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FICHE BREVET 15 : La versification (dans la séquence sur « le

La versification est l'étude de la forme du poème (nombre de vers de strophes



FICHE METHODE LA VERSIFICATION

Un monostiche : un seul vers Un distique : deux vers. Un tercet : trois vers. Un quatrain : quatre vers. Un quintil : cinq vers. Un sizain : six vers.



LA VERSIFICATION - Lycée dAdultes

LA VERSIFICATION a. La métrique : Pour mesurer la longueur du vers on compte de syllabes prononcées –le mètre- en tenant compte de trois particularités :.



Fiche-versification.pdf

Fiche méthode – SQ … Date …/…/… VERSIFICATION. I- La prosodie (Les sons). 1. Les rimes : - Qualité de la rime : On peut établir une hiérarchie selon le 



Fiche de cours: la poésie la versification Pour la lecture à voix haute

Fiche de cours: la poésie la versification. Citations tirées des Fleurs du mal de Baudelaire. ? Pour la lecture à voix haute et le décompte des syllabes 



FICHE BREVET N°5 LETUDE DUN TEXTE POETIQUE

I Qu'est qu'un vers? - Début du vers: il est marqué par une majuscule. - Fin du vers: elle est marquée par un retour à la ligne; le vers (contrairement à la 





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L'ANAPHORE : répétition d'un mot ou d'un groupe de mots en début de phrase de vers ou de proposition : « Rome



FICHE BREVET 14 : les figures de style (dans la séquence sur le

La comparaison : elle établit un rapprochement entre deux termes (le comparant et le comparé) grâce à un outil de comparaison (comme

Qu'est-ce que la versification?

La versification est l’ensemble des règles qui régissent l’écriture des vers. I° La strophe : Un poème est généralement constitué de vers, le plus souvent regroupés en strophes. La strophe est un groupement de vers qui forme un ensemble régulier. On peut dire que c’est un paragraphe de vers.

Quelle est l'unité de la versification française ?

La versification française est héritée de la versification latine, mais, en français, le décompte (base de la versification) prend pour unité la syllabe. douze = alexandrin. Certains poètes, comme Verlaine, emploient toutefois des vers impairs, comme le pentasyllabe (vers de 5 syllabes) ou l'heptasyllabe (vers de sept syllabes).

Quelle est la différence entre versification et diérèse ?

En versification, le poète a le choix : soit il adopte le mode courant, effectuant ainsi une synérèse ; soit il désire une prononciation en deux syllabes, nommée alors diérèse. Dans cet alexandrin, on n'obtient les douze syllabes que si l'on prononce li/on en deux syllabes, avec une diérèse.

Quelle est la différence entre le langage courant et la versification ?

Dans le langage courant, on a tendance à prononcer ces associations en une seule syllabe : on dira nuit en une syllabe, union en deux syllabes, etc. En versification, le poète a le choix : soit il adopte le mode courant, effectuant ainsi une synérèse ; soit il désire une prononciation en deux syllabes, nommée alors diérèse.

Synthèse établie par D-A Carlier.

- LES FIGURES DE STYLE ² 1/4 - LES FIGURES DE STYLE ² 2/4

La figure de style est un procédé qui consiste à exprimer une idée et à

O·HQULŃOLU MX-delà de la simple communication du message. Voici les principales figures de style, classées en fonction de leur objectif. FHV ILJXUHV GH VP\OH UHSRVHQP VXU OM UpSpPLPLRQ G·XQ PRP RX G·XQH VPUXŃPXUH GH phrase, afin de mettre en valeur une idée (celle qui est répétée) : I·$1$3+25( : UpSpPLPLRQ G·XQ PRP RX G·XQ JURXSH GH PRPV HQ GpNXP de phrase, de vers ou de proposition : " Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! /Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant !/ Rome qui

» (Racine, Horace)

I·e3H3+25( : UpSpPLPLRQ G·XQ PRP RX G·XQ JURXSH GH PRPV HQ ILQ GH phrase, ex : " 0XVLTXH GH O·HMXC $PPLUMQŃH GH O·HMX » (courant en poésie) LA RÉPÉTITION : un même mot est répété plusieurs fois dans le texte, mais les mots répétés sont séparés dans la phrase ou dans le texte : " La terre était grise, le blé était gris, le ciel était gris » (Giono) LE PARALLÉLISME : consiste à reprendre la même construction de SOUMVH V\QPM[LTXH RX OH PrPH U\POPH HQ GHX[ HQGURLPV G·XQ pQRQŃp : "

» (Corneille).

LE CHIASME : est un parallélisme qui dispose ses termes de manière croisée, selon le schéma AB/BA : " qui appartient au Prince,

Prince qui appartient à . » (Diderot)

I·$FF808I$7H21 : consiste à ajouter des termes de même nature et de même fonction (afin de produire un effet de quantité ou de variété) : " ils ont des pointes, des épines, des lames, des griffes, des ongles » LA GRADATION : consiste à accumuler des termes de même nature, GRQP O·LQPHQVLPp HVP ŃURLVVMQPH RX GpŃURLVVMQPH : " Je me meurs, je suis mort, je suis enterré ! " (Molière) : gradation ascendante ; " Mme de Cambremer serait ravie heureuse contente. » (Marcel Proust) : gradation descendante I. Les figures de répétition C G·LQVLVPMQŃH : LA PRÉTÉRITION : elle consiste à faire semblant de ne pas vouloir dire TXHOTXH ŃORVH MORUV TX·RQ HVP justement en train de le faire : " Je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas » ŃHOM SHUPHP G·MPPLUHU

O·MPPHQPLRQ VXU ŃH TXL YM VXLYUHB

Les ILJXUHV G·MPSOLILŃMPLRQ ŃRQVLVPHQP j MŃŃHQPXHU OM IRUŃH RX OM YLROHQŃH G·XQH

LGpH RX G·XQ VHQPLPHQPB IHV ILJXUHV G·MPPpQXMPLRQ VHUYHQP j O·LQYHUVH j MPPpQXHU j MGRXŃLU OM GXUHPp G·XQH UpMOLPp RX G·XQH pPRPLRQB I·+K3(5%2I( : procédé qui consiste à exagérer une perception, un VHQPLPHQP HQ OH JURVVLVVMQP j O·H[PUrPH H[ : " je meurs de faim » LA LITOTE : SURŃpGp TXL ŃRQVLVPH j GLUH PRLQV SRXU VLJQLILHU SOXVB F·HVP une atténuation qui sert à amplifier une idée, ex : " je ne te hais point » (Corneille), ce qui signifie en fait " ». I·(83+e0H60( : SURŃpGp G·MPPpQXMPLRQ TXL ŃRQVLVPH j HPSOR\HU XQ mot ou une expression plus faible pour désigner une réalité plus dure, afin de O·MGRXŃLU H[ : " il nous a quittés » au lieu de " il est mort ». IHV ILJXUHV G·RSSRVLPLRQ UMSSURŃOHQP GHV PHUPHV GRQP OH VHQV HVP ŃRQPUMLUHB IH but est de créer un effet de contraste pour souligner la tension entre deux idées, deux personnages. I·$17HTHÈSE : UMSSURŃOH GHX[ pOpPHQPV RSSRVpV MX PR\HQ G·XQH construction symétrique : " je vis, je meurs : je me brûle et me noie » (L. Labé) I·2;K025( : deux mots opposés sont juxtaposés ou coordonnés ; le but est de créer un effet inattendu, surprenant : " Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » (Corneille) HHB IHV ILJXUHV G·MPSOLILŃMPLRQ C G·MPPpQXMPLRQ :

HHHB IHV ILJXUHV G·RSSRVLPLRQ :

Synthèse établie par D-A Carlier.

- LES FIGURES DE STYLE ² 3/4 - LES FIGURES DE STYLE ² 4/4 LE PARADOXE : énoncé qui parait contenir une contradiction. Le paradoxe est très efficace dans une argumentation, car il surprend et remet en cause les évidences. " On est quelquefois aussi différent de soi-même que des autres ». (La Rochefoucauld). I·$77(I$*( : il rapproche deux compléments désignant un élément concret et un élément abstrait, ex : " âme et les dentelles de sa jupe. » (Flaubert). Ici, le rapprochement de " O·kPH » et de la " jupe » provoque un effet comLTXH HP LOOXVPUH O·LURQLH IOMXNHUPLHQQHB Ces figures consistent à remplacer un mot ou une idée par un autre mot ou une autre expression qui va apporter une nuance ou un effet inattendu. LA MÉTONYMIE : on remplace un mot par un autre terme avec lequel LO HQPUHPLHQP XQH UHOMPLRQ ORJLTXH G·MSSMUPHQMQŃH G·RULJLQH GH ŃRQPLJXwPp : ex : " » (le lieu est employé pour désigner

République))

ex : " boire un verre » (le contenu (liquide) est remplacé par le contenant) ex : " Peugeot LA SYNECDOQUE : est une forme de métonymie qui consiste à remplacer un mot par un autre terme avec lequel il entretient un rapport G·LQŃOXVLRQ H[ : " il y a une voile » (une partie désigne ici un tout : la voile désigne le bateau). LA PÉRIPHRASE : on remplace un mot par une expression qui le définit, ex : " Le pays du Soleil levant » ( = le Japon) I·$17H3+5$6( : ILJXUH SOMUH GH O·LURQLH HOOH ŃRQVLVPH j H[SULPHU OH contrMLUH GH ŃH TXH O·RQ YHXP GLUH H[ : " Que tu es intelligent ! » Ces figures rapprochent deux termes en établissant entre eux une équivalence de sens. LA COMPARAISON : met en relation deux termes ayant un point ŃRPPXQ XQ ŃRPSMUp HP XQ ŃRPSMUMQP j O·MLGH G·XQ RXPLO GH ŃRPSMUMLVRQ ŃRPPH PHO TXH MLQVL TXH VHPNOMNOH j GH PrPH TXH" H[ : " La musique souvent me prend comme une mer » (Baudelaire). LA MÉTAPHORE : met en relation deux termes (un comparant et un comparé) mais sans outil de comparaison, ex : " roman

» (Beaumarchais).

LA PERSONNIFICATION : est une métaphore qui accorde des caractéristiques humaines à un objet, à un animal ou à un être inanimé, ex : " Venise pour le bal » (Musset) consiste à attribuer des caractéristiques animales à L·$1H0$IH6$7H21 : un être humain, ex : " les ménagères réunissaient leurs mioches pour assemblent leurs »donner la pâtéeoiesbêtes consiste à représenter un être vivant sous la forme LA RÉIFICATION : d·une chose, d·un objet : " Tes yeux sont la où boivent mes ennuis » citerne I·$IIe*25H( : proche de la personnification, elle consiste à représenter une idée abstraite sous forme concrète, ex : la mort représentée sous les traits ; la femme brandissant le drapeau dans le tableau de Delacroix, La Liberté guidant le peuple. LA PROSOPOPÉE : IRUPH GH SHUVRQQLILŃMPLRQ TXL YM ÓXVTX·j GRQQHU OM parole à des êtres inanimés, des concepts abstraits, ou à des morts, ex : " Et la rivière dit : " Je ne veux rien savoir,/ hommes » (Supervielle).

IV. Les figures de substitution :

V. Les ILJXUHV G·pTXLYMOHQŃH :

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