[PDF] DAGUERRE 25 janv. 2022 219 - COFFRET

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Daguerre 25 janvier 2022Stéphane Bern, un intérieur parisien

DAGUERRE

25 janvier 2022

1 2 3

Vente aux enchères publiques

Mardi 25 janvier 2022 à 14 h

Hôtel Drouot salle 1

Téléphone pendant l'exposition et la vente : 33 (0)1 48 00 20 01

Stéphane Bern

un intérieur parisien www.daguerre.fr

5 bis, rue du Cirque 75008 Paris T. +33 (0)1 45 63 02 60 info@daguerre.fr Agr. 2005-536

DAGUERRE

Contact : Domitille de Franclieu T. 0

1 45 63 02 60

Commissaires-priseurs habilités : Bertrand de Cotton, Benoît Derouineau, Romain Nouel Exposition publique à l'Hôtel Drouot samedi 22 et lundi 24 janvier de 11 h à 18 h et le matin de la vente de 11 h à 12 h

M. Serge Plantureux

Via Fratelli Bandiera, 41

I - 60019 Senigallia

serge@plantureux.it

Pour les photographies : 6 à 9.

Cabinet Turquin

69, rue Sainte-Anne

75002 Paris

T. 01 47 03 48 78

Pour les tableaux anciens : 10, 59, 60,

65, 69, 71, 72, 80, 81, 88, 89.

M. Benoît Derouineau

27, rue Danielle-Casanova

75001 Paris

T. 01 45 63 02 60

Pour le mobilier et les objets d'art : 11 à 22,

42, à 55, 61 à 64, 66 à 68, 70, 73 à 79,

82 à 87, 91 à 96, 149, 162, 175.

M. Jean-Marc Maury

29, avenue de Paris

92320 Châtillon

T. 06 85 30 36 66

Pour le mobilier et les objets d'art

contemporains : 55, 100, 114, 115, 116, 118 et 119.

Artlys Patrimoine - Ambroise de Montigny

Compagnie nationale des Experts

22, rue Drouot

75009 Paris

T. 06 70 58 53 72

Pour les vins : 186 à 293.Les lots qui ne sont pas illustrés dans ce catalogue sont visibles sur notre site www.daguerre.fr

Les tableaux sont visibles au cabinet Turquin du 11 au 20 janvier. 4 5 XVIII e siècle, en haut de la rue de La Rochefoucauld. Amateur du temps jadis et amoureux

des belles choses, il trouvait là un lieu délicat, à l"abri des regards et au cœur de la " Nouvelle

Athènes ». Stéphane Bern connaissait bien le neuvième arrondissement, dont il avait été deux

ans conseiller municipal, avant de présider le Conservatoire de musique Nadia et Lili Boulanger entre 2003 et 2015. se tourne, il est doux de feuilleter l"histoire de la maison Rousseau.

Une maison à la " campagne »

Tout a commencé sous le règne de Louis XVI le Bienfaisant. De retour de Rome, dont le climat

ne lui réussissait guère, le jeune architecte d"origine nantaise Pierre Rousseau (1751-1829) achète

un grand terrain de 700 toises carrées en 1776 ; celui-ci est situé tout en haut d"un chemin appelé

" rue Royale », dans un secteur encore champêtre " hors les murs », s"étirant entre Paris et

le village de Montmartre. En 1784, la nouvelle enceinte voulue par le roi fait entrer ce quartier excentré dans Paris, et son statut se transforme : Rousseau construit alors sur son terrain une

maison à l"architecture soignée. C"est en fait une opération spéculative, puisqu"elle est revendue

dès 1789 à Auguste de Mauperché, un conseiller au Parlement issu d"une vieille famille parisienne.

est alors à l"apogée de sa carrière : il vient d"élever l"extraordinaire hôtel de Salm, rive gauche,

Chez Monsieur Rousseau, à Montmartre...

6 7

actuel palais de la Légion d"honneur, et de travailler pour le roi au château de Fontainebleau. Cela

explique sans doute que cette " maison Rousseau » soit gravée par Janinet et Durand dans leur

comme la folie de Neubourg, rive gauche, ou le pavillon Carré de Beaudoin, à Ménilmontant. Sur

la rue s"élève un bâtiment bas de service, orné de six puissantes colonnes doriques sans base : ce

modèle archéologique tiré des temples de Paestum, avait été mis à la mode, une génération plus

tôt. Au fond de la cour se dresse la maison elle-même ; de plan carré, elle se détache des murs

mitoyens, des allées latérales plantées d"arbres conduisant à un très grand jardin qui s"étire en cœur

d"îlot. D"allure cubique, le corps de logis est élevé sur trois niveaux et couronné d"un comble bas en

sur les toits de Paris dès que la position topographique de la demeure offre des vues aussi belles

que lointaines. Les façades sont sobres, suivant le goût épuré de l"époque, avec une note d"élégance

sur cour grâce au jeu des colonnes nichées du rez-de-chaussée et des petits frontons de l"étage.

À l"intérieur, la distribution est également soignée. Rousseau a placé au centre côté cour un vestibule

circulaire, toujours en place : il desservait à droite l"escalier à vide central (disparu) puis, après une

petite pièce formant antichambre, un grand salon donnant sur le jardin, dont le volume a également

subsisté. Les deux étages supérieurs abritaient sans doute des chambres avec leurs dégagements.

Petite folie tournant le dos au palladianisme alors si fort à la mode, cette maison devait subsister

changement de propriétaire, au milieu du siècle, amène une importante campagne de travaux.

deux pavillons bas, ce qui permet de déplacer l"escalier et donc de créer une suite d"appartements

d"esprit encore Louis-Philippe. A la même époque, le jardin est considérablement réduit, suivant

en cela le sort de nombreuses parcelles du quartier, de plus en plus densément habité. Guernesey, s"établira en octobre 1871 pour deux ans, avant de déménager villa Montmorency. l"appartement du rez-de-chaussée. Las ! Le XX e siècle ne voit guère de célébrités dans les murs et la maison Rousseau est bientôt transformée en bureaux, maladie qui affecte une partie d"un quartier promis à la destruction par la folie des Trente Glorieuses. Monuments historiques Michel Jantzen (né en 1931), leur rend un certain lustre, tandis que les

de deux siècles et demi d"histoire, la maison Rousseau a enregistré, à la manière d"un sismo-

graphe, les mouvements de la société et les aventures du patrimoine. C"est assez pour y voir une précieuse illustration du vieux Paris.

Alexandre Gady

8 9

1 à 567

6 - Hugh Cecil

SAUNDERS (1892-1974)

Portrait du prince Edouard, alors prince de Galles puis roi Edouard VIII puis duc de Windsor, en grand uniforme de prince de Galles, tenant le bonnet de fourrure dans la main droite et l'épée d'apparat dans sa main gauche preuve argentique d'époque. Le négatif original est conservé dans la collection de la National

Portrait Gallery.

Remarquable portrait d'une élégante simplicité.

20 x 25 cm 1 500/2 000

Provenance : vente du duc et de la duchesse de Windsor,

15 septembre 1997, Sotheby's New York, probablement

n°1230.

7 - Hugh Cecil

SAUNDERS (1892-1974)

Le prince Edouard, alors prince de Galles puis roi

Edouard VIII puis duc de Windsor, en costume

d'amiral de la Royal Navy, juin 1935 A figuré à l'exposition de la National Portrait

Gallery de 1989.

preuve au bromure d'argent sur papier mat. Léger et discret tampon sec du photographe dans l'angle inférieur gauche.

18 x 24 cm 1 000/1 500

Provenance : vente du duc et de la duchesse de Windsor,

15 septembre 1997, Sotheby's New York, probablement

n°1239. 1 -

ANGLETERRE, XIX

e siècle

Petite assiette du jubilé d'or

de la reine Victoria, à décor au centre de la Tour de Londres et chiffrée VR (Victoria Regina).

Marqué

Broadway 1887.

D. 18 cm 200/300

2 - ASPREY, 1937

Six cuillères à café en argent

Chiffrées GVI pour Georges VI, surmontées de la couronne impériale.

Dans leur écrin d'origine.

Poids 48,1 g 500/600

ASPREY, orfèvre de la cour.

3 -

ANGLETERRE, 1953

Assiette commémorative du couronnement de

Sa Majesté la reine Elizabeth II en 1953.

À décor du portrait de la souveraine entouré des symboles du Royaume Uni et surmonté de la couronne impériale.

D. 20,5 cm 100/200

4 -

ANGLETERRE, 1953

Petite assiette commémorative du couronne-

ment de Sa Majesté la reine Elizabeth II en 1953 À décor du portrait de la Reine entouré du lion et de la licorne et du chiffre royal.

D. 14 cm 100/150

On y joint une assiette en porcelaine anglaise des

90 ans du couronnement, à décor des armoiries.

Le marli à décor de guirlandes et oeil de perdrix. 5 -

NEWPORT POTERY by Clarice CLIFF

Petite assiette commémorative

du couronne- ment de Sa Majesté de la reine Elizabeth II en 1953

Au centre, le portrait de la Reine, entouré du

lion et de la licorne. Le marli orné d'une frise de godrons bleus.

D. 16,5 cm 100/200

10 11

8 910

10 - Eugène BOUDIN (Honfleur, 1824 - Deauville, 1898)

Paysage boisé,

vers 1854-57

Panneau.

Signé en bas à gauche.

18 x 25 cm 12 000/15 000

Provenance : Galerie Mouradian-Valloton, Paris ; collection particulière. Bibliographie : Robert Schmitt, Catalogue raisonné de l'oeuvre d'Eugène Boudin,

Paris, 1973, vol. 1 p. 36, n° 112.

8 - Joseph, vicomte VIGIER (1821-1894)

Portrait de la reine Marie Amélie en exil, près d'un vase. Claremont, Angleterre, septembre 1852 preuve sur papier salé, d'après négatif papier.

Montage d'origine, quatre fixations aux angles. Fort contraste. Belle épreuve par cet important photographe primitif, ami du comte Aguado, rendu célèbre par les vues des Pyrénées qu'il réalisa l'année suivante en 1863.

18 x 13 cm env. 2 500/3 000

Une variante du portrait est passée aux enchères en 2012.

9 - Rudolf LECHNER (1822-1895) et Wilhelm

MÜLLER (1849-1928)

Portrait de l'archiduc Charles François Joseph de Habsbourg-Lorraine et de sa jeune épouse Zita de

Bourbon-Parme, Vienne (Autriche), octobre 1911

Deux portraits rehaussés de couleurs à l'aquarelle.

Élégant cadre doré.

11 x 9,5 cm chaque 600/800

Bel exemple de ce double portrait édité à l'occasion du mariage du futur empereur Charles I er En 1911, il est second dans la ligne de succession de la double monarchie, après son oncle François Ferdinand, qui sera assassiné en 1914. 13 1113

11 - Console en bois mouluré et sculpté, fin de

l'époque Louis XVI À décor ajouré de feuilles d'acanthe, canaux et frises de perles en ceinture.

Dessus de marbre blanc veiné.

Accidents à la dorure.

H. 90 L. 80 P. 59 cm 2 000/3 000

12 - Glace en bois mouluré, sculpté et doré, travail

italien dans le style du XVIII e siècle, incorporant des éléments anciens. De forme violonée, ornée de volutes et feuillages.

H. 86 cm 500/600

13 - Fauteuil à dossier plat en bois sculpté et

doré, d'époque Transition À décor de frises de perles, de rubans, accotoirs en coup de fouet, il repose sur de pieds fuselés, cannelés et rudentés à asperges, finement sculptés de chutes de piastres.

Renforts.

H. 94 L. 66 P. 56 cm 1 800/2 000

Provenance : vente Beaussant-Lefèvre, Hôtel Drouot,

10 juin 2011, lot 194, le catalogue indiquait une trace

d'estampille qui n'a pu être relevée.

14 15

18

1914. 15

16. 17

18 -

Vasque en papier mâché, travail moderne

À décor de larges feuilles d'acanthe.

L. 90 H. 120 cm 1 000/1 500

19 - Petit guéridon en bois mouluré, sculpté et doré de style Louis XV, XIX e siècle À décor de trois pattes de lion surmontées de feuil- lages et coquilles. Dessus de marbre brèche violet.

H. 43 D. 37,5 cm 400/500

20 - Tabouret en bois mouluré, sculpté et doré de style Louis XVI, fin du XIX e -début du XX e s. Assise cannée, pieds fuselés réunis par une entre- toise ajourée.

H. 50 L. 51 P. 36 cm 80/120

21 -

Lustre en bronze à huit lumières, travail

d'Europe centrale, XIX e siècle À décor d'un aigle bicéphale, fût mouluré d'où s'échappent les bras de lumières.

H. 75 cm 1 800/2 000

14 - Paire de chaises en bois mouluré et sculpté

estampillées A. P. Dupain, d'époque Louis XVI À dossier chapeau de gendarme, assise ornée de dés de raccordement arrondis. Pieds fuselés cannelés et rudentés.

H. 83 L. 51 P. 45 cm 1 500/1 800

Provenance : vente Daguerre le 27 mars 2017 n° 217.

Adrien Pierre Dupain reçu maître en 1772.

15 - Paire de chaises en bois mouluré et sculpté

estampillés A.P.

Dupain, d'époque Louis XVI

À dossier chapeau de gendarme, assise ornée de dés de raccordement arrondis. Pieds fuselés cannelés et rudentés

H. 83 L. 51 P. 45 cm 1 500/1 800

Provenance : vente Daguerre le 30 janvier 2019 n° 180.

Adrien Pierre Dupain reçu maître en 1772.

16 - D'après CLODION, vers 1900

Putti musiciens

Trois bronzes signés sur la terrasse. Socles moulurés.

H. 19 cm 300/400

17 - Paire de bougeoirs en bronze ciselé et doré

d'époque Louis-Philippe fût cannelé, ils reposent sur une base à pieds griffes.

H. 32,5 cm 400/600

16 17

22

22 - Paire de chaises en acajou et placage

d'acajou, attribuées à Jacob, d'époque Empire, provenant du château de Neuilly À dossier bandeau, elles reposent sur des pieds avant fuselés à bague, pieds arrière sabre.

Numéro d'inventaire :

LPN 2232, 18.

H. 90 L. 44 P. 39 cm 1 500/2 000

Provenance : Louis-Philippe, duc d'Orléans, château de

Neuilly.

Giuseppe Canella (Vérone 1788 - Florence 1847)

Vue du château de Neuilly. Huile sur panneau.

13,4 x 18,5 cm ©MDDS, Sceaux

18 19

23 à 27

28 à 3132

23 - NEVERS, fin du XVIII

e siècle Assiette en faïence polychrome à décor des armes royales supportées par un trophée mili- taire. Le marli orné de guirlandes.

Petites égrenures.

D. 22,5 cm 200/300

24 - NEVERS, fin XVIII

e siècle Assiette en faïence polychrome à décor des armes royales supportées par un trophée mili- taire. Le marli à décor d'une frise ondée.

Petites égrenures.

D. 23 cm 200/300

25 - NEVERS, XVIII

e siècle Assiette en faïence à décor polychrome révolu- tionnaire : la réunion des ordres. Le marli à décor de guirlandes.

Une égrenure.

D. 22,5 cm 250/300

26 - NEVERS, XVIII

e siècle Assiette en faïence à décor polychrome révolu- tionnaire : la réunion des ordres avec l'inscription " Vive la nation ». La marli à décor peigné.

Égrenures.

D. 22,5 cm 200/300

27 -

NEVERS

, XVIII e siècle Assiette en faïence à décor polychrome révolu- tionnaire représentant la réunion des trois ordres avec l'inscription " vive la Nation ». Le marli orné de trois fleurs.

Une égrenure.

D. 22 cm 300/400

28 - LES ISLETTES, XVIII

e siècle Assiette en faïence polychrome à bord contourné représentant la réunion des trois ordres avec l'inscription " vive la Nation ».

Important éclat.

D. 22 cm 100/200

29 - LES ISLETTES, XVIII

e siècle Assiette en faïence polychrome à décor d'un bouquet de fleurs de lys surmonté d'un bonnet phrygien retenu par un noeud. Le bord peigné.

Petites égrenures.

D. 22,2 cm 200/300

30 - LES ISLETTES, entre 1814 et 1830

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