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Exemple 2 : Service Contrôle de Gestion de La Direction Amendis Tanger
Dans ce cadre, Amendis reste l’un des meilleurs exemples qui illustrent parfaitement le concept de gestion déléguées d’un service public à une firme multinationale dans le but de chercher l’excellence et la qualité et aussi afin que le gouvernement puisse financer d’autres projet grâce aux recettes de la privatisation. >>>>>>>>Télécharger l'exemple...
Exemple 4 de Rapport de Stage : Societe Generale
Ce rapport est le fruit d’un stage effectué au sein de le Direction des Investisseurs Institutionnels et Service Titres de La SOCIETE GENERALE MAROC et cela dans le cadre de la 4ème année à l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion. >>>>>>>>Télécharger l'exemple de rapport en PDF>Télécharger l'exemple de rapport en PDF>Télécharger l'exemple de rapport en PDF>Télécharger l'exemple de rapport en PDF>Télécharger l'exemple de rapport en WORD
Quels sont les progrès de l'industrie agroalimentaire ?
Depuis le début du vingt et unième siècle, l'industrie agroalimentaire a accompli un progrès considérable. En effet, les progrès de l'industrie, principalement chimique, ont contribué à l'amélioration des processus de fabrication et à la diversité des produits. Mais le revers...
Qu'est-ce que le rapport de stage ouvrier ?
Rapport de stage ouvrier effectué dans un des abattoirs du groupe agroalimentaire Charal situé en Vendée (85). Dans ce rapport, une analyse approfondie de l'organisation du travail, des relations avec les ouvriers ainsi que des conditions de travail sur la chaine ont été effectué. Stage chez Ranstad Molsheim: le mouton à 5 pattes existe-t-il ?
Quel est le plan d’un rapport de stage ?
Le plan d’un rapport de stage doit répondre aux normes souvent d’une structure type, quel que soit l’établissement de stage. Ce rapport de stage traite la politique de rémunération comme un levier essentiel de l’entreprise pour améliorer la productivité des salariés.
Quels sont les stages obligatoires ?
Les stages obligatoires ne concernant plus seulement les formations techniques et professionnelles (OFPPT, BTS, DUT). On en trouve de plus en plus souvent à l'université (FSJES), en licence et surtout en master ou licence professionnelle. Le stage constitue souvent une période de découverte du monde professionnel.
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PDF Télécharger rapport agro alimentaire - Sénat rapport stage entreprise agroalimentaire V METHODOLOGIE DE LA REDACTION DU RAPPORT DE STAGE deux stages obligatoires dans des entreprises du secteur de l 'agroalimentaire PDF RAPPORT de STAGE ENTREPRISE projet, GAMOUR Ciradgamour cirad site index php?option=com docman PDF rapport de stage d ... lgo algo-sr relsrch fst richAlgo" data-7d8="6461f18447b07">pdfprof.com › PDF_Doc_Telecharger_GratuitsPDF Télécharger rapport stage entreprise agroalimentaire ... pdfprof.com › PDF_Doc_Telecharger_Gratuits Cached
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LIENS Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 122. 4 Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 335.2- L 335.10UNIVERSITE HENRI POINCARE NANCY 1
Faculté des Sciences et Technologies
MASTER MICROBIOLOGIE
Mise en place du Plan de
Maîtrise Sanitaire sur l"UCP du
Grand Sauvoy
Amandine JUND
Janvier - Juin 2010
Maître de stage : Patrice DECOUT
Structure d"accueil :
Sommaire
Abréviations ................................................................................................ 1
Partie I : Introduction ................................................................................ 2
1. Les Toxi-infections Alimentaires Collectives (T.I.A.C.) ....................................... 2
2. Données épidémiologiques en France en 2008 ..................................................... 2
3. Les principaux germes pathogènes responsables des T.I.A.C. ............................. 4
3.1. Salmonella........................................................................
....................................... 43.1.1.
Maladie humaine : la salmonellose ..................................................................... 4
3.1.2.
Aliments impliqués ........................................................................ ..................... 43.2. Staphylococcus aureus et enterotoxines staphylococciques................................... 5
3.2.1.
Maladie humaine ........................................................................ ......................... 53.2.2.
Aliments impliqués ........................................................................ ..................... 53.3. Bacillus cereus ........................................................................
................................ 63.3.1.
Maladie humaine ........................................................................ ......................... 63.3.2.
Aliments impliqués ........................................................................ ..................... 63.4. Clostridium perfringens ........................................................................
.................. 73.4.1.
Maladie humaine ........................................................................ ......................... 73.4.2.
Aliments impliqués ........................................................................ ..................... 73.5. Campylobacter ........................................................................
........................................ 83.5.1.
Maladie humaine : campylobacteriose ................................................................ 8
3.5.2.
Aliments impliqués ........................................................................ ..................... 84. Présentation de l'entreprise d'accueil ................................................................... 9
4.1. Sogeres ........................................................................
............................................ 94.2. UCP du Grand Sauvoy de Maxéville ...................................................................... 9
Partie II :
Démarche pour la mise en place du Plan de Maîtrise Sanitaire ......... 101. Les Bonnes Pratiques d'Hygiène (BPH) ............................................................. 10
1.1. Les documents du PMS ........................................................................
................. 101.2. Les mesures d"hygiène préconisées avant, pendant et après la production ........ 10
2. Le plan HACCP .................................................................................................... 11
2.1. Elaboration du diagramme de fabrication ........................................................... 11
2.2. Analyse des dangers ........................................................................
..................... 112.3. Détermination des points critiques pour la maitrise (CCP) et des Programmes
Pré-requis opérationnels (PRPo) ........................................................................
. 122.4. Etablissement des limites critiques .......................................................................
132.5. Etablissement d"un système de surveillance ......................................................... 13
2.6. Définition des actions correctives ........................................................................
142.7. Application des procédures de vérifications ........................................................ 14
2.7.1.
Les enregistrements ........................................................................ .................. 142.7.2.
Les audits internes ........................................................................ ..................... 142.7.3.
Les analyses bactériologiques ........................................................................
... 142.7.4.
Les prélèvements de surface ........................................................................
..... 152.8. Mise à jour du plan HACCP........................................................................
......... 153. Système de traçabilité et gestion des produits non conformes ........................... 15
Partie III : Résultats ................................................................................. 16
1. Audits internes ...................................................................................................... 16
1.1. Evaluation par thèmes ........................................................................
.................. 16 1.2.Les points non négociables ........................................................................
........... 182. Lames de surface .................................................................................................. 19
3. Analyses bactériologiques .................................................................................... 21
Discussion .................................................................................................. 22
Références bibliographiques ................................................................... 25
Liste des annexes
Annexe 1 - Plan de nettoyage et désinfection de la légumerie Annexe 2 - Validation plan de nettoyage et désinfectionAnnexe 3 - Diagrammes de fabrication
Annexe 4 - Tableau des dangers et des mesures préventivesAnnexe 5 - Arbre des décisions
Annexe 6 - Mode de surveillance et actions correctives des CCP Annexe 7 - Mode de surveillance et actions correctives des PRPoAnnexe 8 - Procédure de traçabilité
Annexe 9 - Résultats des analyses de surface
Annexe 10 - Résultats des analyses bactériologiquesAbréviations
BPH : Bonnes Pratiques d"Hygiène
CCP : Critical Control Point
CNR : Centre National de Référence
Ddass : Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales DDSV : Direction Départementale des Services VétérinairesDGAl : Direction Générale de l"Alimentation
DLC : Date Limite de Consommation
DO : Déclaration Obligatoire
DLUO : Date Limite d4utilisation Optimale
HACCP: Hazard Analysis Critical Control Point
InVS : Institut de Veille Sanitaire
LVAD : Laboratoire Vétérinaire et Alimentaire DépartementalOMS : Organisation Mondiale de la Santé
PMS : Plan de Maitrise Sanitaire
PRPo : Programmes Pré-requis opérationnel
TIA : Toxi-infection Alimentaire
TIAC : Toxi-infection Alimentaire Collective
UCP : Unité Centrale de Production
UFC : Unité Formant Colonie
1Partie I : Introduction
Pour l"ensemble des cuisines centrales, les règlements 852/2004 et 853/2004 doivent être respectés.
Les règlements européens introduisent la notion fondamentale de Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS)
qui décrit l"ensemble des mesures prises par l"établissement pour assurer l"hygiène et la sécurité
sanitaire des productions vis-à-vis des dangers biologiques, physiques ou chimiques, et notamment éviter la survenue de Toxi-infections Alimentaire Collectives.1. Les Toxi-infections Alimentaires Collectives (T.I.A.C)
Une toxi-infection alimentaire (T.I.A) est une infection causée par l"ingestion d"aliments
contaminés par certains agents infectieux ou par leurs toxines. Dans certains cas, la pathologie n"est
pas due à la prolifération d"un microorganisme dans l"aliment mais à l"ingestion d"une toxine
sécrétée par la bactérie et préformée dans l"aliment avant son ingestion ; on parle alors
d"intoxination.Une toxi-infection alimentaire collective (T.I.A.C) se définie par l'apparition d'au moins deux cas
groupés similaires d'une symptomatologie, en général gastro-intestinale, dont on peut rapporter la
cause à une même origine alimentaire (InVS).La T.I.A.C fait partie des maladies à déclaration obligatoire (DO) dont la liste est fixée par le
décret n°99-363 du 6 mai 1999 . La déclaration s"impose " d"une part pour tout docteur en médecinequi en a constaté l"existence et d"autre part pour le principal occupant, chef de famille ou
d"établissement, des locaux où se trouve le malade ».Tout incident pouvant évoquer une suspicion de toxi-infection alimentaire collective doit
immédiatement être signalé à l"autorité sanitaire départementale (Ddass ou DDSV).La déclaration obligatoire des T.I.A.C permet aux médecins inspecteurs de santé publique des
Ddass et aux inspecteurs de santé publique vétérinaire des DDSV de réaliser une enquête
épidémiologique et vétérinaire destinée à identifier les aliments responsables et les facteurs
favorisants afin de prendre des mesures spécifiques pour prévenir les récidives. Le croisement des résultats de plusieurs investigations a pour but de déterminer l"aliment
responsable et de remonter à la source de sa contamination.La surveillance des toxi-infections alimentaires collectives est assurée, en France, par l"InVS. Cette
surveillance est exercée depuis 1984 : elle s"appuie sur la déclaration obligatoire des maladies.
2. Données épidémiologiques en France en 2008
En 2008, 1 124 foyers de T.I.A.C ont été déclarés en France, affectant 12 549 personnes, dont 5
sont décédées.Les agents responsables les plus fréquemment incriminés ou suspectés étaient l'entérotoxine
staphylococcique (32 % des foyers pour lesquels un agent a été identifié ou suspecté) et les
salmonelles (25 % des foyers).Aucun agent n'a pu être mis en évidence ni suspecté dans 40 % des foyers déclarés (InVS, 2009).
L'augmentation du nombre de foyers de T.I.A.C déclarés en France depuis 2006 (Figure 1) est liée à
l'utilisation de plus en plus généralisée du logiciel WinTiac dans les directions des affaires
sanitaires et sociales (Ddass) ; mis à disposition en 2004 et permettant un signalement plus rapide et
plus systématique, ainsi qu"à l"intégration systématique des données des centres nationaux de
référence (CNR) pour lesquelles la notion de cas groupés est connue avec les données de la
déclaration obligatoire. De plus, l'important effort fait à partir de l'année 2006 par le bureau des
alertes de la DGAl a permis d"améliorer la remontée rapide d'informations des DSV (InVS, 2009).
2 Figure 1 : Evolution du nombre de foyers de T.I.A.C déclarés en France entre 1997 et 2008 2 bisL"agent étiologique responsable de T.I.A.C a été confirmé dans 260 foyers (23,1%). 50,8 % des
T.I.A.C pour lequel l"agent était confirmé étaient dues à Salmonella ; le sérotype Typhimurium était
prédominant (47% des T.I.A.C à Salmonella).La proportion de cas hospitalisés était de 9,6% et le taux de létalité de 4 pour 10000 (Tableau 1).
La saisonnalité classiquement observée chaque année s"est vérifiée en 2008, avec une augmentation
estivale (de juin à septembre) des foyers liés à Salmonella (Figure 2). Le pic inhabituel survenu en
février est dû à une épidémie communautaire liée à la consommation de rosette contaminée, ce
produit ayant été la cause de 45 % des T.I.A.C à Salmonella déclarées ce mois-ci (InVS, 2009). Une
augmentation hivernale des foyers provoqués par des virus entériques a pu également être notée,
fréquemment liés à la consommation de coquillages. Les autres germes responsables se sont
distribués de façon régulière tout au long de l'année.69 % des T.I.A.C sont survenues en restauration collective et 30% en milieu familial (Tableau 2).
Les T.I.A.C en restauration collective ont été à l"origine de 81% des malades dont 20% en milieu
scolaire, 15% en Institut médico-social et 12% en restauration commerciale.71% des T.I.A.C à Salmonelles sont survenues dans le cadre de repas familiaux, néanmoins la
proportion de T.I.A.C à salmonelles reste élevée en restauration commerciale (40% de la
restauration collective). Bacillus cereus et Clostridium perfringens sont surtout rencontrés en
restauration collective (commerciale et sociale); les virus entériques sont essentiellement rencontrés
en restauration scolaire et dans les institutions médico-sociales. Les Staphylococcus aureus sont surtout rencontrés en restauration scolaire.Malgré l'augmentation constante du nombre de T.I.A.C déclarées depuis 1990, leur répartition selon
le lieu de consommation de l'aliment contaminé est relativement stable dans le temps (tableau 3). On note cependant une diminution de la proportion des foyers survenus en restauration scolaire (23 % en 1990, 10 % depuis 2005) ; en revanche, la proportion des foyers survenant en restaurationcommerciale a augmenté depuis 2003. La proportion de foyers familiaux déclarés est restée stable
au fil des années.Les oeufs et les produits à base d"oeuf étaient les aliments les plus fréquemment mis en cause dans la
survenue des T.I.A.C à Salmonelles (37%) (Tableau 4).Les plats ayant nécessité une manipulation et les produits laitiers étaient plus fréquemment
incriminés pour les T.I.A.C à S. aureus et les plats cuisinés et viandes pour les T.I.A.C à C.
perfringens.En restauration collective, la contamination par l"utilisation d"équipement inadéquat ou mal
entretenu a été le facteur contributif le plus fréquemment mis en évidence (54 %) (Tableau 5); en
restauration familiale, les contaminations ont été principalement liées à une rupture de la chaîne de
froid (39 %).ante.fr p a ge 4Trois agents pathogènes semblent ainsi être la plupart du temps mis en cause lors de T.I.A.C :
Salmonella
, Staphylococcus aureus et Clostridium perfringens. Il convient de modérer leur importancerespective, car de nombreux foyers ne sont pas déclarés, surtout ceux dont la pathologie reste bénigne.
Les aliments qui apparaissent le plus à risque sont les oeufs et ovoproduits, les poissons et crustacés et
les viandes en général. 3 Tableau 1 : Détail des foyers de T.I.A.C déclarés aux Ddass ou DSV, France, 2008 3 bisFigure 2 : Nombre de foyers de T.I.A.C déclarés en 2008 en fonction du mois d'exposition, pour les principaux germes
responsables confirmés ou suspectésTableau 2 - Distribution du nombre de foyers (F) et de cas (C) de T.I.A.C par germe (confirmés ou suspectés) selon le
lieu de survenue, France 20083 bis 2
Tableau 3 : Nombre de foyers de T.I.A.C par an selon le lieu de survenue, France, 1990-2008Tableau 4 : Nombre de foyers de T.I.A.C déclarés en France en 2008, selon le type d"aliment incriminé ou suspecté
pour les principaux agents pathogènes3 bis 3
Tableau 5 - Facteurs ayant contribué à l"incident (foyers où au moins 1 facteur a été identifié) - T.I.A.C déclarées en
France en 2008 (n=141) :
3 bis 43. Les principaux germes pathogènes responsables des T.I.A.C
3.1. Salmonella
Bacille Gram négative, aéro-anaérobie, appartenant à la famille des Enterobacteriaceae. S.
Enteritidis et S. Typhimurium prédominent dans le domaine alimentaire.Le réservoir principal de Salmonella est constitué par le tractus gastro-intestinal des mammifères et
des oiseaux. Les salmonelles présentes dans les matières fécales des animaux, peuvent contaminer
les pâturages, les sols et l"eau.3.1.1.
Maladie humaine : la salmonellose
Les symptômes liés à la salmonellose sont des syndromes gastroentériques (fièvre, douleurs
abdominales, nausées, vomissements et syndromes diarrhéiques) qui surviennent 12 à 48 heures
après l"ingestion de l"aliment contaminé. Chez les sujets fragilisés il peut apparaître une
déshydratation avec insuffisance rénale. L"infection peut être totalement asymptomatique et être
ainsi la source d"un portage chronique. Certain sérotypes (S. Typhi et S. Paratyphi) sont à l"origine
des fièvres typhoïdes et paratyphoïdes. Il n"existe pas de publications relatives à la relation dose-effet (COLIN, 2009). Concernant la dose-réponse, l"OMS indique que la dose de S. Enteritidis provoquant des troubleschez 50% des consommateurs est de l"ordre de 10 000 bactéries mais ne conclut pas sur le caractère
extrapolable de cette relation aux sérotypes (ANDERSON et al., 2002).Les salmonelloses humaines demeurent l"une des principales causes de T.I.A, dans les pays
industrialisés (COLIN, 2009).Dans l"union européenne, en 2007, 155 540 cas on été rapportés via le réseau européen de
surveillance. S. Enteritidis représente la grande majorité des sérotypes identifiés : 65,5% en 2007,
contre 16,5% pourS. Typhimurium.
En France, le Centre National de Référence des salmonelles a enregistré 10 322 isolements de
Salmonella
en 2008. Le sérotype Typhimurium est prédominant depuis 2005 et représente 46% des isolements en 2008.En 2005, le CNR des salmonelles a identifié une augmentation inhabituelle d"isolats de S. enterica
sérotype Manhattan, rarement isolé chez l"homme. L"investigation a permis d"incriminer des
produits d"origine porcine (NOËL et al., 2007). La même année, la première épidémie à S.Agona est documentée (BROUARD et
al., 2006).3.1.2. Aliments impliqués
Lors de différentes enquêtes relatives aux déclarations de T.I.A, les principaux aliments impliqués
sont principalement les oeufs et ovoproduits, ainsi que les viandes (porc et volailles principalement)
(COLIN, 2009). Cependant les cas décrits dans la littérature font état de nombreux autres aliments
responsables. Des résultats d"investigations d"épidémies à Salmonella indiquent des épidémies
liées à la consommation de Cantal au lait cru (HAEGHEBAERT et al., 2002), et de poudre de lait infantile (BROUARD et al., 2006).D"une manière générale, tout aliment peut se révéler contaminé par Salmonella dès lors qu"une
possibilité de transfert de contamination est possible à n"importe quelle étape de la chaîne
alimentaire.Les moyens de maîtrise visent en premier lieu à éviter les contaminations initiales, notamment par
la mise ne place de moyens de prévention des contaminations microbiologiques ainsi que le respect des bonnes pratiques hygiéniques. 4Le maintien de la chaîne du froid au cours du transport et du stockage des aliments est également un
élément important de maîtrise.
Les souches de Salmonella sont relativement sensibles aux traitements physiques. Une investigationmontre le rôle important de la viande de boeuf hachée insuffisamment cuite dans la survenue des
salmonelloses, et la nécessité de bien cuire la viande (LOURY et al., 2009).3.2. Staphylococcus aureus et enterotoxines staphylococciques
Coque à Gram positif, non sporulé, immobile, aéro-anaérobie facultatif. S. aureus, espèce type du
genre Staphylococcus produit de nombreuses toxines dont les entérotoxines staphylococciques
(SEs) responsables d"épidémies liées à S. aureus. A ce jour 21 sérotypes différents (SEA à SEE,
SEG à SEV) ont été décrits dont six types ont été impliqués dans des intoxinations : SEA (le plus
détecté) à SEE, SEH. Contrairement à la bactérie, les SEs sont stables dans les conditions de
traitement thermiques généralement appliqués aux aliments.Les staphylocoques sont des bactéries ubiquitaires présentes sur la peau, les muqueuses et la sphère
rhinopharyngée des animaux et en particulier chez l"Homme. Les staphylocoques ont également été
isolés de l"environnement naturel, domestique de l"Homme, hospitalier et des ateliers de préparation
alimentaire. La présence de ce germe dans l"environnement est vraisemblablement due à une
contamination par l"Homme ou les animaux (De BUYSER et HENNEKINNE, 2009).3.2.1 Maladie humaine
La maladie humaine d"origine alimentaire est une intoxination entraînée uniquement par l"ingestion
de SE performée dans l"aliment, dans lequel S. aureus ou autre staphylocoque producteur de SE a pu se développer de façon à produire sa toxine.Les premiers symptômes, nausées suivies de vomissements apparaissent dans les 30 minutes à 8
heures après l"ingestion de l"aliment contaminé. D"autres symptômes sont fréquemment décrits :
douleurs abdominales, diarrhées, vertiges et frissons. La mortalité reste exceptionnelle, atteignant
les individus les plus sensibles à la déshydratation. Le portage asymptomatique existe : portage
intestinal, nasal et sur les mains.La dose à ingérer pour provoquer les premiers symptômes reste mal définie (SCVPH, 2003).
Cependant, plusieurs études ont tenté d"évaluer la dose minimale à ingérer : 20 à 144 ng (De
BUYSER et HENNEKINNE, 2009).
Sur la période 1996-2006, les staphylocoques représentaient la deuxième cause de T.I.A.C en
France derrière les salmonelles. De nombreux auteurs considèrent que les intoxinations à
staphylocoques constituent une des causes majeures de maladies d"origine alimentaire au niveau mondial (De BUYSER et HENNEKINNE, 2009).3.2.2. Aliments impliqués
S. aureus peut être isolé d"aliments très variés. Les aliments les plus " à risque » sont : les viandes,
volailles et jambon, cuits et tranchés, salades composées, gâteaux à la crème, plats cuisinés
manipulés après cuisson (plus l"aliment est manipulé, plus le risque est élevé); les aliments
fermentés à acidification lente permettant la croissance de S. aureus durant la fermentation, par
exemple le fromage (OSTYN et al., 2010) ou le salami ; les produits séchés ou à teneur en eau
réduite, dans lesquels la croissance de S. aureus a pu être favorisée à une étape de la fabrication ou
du stockage par une activité de l"eau réduite et une température favorable (35-41°C), par exemple,
le lait en poudre, les pâtes, les poissons séchés.quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40[PDF] rapport de stage maintenance informatique tunisie
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