The World Through Picture Books (2nd Edition)
A programme of Section Libraries for Children and Young Adults and V. Quiñones. ... The book is a series of vivid and grandiose stories.
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Jun 2 2001 adultes) : 4
Prisons : laffaire de la Santé
Jan 18 2017 gérer l'ensemble des fonds concernés
Untitled
que provocaram uma série de questões pontuais com a finalidade contemporâneas do Teatro de Animação
The World Through Picture Books (2nd Edition)
A programme of Section Libraries for Children and Young Adults and V. Quiñones. ... illustrations by the author
LeMondeJob: WMQ1601--0001-0 WAS LMQ1601-1 Op.: XX Rev.: 15-01-00 T.: 11:15 S.: 111,06-Cmp.:15,11, Base : LMQPAG 25Fap: 100 N
o : 0549 Lcp: 700 CMYK 56e
ANNÉE ± N
o17099 ± 7,50 F - 1,14 EURO FRANCE MÉTROPOLITAINEFONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY ± DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANIDIMANCHE 16 - LUNDI 17 JANVIER 2000Allemagne, 3 DM ; Antilles-Guyane, 10 F ; Autriche,25 ATS ; Belgique, 48 FB ; Canada, 2,50 $ CAN ;Côte-d'Ivoire, 900 F CFA ; Danemark, 15 KRD ;Espagne, 225 PTA ; Gabon, 900 F CFA ; Grande-Bre-tagne, 1£ ; Grèce, 500 DR ; Irlande, 1,40 £ ; Italie, 3000 L ;Luxembourg, 46 FL ; Maroc, 10 DH ; Norvège, 14 KRN ;Pays-Bas, 3 FL ; Portugal CON., 270 PTE ; Réunion, 10 F ;Sénégal, 900 F CFA ; Suède, 16 KRS ; Suisse, 2,20 FS ;Tunisie, 1,4 Din ; USA (NY), 2 $ ; USA (others), 2,50 $.
www.lemonde.frInternational............. 2
France.......................... 6
Soci•t•......................... 8
Carnet...........................10
Abonnements............10
Horizons.......................11
Entreprises .................16Placements.................17Aujourd'hui................ 20
Jeu-concours.............. 20
M•t•orologie, jeux.. 23
Culture......................... 24
Guide culturel............ 26
Radio-T•l•vision....... 27
Le masque glacé
du terrorisme basquePAR DEUX FOIS d•j, depuis
que, le 3 d•cembre 1999, ils ont mis un terme la tr-ve qu'ils obser- vaient depuis septembre 1998, les commandos terroristes de l'orga- nisation s•paratiste basque ETA ont tent• de commettre un atten- tat. Le plus sanglant possible. Et, par deux fois, les forces de s•curit• les en ont emp-ch•s. Depuis, lePays basque n'existe plus que dans
les statistiques polici˜res. Chaque jour, les journaux font le bilan : le nombre d'" impþts r•volution- naires » r•clam•s des entrepre- neurs basques, qui se croyaient l'heure de l'Europe et de la globali- sation ; de cocktails Molotov ; d'arrestations ; d'extraditions.Voire d'annulations de chambres
d'hþtel.Et les chiffres s'accumulent, jour
apr˜s jour. Triste identit•, en somme, que celle de ce Pays basque, cr•atif et tourn• vers l'ave- nir, occult• nouveau par le masque glac• du terrorisme, dans un silence embarrassant. Celui d'une repr•sentation politique otage l'avance de la prochaine voiture pi•g•e, tant sa peur est grande de prendre le moindre risque deux mois des •lections l•- gislatives. L'ETA n'a m-me pas be- soin de commettre cet attentatsymbolique, par lequel elle entend montrer que, en d•pit de ses commandos d•sarticul•s, rien, auPays basque, ne se fera sans elle :
un mois de tranquillit• surveill•e, sous la menace terroriste, a pro- duit l'effet d•sir•.Les partis politiques se d•chirent
et se renvoient les responsabilit•s de l'•chec de ces quatorze mois de cessez-le-feu. Le plus long de l'his- toire du Pays basque, o ce qui de- vait -tre des pourparlers pour la paix s'est r•duit une seule ren- contre entre le gouvernement et l'ETA, en mai, Zurich, en Suisse.Une seconde rencontre pr•vue a
•t• annul•e par l'ETA, et la tr-ve, pour ®nir, n'a accouch• que de m•-®ance, division et confusion.
Certes, depuis le d•but, les d•s
•taient pip•s. Parlant de " paix » en d•cr•tant sa tr-ve le 16 sep- tembre1998, l'ETA se proposait, en fait, de reprendre des forces et d'obtenir, par la n•gociation, ce " projet de construction nationale basque »qu'elle n'a pu arracher par les armes en quarante ans d'une lutte qui a fait pr˜s d'un mil- lier de morts.Marie-Claude Decamps
Lire la suite page 13
ACTIVE:LMQPAG:
busyTEMPÊTES
Reconstruire,le dé® d'EDF
Après avoir raccordé, vendredi, les der-
niers foyers privés d'électricité depuis les tempêtes des 26 et 27 décembre1999, l'heure est à la reconstruction et
au renforcement du réseau. Ce sera une lourde charge pour EDF. Le coût des travaux est estimé à 12 milliards de francs. Le premier électricien mondial n'entend pas pour autant freiner ses ambitions de développement en Eu- rope et sur le marché du gaz. p.16 A Davos, le canton des Grisons redoute un " effet Seattle »ON LES ATTENDAIT Gen˜ve, si˜ge de
l'Organisation mondiale du commerce (OMC).Ils seront certes en Suisse, mais Davos. Les
mouvements contestataires qui s'•taient illus- tr•s, en novembre 1999, Seattle, en d•sorga- nisant totalement la conf•rence qui devait lan- cer le cycle de n•gociations commerciales du mill•naire tiennent promesse et ne d•sarment pas. Apr˜s la grand-messe des Etats, c'est une grand-messe priv•e, celle des gourous de la ®- nance, qu'ils s'attaquent. Chaque ann•e au creux de l'hiver, d'innombrables " global lea- monde », selon une traduction libre ± viennent communier dans cette petite station de ski des Grisons en Suisse, transform•e pour l'occasion en place forte. Cette ann•e, pour la trenti˜me •dition duForum •conomique de Davos, qui se tiendra du
27 janvier au 1
er f•vrier, l'af®che est particuli˜- rement brillante : Bill Clinton, (Al Gore •tait l'invit• vedette l'ann•e derni˜re), le pr•sident indon•sien Abdurrahman Wahid, Vladimir Pou- tine y ®gurent en bonne place parmi une tren-taine de chefs d'Etat. Mike Moore, le directeurg•n•ral de l'OMC, a annonc• sa venue, malgr•
sa m•saventure am•ricaine. Toutes les grandes multinationales seront pr•sentes : Monsanto, Coca-Cola, BP-Amoco. Et Jos• Bov• sera l, lui aussi. Pas du cþt• des " global leaders », bien qu'il ait obtenu une accr•ditation pour partici- per ce cercle priv•. Mais dehors, avec les ma- nifestants qui ont pr•vu de se rappeler au bon souvenir des hommes politiques, des dirigeants d'entreprise et des •conomistes pour les emp-- cher, disent-ils, de penser en rond.Ce grand rassemblement est en train de se
mettre en place et ses organisateurs esp˜rent un millier de personnes Davos, venant no- tamment de France, des Pays-Bas, d'Alle- magne, de Suisse, avec un rendez-vous ®x• au29 janvier, date de l'arriv•e du pr•sident am•ri-
cain. Cette mobilisation donne des sueurs froides au gouvernement helv˜te du canton des Grisons. Craignant une r••dition de Seattle, il a demand• l'aide de l'arm•e pour pr•venir toute tentative de perturbation par les adversaires de la mondialisation. L'ann•e der- ni˜re, les autorit•s f•d•rales avaient refus• unepremi˜re demande de renfort de l'arm•e. Maisle pr•sident du Canton, Peter Aliesh, esp˜re
que sa nouvelle demande sera accept•e compte tenu de l'exp•rience de Seattle. " Pour la première fois, j'ai un mauvais pressentiment », con®e-t-il.Il souhaiterait donc que des soldats soient af-
fect•s la surveillance des ponts, des voies fer- r•es, des tunnels et des installations •lec- triques. Se m•®ant de la d•termination des manifestants, M. Aliesh craint que ces pro- bl˜mes de s•curit• ne s'ajoutent aux dif®cult•s d'acc˜s de la station (en 1999, d'importantes chutes de neige avaient rendu les routes impra- ticables) pour inciter les organisateurs du Fo- rum d•m•nager ailleurs. L'autorisation de manifester n'a pas encore •t• obtenue. Mais la coordination anti-OMC envisage d•j de pas- ser outre. Des cars sont en train d'-tre affr•t•s pour rallier Berne. De l, tous les moyens de transport seront bons pour atteindre la station encaiss•e au creux des Alpes : l'an dernier, quelques manifestants avaient gagn• Davos ski...Babette SternUne campagne
contre Pinochet aPLUSIEURS pays et associa-
tions humanitaires ont an- nonc• leur volont• de s'opposer au d•part de Londres du g•n•ral Au- gusto Pinochet, apr˜s la d•cision des autorit•s britanniques de ne pas l'extrader vers l'Espagne, en raison de son •tat de sant•. AuChili, la campagne du deuxi˜me
tour de l'•lection pr•sidentielle, di- manche 16 janvier, a •t• marqu•e par le sort de l'ancien dictateur. Les deux candidats, le socialiste Ricar- do Lagos et son rival de droite Joa- quin Lavin qui, jusqu' pr•sent, avaient fait en sorte de ne pas trop •voquer le pass•, ont •t• contraints de se prononcer pour des pour- suites p•nales son encontre.Lire page 2 et le point de vue
de Luis Sepulveda page 14FOOTBALL
La colère desfous de l'OM
Les supporteurs de l'Olympique de
Marseille sont fâchés. Si les résultats de leur équipe, qui accueille Montpellier dimanche, les déçoivent, l'attitude des dirigeants les révolte. Ils refusent de se voir transformés en clients. Au Brésil, des investisseurs avides de plus-values prennent le contrôle des plus grands clubs. p.11 et 20Un ethnologue
à l'Assemblée
MARC ABÉLÈS
DIRECTEUR de recherche au
CNRS, Marc Ab•l˜s a arpent• le Pa-
lais-Bourbon en 1998-1999. Dans Un ethnologue à l'Assemblée(Ed. OdileJacob), il compare le " village bour-
bonien » la soci•t• •thiopienne ochollo, o les femmes n'ont pas voix au chapitre. Mardi 18 janvier, leParlement reprend ses travaux.
Lire page 6
DISPARITION
Alphonse Boudard,dernière cavale
L'auteur de La Métamorphose des clo-
portes, qui ®t entrer l'expérience de la prison dans le monde de la littérature, est mort le 14 janvier à Nice, à 74 ans, des suites d'un malaise cardiaque.Après une première vie agitée au sortir
de la guerre et de la Résistance, il avait choisi l'écriture, dans l'admiration deCéline et du Voyage au bout de la nuit.
Par ses nombreux romans et récits,
l'écrivain, qui se déclarait " bilingue français-argot », a donné ses lettres de noblesse à la langue de la rue.p. 25GILLES PERRINHO/REUTERS
AFPAFP
LE MONDE T...L...VISION
aAffaire Romand : l'imposture aL'Algérie, 7 jours sur France-CultureD...VOIL... dans Le Mondedu
14 janvier, avant sa sortie en librairie,
le t•moignage de V•ronique Vasseur, m•decin-chef de la prison de la San- t•, suscite un d•bat sur le syst˜me carc•ral franØais. L'administrationp•nitentiaire a annonc•, vendredi14 janvier, que la maison d'arr-t pari-
sienne se tenait " à la disposition des journalistes »a®n d'organiser, d˜s sa- medi, une " visite complète et détail- lée »de l'•tablissement. Cette ouver-ture sans pr•c•dent de la prison la plus c•l˜bre et la plus ferm•e deFrance vise, selon le minist˜re,
" recti®er des informations » et " four- nir des précisions »apr˜s le choc pro- voqu• par le r•cit du Dr Vasseur, pu- bli• aux •ditions Le Cherche Midi.Dans ce " journal de bord », le m•de-
cin d•crit un lieu l'hygi˜ne d•plo- rable que les 1300 d•tenus et leurs surveillants partagent avec les rats et les cafards. Elle raconte la promiscui- t• sexuelle et la violence quotidienne, les suicides et parfois les viols, sept ans d'une vie partag•e depuis 1992 avec les gardiens et les prisonniers.Un r•cit plus impitoyable que bien
des r•quisitoires. Pour l'administra- tion p•nitentiaire, " ces faits, à les supposer avérés, doivent être relativisés au regard des améliorations qui ont été accomplies ». " Des petites choses ont été améliorées, c'est vrai, con®e auMonde le Dr Vasseur. L'in®rmerie a
été refaite. Pour le reste, rien n'a chan-
gé. La violence est toujours aussi omni- présente. »Lire page 28
et notre éditorial page 13Prisons : l'affaire de la Santé
bLe médecin-chef de la maison d'arrêt parisienne a publié un témoignage accablant bHygiène déplorable, violence quotidienne, promiscuité sexuelle bL'administration a invité la presse à visiter la prisonA Lyon, la première double
greffe des mains dans le mondeUNE ...QUIPE chirurgicale inter-
nationale dirig•e par le professeurJean-Michel Dubernard a tent•,
jeudi 13 janvier Lyon, une double greffe des mains. Cette interven- tion, la premi˜re au monde de ce type, a dur• dix-sept heures et mo- bilis• une cinquantaine de per- sonnes ± anesth•sistes, in®r- mi˜res, aides soignants, chirurgiens ± l'hþpital Edouard-Herriot de Lyon. L'op•r•, dont
l'identit• n'a pas •t• r•v•l•e, est un peintre en b"timent de 33 ans, qui a •t• choisi en raison de saforce de caract˜re. En 1998, la pre- mi˜re greffe d'une main, d•j pra- tiqu•e par le professeur Duber- nard, avait •t• critiqu•e en raison des risques li•s l'administration des traitements anti-rejet. Mais aucun rejet n'a •t• jusqu' pr•sent constat• chez l'op•r• d'alors, ClintHallam, un N•o-Z•landais de
48 ans . Chirurgien r•put•, Jean-
Michel Dubernard est aussi d•put•
(RPR) et adjoint du maire de Lyon,Raymond Barre.
Lire page 8
LeMondeJob: WMQ1601--0002-0 WAS LMQ1601-2 Op.: XX Rev.: 15-01-00 T.: 11:04 S.: 111,06-Cmp.:15,11, Base : LMQPAG 25Fap: 100 N
o : 0550 Lcp: 700 CMYK 2INTERNATIONAL
LE MONDE / DIMANCHE 16 - LUNDI 17 JANVIER 2000
RICARDO LAGOS
Un collaborateur
de Salvador AllendeAlors qu'il •tait donn• favori
quelques mois avant l'•lection,Ricardo Lagos,
soixante et un ans, le candidat socialiste, a vu son avance s'effriter au pro®t d'un candidat moins aust˜re. Pendant la campagne du deuxi˜me tour, il s'est donc efforc• d'adoucir son air s•rieux d'universitaire.Farouche opposant au g•n•ral
Pinochet, M. Lagos a jou• un
rþle fondamental dans le retour de la d•mocratie au Chili.Pr•sident de l'Alliance
d•mocratique qui regroupait, dans les ann•es 80, la majorit• des partis oppos•s au r•gime militaire, il stup•®a le pays, le25 avril 1988, lorsqu'il pointa un
index accusateur vers les cam•ras de t•l•vision qui le®lmaient, enjoignant au g•n•ral
Pinochet de quitter le pouvoir.
Ancien avocat, il a promis, s'il
•tait •lu, d'en ®nir " avec les cadenas institutionnels laiss•s par la dictature »et qui emp-chent une vraie d•mocratie.Comme son adversaire, M. Lagos
est titulaire d'un diplþme d'•conomie obtenu auxEtats-Unis (universit• de Duke).
Il a •t• professeur l'universit• du Chili avant de travailler, entre1974 et 1978, l'universit• deCaroline du Nord, aux Nations
unies et l'Organisation internationale du travail.Apr˜s le retour de la d•mocratie,
Ricardo Lagos a •t• ministre de
l'•ducation du pr•sident d•mocrate-chr•tien PatricioAylwin (1990-1994) et ministre
des travaux publics de l'actuel pr•sident Eduardo Frei.Ricardo Lagos pourrait devenir
dimanche le second pr•sident socialiste •lu du Chili apr˜sSalvador Allende, dont il fut un
collaborateur. L'ancien pr•sident l'avait d•sign• en 1973 comme ambassadeur en Union sovi•tique, une fonction qu'il ne put cependant occuper, sa nomination ayant •t• rejet•e par la droite chilienne.JOAQUIN LAVIN
Un ancien " Chicago boy »
de la dictatureEconomiste, form• aux
Etats-Unis, Joaquin Lavin,
quarante-six ans, se pr•sente comme l'h•ritier de l'ultralib•ralisme appliqu• sous le r•gime militaire du g•n•ralAugusto Pinochet par ceux que
l'on avait surnomm•s les " Chicago boys », du nom de l'•quipe d'experts lib•raux inspir•s par le Prix Nobel MiltonFriedman. En cas de victoire,
l'ancien ministre de l'•conomie du g•n•ral, Hernan Bôchi, serait nouveau en charge de
l'•conomie chilienne.Large sourire, souvent en bras de
chemise et cravate, M. Lavin a men• une campagne " l'am•ricaine », usant des recettes du marketing politique pour sillonner le pays et se pr•sentant dans les meetings avec sa jeune •pouse et ses sept enfants.Fier d'appartenir l'Opus Dei,
®d˜le la messe dominicale, il
est farouchement oppos• au divorce et l'avortement. Il est •galement partisan de la peine de mort. Apr˜s dix ans de gouvernement de centre gauche, il prþne le " changement »pour le Chili.Pendant la campagne, M. Lavin a
essay• de faire oublier qu'il a •t•pendant plusieurs ann•es un®d˜le collaborateur de la
dictature militaire, exerØant notamment les fonctions de conseiller au minist˜re de la plani®cation nationale.Nomm• par le r•gime militaire
doyen de la facult• d'•conomie de Conception, au sud deSantiago, vingt-six ans, Lavin
est devenu l'•toile montante de la droite chilienne, apr˜s avoir •t• r••lu en 1996 maire de la municipalit• r•sidentielle de LasCondes, Santiago, qu'il
dirigeait depuis 1992, avec un record national de 78 % des suffrages.S'il gagne la pr•sidentielle,
Joaquin Lavin sera le candidat de
droite ayant recueilli le plus de suffrages dans l'histoire politique d'un pays o la droite est minoritaire depuis 1920.REUTERSREUTERS
Le "tigre latino-américain»
frappé par la récessionSANTIAGO DU CHILI
de notre envoy•e sp•cialeDiminuer le taux de chþmage,
lutter contre la d•linquance, am•- liorer les syst˜mes de sant• et d'•ducation : en mati˜re •cono- mique, Ricardo Lagos et JoaquinLavin ont fait les m-mes promesses
•lectorales. Ces trois th˜mes constituent les principales pr•oc- cupations des Chiliens. Apr˜s des ann•es de croissance ± et un taux annuel de 7 % depuis 1997 qui avait valu au Chili le surnom de " tigre de l'Am•rique latine » ± le pays seize ans. Le chþmage a atteint plus de 10 % alors qu'il •tait de 8,2 % en1991. Dans le m-me temps, le PIB a
chut• de pr˜s de 3 %. Les exporta- tions, qui •taient le moteur de la croissance, ont fortement diminu• depuis la crise ®nanci˜re asiatique.Associ• du Mercosur, le Chili su-
bit •galement les cons•quences de la crise du march• commun r•gio-quotesdbs_dbs25.pdfusesText_31[PDF] Chambre et Table d`hôte La Grolle - Anciens Et Réunions
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