[PDF] Institut Supérieur dElectronique de Paris Rapport de stage





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Institut Supérieur dElectronique de Paris Rapport de stage

Institut Supérieur d"Electronique de Paris

Rapport de stage - Deuxième année de cycle ingénieur

Julien Isambert

Institut d"Astrophysique de Paris

juin-août 2008

Table des matières

1 Introduction2

2 Institut d"Astrophysique de Paris et Observatoire de Haute-Provence : Présentation 3

3 Exoplanètes : méthodes de détection 4

3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

3.2 La photométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

3.3 Les vitesses radiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

3.3.1 Methode . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

3.3.2 SOPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

4 Capteurs CCD9

4.1 Fonctionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

4.2 Application avec le spectrographe SOPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

5 Correction de l"inefficacité de transfert de charge 14

5.1 Introduction à l"effet d"inefficacité de transfert de charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

5.2 Méthode de correction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

5.2.1 Article de Paul Goudfrooij . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

5.2.2 Algorithme mis en place . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

5.3 Mise en place de la correction de CTI sur des images e2ds, avec spectre thorium,sans

correction du fond sur les images brutes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

5.3.1 Détermination des coefficients de l"algorithme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

5.3.2 Correction du fond sur le spectre, et influence sur la correction du CTI . . . . . . 21

5.3.3 Valeurs du CTI du CCD desophie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

5.4 Mise en place de la correction de CTI sur des images e2ds, avec spectre thorium,avec

correction du fond sur les images brutes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

5.4.1 Correction du fond sur les images brutes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

5.4.2 Influence du coefficient backG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

5.4.3 Influence de la fonction de correction "mins2d" sur la correction du CTI . . . . . . 24

5.5 Application de la correction sur les étoiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

5.6 Application de la correction du CTI sur les images brutes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

5.7 Offset introduit par la correction du CTI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

6 Conclusion33

1

Chapitre 1

Introduction

Ce rapport pour but de décrire mon stage de deuxième année de cycle ingénieur.

Il s"est effectué du 2 juin au 29 août à l"Institut d"Astrophysique de Paris (IAP), sous la tutelle deFrançois

Bouchy, astronome à l"IAP.

Le but de ce stage a été de mettre en place un algorithme permettant de corriger un effet d"inefficacité

de transfert de charge présent sur le détecteur à couplage de charge (détecteur CCD) du spectrographe

astronomique SOPHIE situé à l"Observatoire de Haute-Provence.

Le spectrographe astronomique SOPHIE est dédié en grande partie à la recherche et à la caractérisation

des planètes extrasolaires par mesures de vitesses radiales. Ce spectrographe est équipé d"un détecteur

CCD qui permet d"enregistrer le spectre échelle des étoiles observées. A faible niveau de flux, ce capteur

présentait un effet d"inefficacité de transfert de charge qui avait pour conséquence un décalage infime

mais significatif des raies spectrales sur une fraction de pixel du détecteur.

La première étape de ce stage a consisté à caractériser et à calibrer cet effet d"inefficacité de transfert de

charge. Un algorithme codé en Pyhton a ensuite été mis en place pour corriger les images du détecteur

CCD. De nombreux tests permettant d"affiner les paramètres de cet algorithme ont finalement été effec-

tués, dont certains se sont déroulés à l"Observatoire de Haute-Provence.

La méthode utilisée dans ce traitement informatique ainsi que ses résultats sont présentés dans le chapitre

5. Pour faciliter la compréhension de cette partie, les chapitres précédents permettent d"expliquer de façon

résumé les méthodes de détection d"exoplanètes ainsi que le fonctionnement des détecteurs CCD.

2

Chapitre 2

Institut d"Astrophysique de Paris et

Observatoire de Haute-Provence :

Présentation

Institut d"Astrophysique de Paris

L"Institut d"Astrophysique de Paris (IAP), est un laboratoire de recherche du Centre national de la re-

cherche scientifique associé à l"Université Pierre et Marie Curie. L"IAP est un Observatoire des Sciences

de l"Univers depuis décembre 2005 et est l"un des cinq laboratoires du groupement de recherche européen

pour l"astronomie.

L"IAP regroupe des astrophysiciens du secteur des sciences de l"Univers et des physiciens théoriciens du

secteur des sciences physiques et mathématiques. Les recherches conduites a l"IAP portent sur les do-

maines de pointe de l"astrophysique : la formation des systèmes planétaires et la recherche de planètes

extra-solaires, la physique stellaire, l"évolution chimique et dynamique des galaxies, la distribution des

grandes structures dans l"Univers, la cosmologie observationnelle et théorique de l"Univers primordial et

les phénomènes d"énergies extrêmes.

L"IAP compte 160 chercheurs, ingénieurs, techniciens, administratifs et doctorants. Son budget annuel

est de 5,9 millions d"euros.

Observatoire de Haute-Provence

L"Observatoire de Haute-Provence (OHP), composante de l"Observatoire Astronomique de Marseille-

Provence (Université de Provence), est une unité du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS/INSU).

Les programmes d"observation effectués avec les télescope de l"OHP portent sur les planètes extrasolaires

(la première exoplanète y a été découverte en 1995), les objets du système solaire, le milieu interstellaire

et l"univers extra-galactique.

L"OHP est situé dans le Sud-Est de la France, à une centaine de kilomètres au Nord de Marseille, sur un

plateau dont l"altitude moyenne est de 650 mètres. Le plus grand télescope de l"OHP (1,93m) est entré en

service en 1958. Après avoir longtemps été le plus grand observatoire européen, la situation a évolué. Les

observatoires astronomiques les plus importants sont maintenant installés dans certains sites de haute

altitude où la transparence et la qualité des images justifient l"implantation de télescopes de plus grand

diamètre. Cependant les télescopes de l"OHP apportent aux astronomes un complément indispensable

dans l"hémisphère Nord.

50 techniciens (équipes de jour et de nuit confondues), 5 astronomes résidents et une centaine d"astro-

nomes en mission par an travaillent à l"OHP. 3

Chapitre 3

Exoplanètes : méthodes de détection

3.1 Introduction

Avant d"établir un résumé des faits les plus marquants obtenus ces dernières années dans le domaine

des exoplanètes, voici la définition d"une exoplanète. Une exoplanète, ou planète extrasolaire, est une

planète en orbite autour d"une autre étoile que le Soleil (le préfixe exo signifie hors de en Grec). Jusqu"à

présent, on connaît surtout des planètes de type géante gazeuse, qui sont plus faciles à détecter que les

planètes de type tellurique. Malgré tout, les méthodes de détection devenant de plus en plus sensibles, on

commence aussi à observer des exoplanètes d"une taille comparable à la Terre. En novembre 1995, après

avoir étudié un échantillon de 142 étoiles du voisinage solaire avec le spectrographe ELODIE (installée

à l"Observatoire de Haute-Provence), M. Mayor et D. Queloz annoncent la détection de la première

exoplanète. Cette planète, de période 4,23 jours, orbite autour de l"étoile 51 Pegasis, une étoile similaire

au soleil. En 1996, une l"équipe de recherche de G. Marcy et P. Butler annoncent la découvertes de 5

nouvelles exoplanètes. Fin 1998, on connait 16 exoplanètes, et en avril 1999, on en connaît 20 (dont un

système de trois planètes (Butler et al., 1999). A ce jour, 307 exoplanètes ont été découvertes.

Les exoplanètes découvertes jusqu"à présent se trouvent pour la plupart dans le voisinage immédiat du

Soleil, à moins de 100 parsecs, alors que la Galaxie mesure 10 000 parsecs de rayon. On pense que 10

pour 100 des étoiles ont au moins une planète géante de période inférieur à 10 ans. Il y a à peu près 100

milliards d"étoiles dans la Galaxie. Il y aurait donc plusieurs dizaines de milliards de planètes dans la

Galaxie.

3.2 La photométrie

La photométrie est une méthode de détection transit planétaire. Il est en effet possible d"observer le

passage d"une planète devant son étoile en dehors de notre système solaire. Lorsqu"une planète passe

devant son étoile dans notre ligne de visée, la luminosité de cette dernière diminue. Une seconde baisse de

luminosité se produit également lorsque la planète est occultée par son étoile, c"est le "transit secondaire".

Cette baisse de luminosité est plus faible que la précédente car le flux émis par l"étoile est largement

supérieur à celui émis par la planète. Ce phénomène peut être illustré par la figure 3.1.

L"annonce du premier transit planétaire observé photométriquement date de novembre 1999 (Charbon-

neau et al. 2000, Henry et al. 2000). Cependant cette méthode est limitée, car la probabilité d"observer

une planète en transit devant son étoile est faible. Sur 300 exo-planètes détectées à ce jour, seulement 44

présentent une telle configuration.

La méthode des micro-lentilles gravitationnelles peut également être utilisée pour détecter des exo-

planètes. La technique la plus performante reste cependant celle des vitesse radiales.

3.3 Les vitesses radiales

3.3.1 Methode

La grande majorité des planètes extrasolaires ont été découvertes par mesures de vitesse radiales stellaires.

Cette méthode consiste à détecter les planètes extrasolaires de manière indirecte en mesurant les variations

périodiques de vitesse de l"étoile autour de laquelle elles gravitent. La méthode directe est pour le moment

très difficile car les planètes sont relativement proches de leur étoile. De plus, dans le visible, une étoile

est environ109fois plus brillante qu"une planète géante.

Prenons l"exemple du système Soleil-Jupiter pour illustrer l"influence d"une planète sur le déplacement

4

CHAPITRE 3. EXOPLANÈTES : MÉTHODES DE DÉTECTION5Fig.3.1 - Courbe de lumière lors d"un transit et d"un transit secondaire

d"une étoile (figure 3.2). Jupiter effectue une révolution en 11,9 ans sur un rayon de 5,2 UA à la vitesse

de 13 km.s

1. Sur cette même période, le Soleil effectue une révolution autour du centre de gravité du

système situé à 0,005 UA à la vitesse de 12 m.s

1. Par comparaison, la Terre induit une vitesse de

déplacement du Soleil de seulement 9 cm.s 1.

La mesure de vitesse radiale repose sur l"effet Doppler-Fizeau qui relie la vitesse d"un mobile à la longueurFig.3.2 - Mouvement et vitesse du système Soleil-Jupiter

d"onde qu"il émet ( vc

La mesure de vitesse radiale d"une étoile est obtenue par la mesure du décalage des raies d"absorption

de son spectre. Pour des changements de vitesse de l"ordre de la dizaine de ms

1, le décalage Doppler

est très petit, de l"ordre du millième de la largeur typique des raies spectrales. La figure 3.3 illustre cet

effet. Une grande résolution spectrale, des spectres à haut signal sur bruit ainsi qu"une grande fenêtre

spectrale sont donc nécessaires à la mise en évidence de perturbations planétaires. Les cibles intéressantes

correspondent souvent aux étoiles de type solaire.

Une fois la vitesse calculée, il reste à soustraire la composante de vitesse liée à la dérive du spectrographe

et celle liée à la vitesse de la Terre. Le spectrographe SOPHIE (cf paragraphe 3.3.2) utilise la technique du

"thorium simultané". Cette technique est utilisée avec un spectrographe alimenté par 2 fibres optiques.

L"une des fibres véhicule la lumière de l"étoile du foyer casse-grain du télescope au spectrographe, tandis

que l"autre achemine le faisceau d"une lampe thorium-argon. Cette lampe fournit de nombreuses raies

d"émission dans le visible permettant de calculer les dérives du spectrographe, c"est à dire les déplacements

du spectre du CCD dues aux variations locales de température et de pression. Les variations de vitesse

mesurées sur la fibre "calibration" (thorium-argon) sont supposées similaires pour les deux fibres et

corrigées sur la fibre "étoile".

CHAPITRE 3. EXOPLANÈTES : MÉTHODES DE DÉTECTION6Fig.3.3 - Illustration du décalage Doppler en longueur d"onde. (Source : http ://cannon.sfsu.edu/

gmarcy/planetsearch/tech/)

Les vitesses radiales sont ensuite mesurées grâce à la méthode de calcul de "corrélation croisée". Elle

consiste à corréler le spectre observé à un masque numérique représentatif du spectre de raies d"absorp-

tion de l"étoile au repos. En comparant la position relative des raies sur l"ensemble du spectre, il est alors

possible de mesurer le décalage du spectre et donc la vitesse radiale de l"étoile à l"instant observé. Par

ce procédé, on obtient un pic de corrélation équivalent en quelque sorte à une raie moyenne du spectre.

La vitesse radiale est alors obtenue par l"ajustement par une gaussienne de la fonction de corrélation. Le

minimum de cette fonction correspond à la valeur de vitesse radiale. Ce procédé est largement utilisé car

il ne nécessite pas l"utilisation de spectres à haut rapport signal-sur-bruit.

Les techniques de détection par vitesse radiale et par photométrie sont très complémentaires. L"approche

photométrique donne une information sur la taille de la planète. La seconde méthode permet de carac-

tériser la masse et donc de valider la nature même de l"objet en orbite. Ces deux paramètres, rayon et

masse, permettent de déterminer la densité de ces exo-planètes et ainsi d"apporter de précieuses infor-

mations sur leurs propriétés internes, ce qui permet de les comparer aux planètes de notre système solaire.

La figure 3.4 permet de visualiser l"état des lieux des découvertes. Les triangles verts correspondent

aux planètes découvertes par technique des vitesses radiales, les triangles verts à bordure noir ont été

découverts par le spectrogrpahe HARPS. En bleu, les planètes découvertes avec mesure de vitesse radiale

et méthode des transits, et en rouge, la méthode des microlentilles gravitationnelles a été utilisée.Fig.3.4 - Digramme masse-période des exoplanètes découvertes (2008)

CHAPITRE 3. EXOPLANÈTES : MÉTHODES DE DÉTECTION7

3.3.2 SOPHIE

Présentation

Le spectrographe SOPHIE (Spectrographe pour l"Observation des Phénomènes des Intérieurs stellaires

et des Exoplanètes) est installé au foyer du télescope de 1,93 m de l"Observatoire de Haute-Provence. Il

est le successeur du spectrographe ELODIE qui a permis la découverte (par M. Mayor et D. Queloz) de

la première exo-planète en 1995. SOPHIE a nécessité trois années de développement par une vingtaine

de chercheurs, ingénieurs et technicines de l"Observatoire de Haute-Provence, en collaboration avec le

Laboratoire d"astrophysique de Marseille (LAM) et l"Observatoire de Genève.

Un des objectifs de SOPHIE est la mesure des vitesses radiales et est le complément hémisphère Nord du

spectrographe HARPS, conçu et réalisé par la même équipe franco-suisse et installé au foyer du télescope

de 3.6 m de l"ESO (European Southern Observatory). SOPHIE est également un allié du satellite Corot

du CNES qui a pour but la détection d"exo-planètes par transit photométrique et l"étude des intérieurs

stellaires.

Caractéristiques

SOPHIE est un spectrographe astronomique alimenté par fibres optiques. Il couvre tout le domaine visible

du bleu (380 nm) au rouge (680 nm). Sa mécanique de précision lui assure une très grande stabilité. Les

éléments optiques qui dispersent la lumière sont enfermés dans une cuve étanche remplie d"azote pur, et

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