missions centrales de préservation de la stabilité fi nancière et de protection de la clientèle.

La Direction du contrôle des pratiques commerciales, qui a vu le jour lors de la création

de l'ACP, a depuis été considérablement renforcée. Les équipes de contrôle comme les

services d'études et de relations internationales consacrent beaucoup d'énergie au ren- forcement de la stabilité fi nancière. Mais, pour beaucoup, le travail du superviseur reste mystérieux ou ignoré. Nous souhaitons donc aller au-devant de ceux pour lesquels, en dernier ressort, nous travaillons.

• Un troisième aspect tout aussi important est le rôle pédagogique qui doit être celui de

l'ACP. Les " conférences de l'ACP » qui rassemblent plusieurs centaines d'interlocuteurs

pour une journée autour de nos spécialistes permettent de préciser la doctrine et les dispositifs

applicables, notamment dans la perspective des grands bouleversements qu'apporteront les

nouvelles règles prudentielles dites " Bâle III » et " Solvabilité II ». Nous organisons aussi des

séminaires de formation et des réunions thématiques à Paris comme en province. La Revue de l'ACP aura pour vocation de prolonger ce travail pédagogique auprès des professionnels, des associations de consommateurs et d'épargnants, des médiateurs des secteurs de la banque et de l'assurance, des professions du droit... Bien entendu, ce nouveau moyen de diffusion sera régulièrement enrichi au fil des parutions. Les suggestions des lecteurs seront toujours les bienvenues. Bonne lecture ! 3 Publication du premier rapport d"activité de l"ACP

Actualités

Christian Noyer, Gouverneur de la Banque de France et Président de l'ACP, a présenté, le 29 mars 2011, le rapport d'activité de l'Autorité de contrôle prudentiel 2010 au cours d'une conférence de presse. La publication du premier rapport annuel d'activité de l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP) correspond à son premier anniver- saire, puisqu'elle a été installée le 9 mars 2010. Un an après, ce premier rapport d'activité est le symbole de la fusion réussie des autorités précédentes car il retrace le bilan des actions menées tant du côté de la supervision bancaire que de celle des assu- rances. Ce bilan très riche refl ète la diversité des défi s que l'ACP a dû relever tout au long de l'année dans ses différents domaines de compétence, qu'il s'agisse de la stabilité fi nancière, de la protection de la clientèle ou des négociations internationales. Ce premier rapport annuel rend compte des différentes missions de l'Autorité ainsi que de son organisation et fournit des informations sur son activité et son budget. Il sera complété par un fascicule de statistiques qui sera publié en octobre 2011 compte tenu des contraintes actuelles de production de statistiques. Il est à noter que les principaux groupes bancaires et d'assurance français ont présenté des résultats globalement satisfaisants en

2010, dans un environnement économique et fi nancier plus favo-

rable que celui de l'année précédente, en dépit de tensions sur le marché des titres souverains. La solvabilité des secteurs bancaires et des assurances est solide. Capables de faire face sans diffi culté à l'environnement macro- économique actuel, les deux secteurs doivent néanmoins maintenir une gestion très rigoureuse de leurs risques. L'année 2010 marque également une étape importante, avec la publi- cation d'une grande partie des nouvelles règles prudentielles interna- tionales, dites " Bâle III », et la fi n de l'étude d'impact des futures règles européennes, dites " Solvabilité II ».

L'Autorité de contrôle pruden-

tiel a apporté une contribution notable à l'élaboration de ce nouveau dispositif qui conduira à renforcer la stabilité finan- cière et travaille activement à la préparation de sa mise en oeuvre par l'ensemble des acteurs. La réforme de la réglementation prudentielle s'est enfi n accompagnée d'une consolidation de l'architecture de supervision française et euro- péenne. Outre l'installation de l'Autorité de contrôle prudentiel en France, trois nouvelles autorités de surveillance européenne se sont substituées début 2011 aux précédents comités de superviseurs. Un Conseil européen du risque systémique (CERS) a également été créé. Cette nouvelle architecture constitue une avancée majeure pour l'Europe au sein de laquelle l'ACP jouera un rôle actif. Retrouvez le communiqué de presse, la présentation et le rapport d'activité en ligne : www.acp.banque-france.fr Danièle Nouy, secrétaire général de l'ACP, Thierry Francq, secrétaire général de l'AMF et Fabrice Pesin, secrétaire général adjoint de l'ACP et coordonnateur du Pôle commun ont présenté, mardi 3 mai, le rapport d'activité 2010 du Pôle

Assurance Banque Épargne.

Un an après la signature de la convention défi nissant les modalités d'exercice de ses différentes missions, la parution du premier rapport d'activité du pôle commun à l'ACP et à l'AMF a per- mis de constater le chemin parcouru et de prendre la mesure concrète d'une innovation institutionnelle à la base d'une colla- boration fructueuse entre les deux autorités. La complexité croissante des produits fi nanciers, tirée par une innovation permanente, a conduit à l'introduction de nouvelles règles protectrices pour les consommateurs de produits fi nanciers. Aussi, l'ACP et l'AMF se sont-elles vu confi er des pouvoirs renforcés dans ce domaine et il est apparu néces- saire de coordonner leurs actions par le biais d'un pôle com- mun afi n d'assurer un contrôle plus effi cace sur l'ensemble des professionnels de l'épargne. Cette coordination s'est matérialisée à plusieurs niveaux par : • La mise en place d'une plate-forme commune " Assurance Banque Épargne Info Service » habilitée à partir d'un site internet et d'un accueil téléphonique à recevoir les demandes des clients du secteur fi nancier. • le développement de contrôles communs, me- nés par des équipes des deux autorités pour assurer

une mutualisation des compétences et en tirer des conclusions communes sur les pratiques commerciales. Dans un

premier temps, l'attention du pôle commun s'est portée sur les entreprises ayant à la fois le statut de société de gestion de portefeuille et de courtier d'assurance ainsi que sur la vérifi cation du devoir de conseil et des informations transmises au client lors de la commercia- lisation des OPCVM en direct et sous forme d'unités de compte en assurance-vie conformément aux exigences règlementaires. • la coordination de la veille sur les produits et de la surveillance des campagnes publicitaires avec une attention particulière qui a été portée sur la commercialisation des instruments fi nanciers particulièrement complexes en direct ou sous la forme d'unités de compte en assurance-vie illustrée par la publication d'une position de l'AMF et d'une recommandation de l'ACP sur ce sujet. En 2011, le pôle commun poursuivra sa mission afi n de renforcer la vigilance sur les pratiques commerciales qui nécessiteraient toute action concertée de la part des deux autorités. En particulier, deux priorités de contrôles ont été fi xées : • la première concerne la vérifi cation de la bonne application de la recommandation de l'ACP et de la position de l'AMF sur les pro- duits complexes ; • la seconde est relative à la meilleure connaissance de la chaîne de création et de distribution des OPCVM, notamment quand ils sont diffusés dans le cadre des contrats d"assurance vie.

Retrouvez le rapport d"activité en ligne :

www.abe-infoservice.fr 4

Publication du premier rapport d"activité

du pôle Assurance Banque Épargne

Les exercices de stress-test européens de 2011

5

Actualités

Les exercices de stress test euro-

péens de 2011 ont été officiellement lancés le 4 mars par l'EBA (European

Banking Authority), du côté bancaire

et le 23 mars par l'EIOPA (European

Insurance Pension Authority), pour les

assurances. Il s'agit d'exercices paral- lèles, menés dans le cadre du Système

Européen de Surveillance Financière.

Les stress tests bancaires s'inscrivent dans le prolongement de ceux menés en 2010 par le CEBS. Leur objectif est d'évaluer la résilience du système bancaire européen et de chacune des

90 banques de l'échantillon (BPCE,

CREDIT AGRICOLE, BNPP et SOCIETE

GENERALE pour la France). Les chocs

impactent à la fois les résultats et les risques pondérés et viennent in fi ne dé- grader le ratio de solvabilité. La métho- dologie 1 , transmise aux établissements, a été élaborée en collaboration entre l'EBA, les superviseurs de chaque pays, la BCE et la Commission Européenne.

Comme l'année dernière, une attention

particulière est portée au risque souve-rain, avec l'application de décotes sur le portefeuille de trading mais également, cette année, la prise en compte du coût supplémentaire de fi nancement lié à la réalisation du scénario de crise.

Les établissements seront jugés sur

leur capacité à maintenir un ratio " Core

Tier 1 » supérieur à 5% même dans le

scénario le plus adverse.

Dans le secteur des assurances, les

organismes doivent calculer leurs fonds propres disponibles (post stress) et leurs exigences en fonds propres à par- tir des spécifi cations de Solvabilité II 2

L'exercice est d'autant plus ambitieux

que, si les organismes ont pu se pré- parer à Solvabilité II grâce au QIS 5, le nouveau régime ne sera pas mis en place avant 2012. L'analyse des résul- tats tient bien entendu compte de cette contrainte. Par rapport au stress test bancaire, le scénario de l'EIOPA intègre des ajustements propres au secteur de l'assurance : entre autres, des chocs spécifi ques aux assurances sont intro- duits en vie (pandémie, etc.) et non vie (hausse de la sinistralité). Dans chaque pays, l'échantillon couvre plus de 50% du marché de l'assurance, mesuré en termes de primes. Les stress tests sont coordonnés par les autorités européennes mais sont mis en oeuvre au plan national sous l'égide des superviseurs, et de l'ACP en France. L'exercice est actuellement très avancé, les institutions assujetties ayant déjà transmis leurs estimations.

Ces résultats font l'objet d'un examen

approfondi dans un premier temps par les superviseurs nationaux, puis par les institutions européennes elles-mêmes, qui s'assurent de l'uniformité de l'ap- plication du scénario et de l'égalité de traitement entre les différents partici- pants. Des rapports de synthèse sont prévus dans le courant du mois de juin pour les banques et dans le courant du mois de juillet pour les assurances. La troisième conférence de l'ACP s'est tenue le 27 avril dernier à la Maison de la

Chimie. En sus de l'objectif de rassem-

bler en un même lieu des professionnels de l'assurance, les thèmes traités au cours de la journée présentaient un fi l conducteur commun : Solvabilité II

La conférence du matin, introduite

par Christian Noyer, gouverneur de la

Banque de France et président de l'ACP

qui a rappelé l'importance de ce sujet majeur pour le marché et l'ACP, a per- mis de faire un point d'étape avec les principaux acteurs de cette réforme :

Gabriel Bernardino, président d'EIOPA,

Benoît Hugonin, expert national détaché

auprès de la Commission européenne,

Hervé de Villeroché, chef du service du

fi nancement de l'économie à la Direc- tion générale du Trésor, Danièle Nouy, secrétaire général de l'ACP. Ensuite,

Emilie Quéma et Régis Weisslinger ont

présenté les résultats français de la cinquième étude d'impact (QIS 5) qui a fortement mobilisé le secteur.

La conférence de l'après-midi, introduite

par Jean-Philippe Thierry, vice-prési- dent de l'ACP qui a précisé la néces- sité d'une bonne gouvernance au sein des organismes, a présenté le pilier 2.

Jean-Jacques Dussutour et Hugues

Maignan ont présenté les principes géné- raux de la gouvernance ; Evelyne Massé a présenté l'ORSA et Julien Garcia l'exi- gence de capital supplémentaire. La conférence a été conclue par Cyril Roux, premier secrétaire général adjoint de l'ACP.

Les conférences de l'ACP constituent

un moment d'information et de dialogue privilégié avec le marché de l'assurance et de la banque. Ces conférences ont pour vocation d'aller à la rencontre des professionnels du marché et de leur permettre d'échanger avec les spécia- listes des différents domaines au sein de l'Autorité.

La prochaine conférence prévue au

mois d'octobre prochain concernera les deux secteurs.

Vous n'étiez pas présent à la Maison de

la Chimie le 27 avril dernier ?

Retrouvez toutes les présentations, les

discours et les vidéos des interventions en ligne : www.acp.banque-france.fr

1. http://www.eba.europa.eu

2. https://eiopa.europa.eu

Conférence de l"ACP du 27 avril 2011

consacrée à Solvabilité II

Les directives Solvabilité II et Omnibus II

Focus Solvabilité II va modifi er en profondeur les règles de solvabilité qui s'appliquent dans le secteur des assurances. Le nouveau régime prudentiel, qui entrera en vigueur le 1 er janvier 2013, met

en effet l'accent sur la connaissance par l'organisme d'assurance de son profi l de risque et sur l'adaptation des exigences de capital

à ce profi l de risque. Il vise ainsi à renforcer la gestion des risques et la gouvernance ainsi que le contrôle des groupes. Solvabilité II repose sur les trois piliers suivants :

Solvabilité II suit la structure en niveaux de

l'architecture Lamfalussy qui s'applique à l'ensemble de la réglementation européenne relative aux institutions fi nancières. Ainsi, la directive 2009/138/CE du 25 novembre

2009 (niveau 1) détermine les principes

généraux du nouveau régime. Les mesures d'exécution (niveau 2) en cours de rédaction par la Commission européenne visent à pré- ciser ces principes tandis que les lignes directrices et les normes techniques contraignantes (niveau 3) développées par l'Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (ou EIOPA en anglais) ont pour objectif d'assurer une plus grande harmonisation des pratiques de contrôle ainsi qu'une application homogène des niveaux 1 et 2 précités.

L'ACP est pleinement impliquée, et au

plus haut niveau, dans les différents stades et groupes de travail européens qui contribuent à l'élaboration du cadre réglementaire de demain. L'ACP est ainsi membre d'EIOPA.Elle est représentée au conseil de cette auto- rité par Danièle Nouy et Cyril Roux et participe activement aux travaux de ses groupes techniques.

Depuis le 1

er janvier 2011, trois nouvelles autorités européennes de surveillance, aux pouvoirs renforcés, remplacent les anciens comités de supervision dans le cadre du Système européen de supervision fi nancière (SESF). Ces nouveaux pouvoirs incluent notamment la possibilité d'élaborer des normes techniques contraignantes et de régler les différends entre les autorités natio- nales de contrôle.

Dans ce cadre, deux directives défi nissent le

champ dans lequel ces nouveaux pouvoirs peuvent s'exercer. Ainsi, la directive du 24 novembre 2010 - dite " Omnibus I » - a déjà modifi é un certain nombre de directives sur les services fi nanciers. Le 19 janvier 2011, une proposition de directive dite " Omnibus II » a été publiée par la Commission européenne.

Elle vise en particulier à amender la direc-

tive Solvabilité II et prévoit également la possibilité d'adopter des dispositions dites " transitoires » qui visent à permettre l'adaptation progressive des organismes d'assurance au nouveau régime.

Le calendrier général

de Solvabilité II Solvabilité II, dont la date d'application doit

être fi xée au 1

er janvier 2013 par Omnibus II, suit un calendrier extrêmement serré qui oblige à travailler en parallèle sur les trois niveaux de la réglementation. Ainsi, les dis- cussions relatives aux dispositions de la directive " Omnibus II » se déroulent en même temps que les travaux de rédaction des mesures de niveau 2. EIOPA mobilise égale- ment les experts des autorités de contrôle pour la rédaction des mesures de niveau 3.

Sur le plan national, l'ACP est sur le pont pour

adapter ses outils informatiques, de reporting et de contrôle afi n d'être en mesure d'appli- quer Solvabilité II dès son entrée en vigueur. 6

2011T1 Préparation et déroulement du QIS 5

T2 Mars : Résultats du QIS 5

T3Discussion de la directive Omnibus II, des mesures de niveau 2 et 3T4 2012
T1 Janvier : Adoption de la directive Omnibus II par le Parlement européen T2 Adoption par la Commission européenne des mesures de niveau 2 T3 L"Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles fi nalise les mesures de niveau 3T4

2013 T1 1

er Janvier : Entrée en vigueur du nouveau régime prudentiel Solvabilité II

Pilier 1 : exigences quantitatives

1. Evaluation " market consistent » des

actifs et des passifs (Best Estimatequotesdbs_dbs25.pdfusesText_31
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