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Quel est le plan d’un rapport de stage ?

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UNIVERSITE HENRI POINCARE NANCY 1

Faculté des Sciences et Technologies

MASTER MICROBIOLOGIE

Mise en place du Plan de

Maîtrise Sanitaire sur l"UCP du

Grand Sauvoy

Amandine JUND

Janvier - Juin 2010

Maître de stage : Patrice DECOUT

Structure d"accueil :

Sommaire

Abréviations ................................................................................................ 1

Partie I : Introduction ................................................................................ 2

1. Les Toxi-infections Alimentaires Collectives (T.I.A.C.) ....................................... 2

2. Données épidémiologiques en France en 2008 ..................................................... 2

3. Les principaux germes pathogènes responsables des T.I.A.C. ............................. 4

3.1. Salmonella........................................................................

....................................... 4

3.1.1.

Maladie humaine : la salmonellose ..................................................................... 4

3.1.2.

Aliments impliqués ........................................................................ ..................... 4

3.2. Staphylococcus aureus et enterotoxines staphylococciques................................... 5

3.2.1.

Maladie humaine ........................................................................ ......................... 5

3.2.2.

Aliments impliqués ........................................................................ ..................... 5

3.3. Bacillus cereus ........................................................................

................................ 6

3.3.1.

Maladie humaine ........................................................................ ......................... 6

3.3.2.

Aliments impliqués ........................................................................ ..................... 6

3.4. Clostridium perfringens ........................................................................

.................. 7

3.4.1.

Maladie humaine ........................................................................ ......................... 7

3.4.2.

Aliments impliqués ........................................................................ ..................... 7

3.5. Campylobacter ........................................................................

........................................ 8

3.5.1.

Maladie humaine : campylobacteriose ................................................................ 8

3.5.2.

Aliments impliqués ........................................................................ ..................... 8

4. Présentation de l'entreprise d'accueil ................................................................... 9

4.1. Sogeres ........................................................................

............................................ 9

4.2. UCP du Grand Sauvoy de Maxéville ...................................................................... 9

Partie II :

Démarche pour la mise en place du Plan de Maîtrise Sanitaire ......... 10

1. Les Bonnes Pratiques d'Hygiène (BPH) ............................................................. 10

1.1. Les documents du PMS ........................................................................

................. 10

1.2. Les mesures d"hygiène préconisées avant, pendant et après la production ........ 10

2. Le plan HACCP .................................................................................................... 11

2.1. Elaboration du diagramme de fabrication ........................................................... 11

2.2. Analyse des dangers ........................................................................

..................... 11

2.3. Détermination des points critiques pour la maitrise (CCP) et des Programmes

Pré-requis opérationnels (PRPo) ........................................................................

. 12

2.4. Etablissement des limites critiques .......................................................................

13

2.5. Etablissement d"un système de surveillance ......................................................... 13

2.6. Définition des actions correctives ........................................................................

14

2.7. Application des procédures de vérifications ........................................................ 14

2.7.1.

Les enregistrements ........................................................................ .................. 14

2.7.2.

Les audits internes ........................................................................ ..................... 14

2.7.3.

Les analyses bactériologiques ........................................................................

... 14

2.7.4.

Les prélèvements de surface ........................................................................

..... 15

2.8. Mise à jour du plan HACCP........................................................................

......... 15

3. Système de traçabilité et gestion des produits non conformes ........................... 15

Partie III : Résultats ................................................................................. 16

1. Audits internes ...................................................................................................... 16

1.1. Evaluation par thèmes ........................................................................

.................. 16 1.2.

Les points non négociables ........................................................................

........... 18

2. Lames de surface .................................................................................................. 19

3. Analyses bactériologiques .................................................................................... 21

Discussion .................................................................................................. 22

Références bibliographiques ................................................................... 25

Liste des annexes

Annexe 1 - Plan de nettoyage et désinfection de la légumerie Annexe 2 - Validation plan de nettoyage et désinfection

Annexe 3 - Diagrammes de fabrication

Annexe 4 - Tableau des dangers et des mesures préventives

Annexe 5 - Arbre des décisions

Annexe 6 - Mode de surveillance et actions correctives des CCP Annexe 7 - Mode de surveillance et actions correctives des PRPo

Annexe 8 - Procédure de traçabilité

Annexe 9 - Résultats des analyses de surface

Annexe 10 - Résultats des analyses bactériologiques

Abréviations

BPH : Bonnes Pratiques d"Hygiène

CCP : Critical Control Point

CNR : Centre National de Référence

Ddass : Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales DDSV : Direction Départementale des Services Vétérinaires

DGAl : Direction Générale de l"Alimentation

DLC : Date Limite de Consommation

DO : Déclaration Obligatoire

DLUO : Date Limite d4utilisation Optimale

HACCP: Hazard Analysis Critical Control Point

InVS : Institut de Veille Sanitaire

LVAD : Laboratoire Vétérinaire et Alimentaire Départemental

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

PMS : Plan de Maitrise Sanitaire

PRPo : Programmes Pré-requis opérationnel

TIA : Toxi-infection Alimentaire

TIAC : Toxi-infection Alimentaire Collective

UCP : Unité Centrale de Production

UFC : Unité Formant Colonie

1

Partie I : Introduction

Pour l"ensemble des cuisines centrales, les règlements 852/2004 et 853/2004 doivent être respectés.

Les règlements européens introduisent la notion fondamentale de Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS)

qui décrit l"ensemble des mesures prises par l"établissement pour assurer l"hygiène et la sécurité

sanitaire des productions vis-à-vis des dangers biologiques, physiques ou chimiques, et notamment éviter la survenue de Toxi-infections Alimentaire Collectives.

1. Les Toxi-infections Alimentaires Collectives (T.I.A.C)

Une toxi-infection alimentaire (T.I.A) est une infection causée par l"ingestion d"aliments

contaminés par certains agents infectieux ou par leurs toxines. Dans certains cas, la pathologie n"est

pas due à la prolifération d"un microorganisme dans l"aliment mais à l"ingestion d"une toxine

sécrétée par la bactérie et préformée dans l"aliment avant son ingestion ; on parle alors

d"intoxination.

Une toxi-infection alimentaire collective (T.I.A.C) se définie par l'apparition d'au moins deux cas

groupés similaires d'une symptomatologie, en général gastro-intestinale, dont on peut rapporter la

cause à une même origine alimentaire (InVS).

La T.I.A.C fait partie des maladies à déclaration obligatoire (DO) dont la liste est fixée par le

décret n°99-363 du 6 mai 1999 . La déclaration s"impose " d"une part pour tout docteur en médecine

qui en a constaté l"existence et d"autre part pour le principal occupant, chef de famille ou

d"établissement, des locaux où se trouve le malade ».

Tout incident pouvant évoquer une suspicion de toxi-infection alimentaire collective doit

immédiatement être signalé à l"autorité sanitaire départementale (Ddass ou DDSV).

La déclaration obligatoire des T.I.A.C permet aux médecins inspecteurs de santé publique des

Ddass et aux inspecteurs de santé publique vétérinaire des DDSV de réaliser une enquête

épidémiologique et vétérinaire destinée à identifier les aliments responsables et les facteurs

favorisants afin de prendre des mesures spécifiques pour prévenir les récidives. L

e croisement des résultats de plusieurs investigations a pour but de déterminer l"aliment

responsable et de remonter à la source de sa contamination.

La surveillance des toxi-infections alimentaires collectives est assurée, en France, par l"InVS. Cette

surveillance est exercée depuis 1984 : elle s"appuie sur la déclaration obligatoire des maladies.

2. Données épidémiologiques en France en 2008

En 2008, 1 124 foyers de T.I.A.C ont été déclarés en France, affectant 12 549 personnes, dont 5

sont décédées.

Les agents responsables les plus fréquemment incriminés ou suspectés étaient l'entérotoxine

staphylococcique (32 % des foyers pour lesquels un agent a été identifié ou suspecté) et les

salmonelles (25 % des foyers).

Aucun agent n'a pu être mis en évidence ni suspecté dans 40 % des foyers déclarés (InVS, 2009).

L'augmentation du nombre de foyers de T.I.A.C déclarés en France depuis 2006 (Figure 1) est liée à

l'utilisation de plus en plus généralisée du logiciel WinTiac dans les directions des affaires

sanitaires et sociales (Ddass) ; mis à disposition en 2004 et permettant un signalement plus rapide et

plus systématique, ainsi qu"à l"intégration systématique des données des centres nationaux de

référence (CNR) pour lesquelles la notion de cas groupés est connue avec les données de la

déclaration obligatoire. De plus, l'important effort fait à partir de l'année 2006 par le bureau des

alertes de la DGAl a permis d"améliorer la remontée rapide d'informations des DSV (InVS, 2009).

2 Figure 1 : Evolution du nombre de foyers de T.I.A.C déclarés en France entre 1997 et 2008 2 bis

L"agent étiologique responsable de T.I.A.C a été confirmé dans 260 foyers (23,1%). 50,8 % des

T.I.A.C pour lequel l"agent était confirmé étaient dues à Salmonella ; le sérotype Typhimurium était

prédominant (47% des T.I.A.C à Salmonella).

La proportion de cas hospitalisés était de 9,6% et le taux de létalité de 4 pour 10000 (Tableau 1).

La saisonnalité classiquement observée chaque année s"est vérifiée en 2008, avec une augmentation

estivale (de juin à septembre) des foyers liés à Salmonella (Figure 2). Le pic inhabituel survenu en

février est dû à une épidémie communautaire liée à la consommation de rosette contaminée, ce

produit ayant été la cause de 45 % des T.I.A.C à Salmonella déclarées ce mois-ci (InVS, 2009). Une

augmentation hivernale des foyers provoqués par des virus entériques a pu également être notée,

fréquemment liés à la consommation de coquillages. Les autres germes responsables se sont

distribués de façon régulière tout au long de l'année.

69 % des T.I.A.C sont survenues en restauration collective et 30% en milieu familial (Tableau 2).

Les T.I.A.C en restauration collective ont été à l"origine de 81% des malades dont 20% en milieu

scolaire, 15% en Institut médico-social et 12% en restauration commerciale.

71% des T.I.A.C à Salmonelles sont survenues dans le cadre de repas familiaux, néanmoins la

proportion de T.I.A.C à salmonelles reste élevée en restauration commerciale (40% de la

restauration collective). Bacillus cereus et Clostridium perfringens sont surtout rencontrés en

restauration collective (commerciale et sociale); les virus entériques sont essentiellement rencontrés

en restauration scolaire et dans les institutions médico-sociales. Les Staphylococcus aureus sont surtout rencontrés en restauration scolaire.

Malgré l'augmentation constante du nombre de T.I.A.C déclarées depuis 1990, leur répartition selon

le lieu de consommation de l'aliment contaminé est relativement stable dans le temps (tableau 3). On note cependant une diminution de la proportion des foyers survenus en restauration scolaire (23 % en 1990, 10 % depuis 2005) ; en revanche, la proportion des foyers survenant en restauration

commerciale a augmenté depuis 2003. La proportion de foyers familiaux déclarés est restée stable

au fil des années.

Les oeufs et les produits à base d"oeuf étaient les aliments les plus fréquemment mis en cause dans la

survenue des T.I.A.C à Salmonelles (37%) (Tableau 4).

Les plats ayant nécessité une manipulation et les produits laitiers étaient plus fréquemment

incriminés pour les T.I.A.C à S. aureus et les plats cuisinés et viandes pour les T.I.A.C à C.

perfringens.

En restauration collective, la contamination par l"utilisation d"équipement inadéquat ou mal

entretenu a été le facteur contributif le plus fréquemment mis en évidence (54 %) (Tableau 5); en

restauration familiale, les contaminations ont été principalement liées à une rupture de la chaîne de

froid (39 %).ante.fr p a ge 4

Trois agents pathogènes semblent ainsi être la plupart du temps mis en cause lors de T.I.A.C :

Salmonella

, Staphylococcus aureus et Clostridium perfringens. Il convient de modérer leur importance

respective, car de nombreux foyers ne sont pas déclarés, surtout ceux dont la pathologie reste bénigne.

Les aliments qui apparaissent le plus à risque sont les oeufs et ovoproduits, les poissons et crustacés et

les viandes en général. 3 Tableau 1 : Détail des foyers de T.I.A.C déclarés aux Ddass ou DSV, France, 2008 3 bis

Figure 2 : Nombre de foyers de T.I.A.C déclarés en 2008 en fonction du mois d'exposition, pour les principaux germes

responsables confirmés ou suspectés

Tableau 2 - Distribution du nombre de foyers (F) et de cas (C) de T.I.A.C par germe (confirmés ou suspectés) selon le

lieu de survenue, France 2008

3 bis 2

Tableau 3 : Nombre de foyers de T.I.A.C par an selon le lieu de survenue, France, 1990-2008

Tableau 4 : Nombre de foyers de T.I.A.C déclarés en France en 2008, selon le type d"aliment incriminé ou suspecté

pour les principaux agents pathogènes

3 bis 3

Tableau 5 - Facteurs ayant contribué à l"incident (foyers où au moins 1 facteur a été identifié) - T.I.A.C déclarées en

France en 2008 (n=141) :

3 bis 4

3. Les principaux germes pathogènes responsables des T.I.A.C

3.1. Salmonella

Bacille Gram négative, aéro-anaérobie, appartenant à la famille des Enterobacteriaceae. S.

Enteritidis et S. Typhimurium prédominent dans le domaine alimentaire.

Le réservoir principal de Salmonella est constitué par le tractus gastro-intestinal des mammifères et

des oiseaux. Les salmonelles présentes dans les matières fécales des animaux, peuvent contaminer

les pâturages, les sols et l"eau.

3.1.1.

Maladie humaine : la salmonellose

Les symptômes liés à la salmonellose sont des syndromes gastroentériques (fièvre, douleurs

abdominales, nausées, vomissements et syndromes diarrhéiques) qui surviennent 12 à 48 heures

après l"ingestion de l"aliment contaminé. Chez les sujets fragilisés il peut apparaître une

déshydratation avec insuffisance rénale. L"infection peut être totalement asymptomatique et être

ainsi la source d"un portage chronique. Certain sérotypes (S. Typhi et S. Paratyphi) sont à l"origine

des fièvres typhoïdes et paratyphoïdes. Il n"existe pas de publications relatives à la relation dose-effet (COLIN, 2009). Concernant la dose-réponse, l"OMS indique que la dose de S. Enteritidis provoquant des troubles

chez 50% des consommateurs est de l"ordre de 10 000 bactéries mais ne conclut pas sur le caractère

extrapolable de cette relation aux sérotypes (ANDERSON et al., 2002).

Les salmonelloses humaines demeurent l"une des principales causes de T.I.A, dans les pays

industrialisés (COLIN, 2009).

Dans l"union européenne, en 2007, 155 540 cas on été rapportés via le réseau européen de

surveillance. S. Enteritidis représente la grande majorité des sérotypes identifiés : 65,5% en 2007,

contre 16,5% pour

S. Typhimurium.

En France, le Centre National de Référence des salmonelles a enregistré 10 322 isolements de

Salmonella

en 2008. Le sérotype Typhimurium est prédominant depuis 2005 et représente 46% des isolements en 2008.

En 2005, le CNR des salmonelles a identifié une augmentation inhabituelle d"isolats de S. enterica

sérotype Manhattan, rarement isolé chez l"homme. L"investigation a permis d"incriminer des

produits d"origine porcine (NOËL et al., 2007). La même année, la première épidémie à S.

Agona est documentée (BROUARD et

al., 2006).

3.1.2. Aliments impliqués

Lors de différentes enquêtes relatives aux déclarations de T.I.A, les principaux aliments impliqués

sont principalement les oeufs et ovoproduits, ainsi que les viandes (porc et volailles principalement)

(COLIN, 2009). Cependant les cas décrits dans la littérature font état de nombreux autres aliments

responsables. Des résultats d"investigations d"épidémies à Salmonella indiquent des épidémies

liées à la consommation de Cantal au lait cru (HAEGHEBAERT et al., 2002), et de poudre de lait infantile (BROUARD et al., 2006).

D"une manière générale, tout aliment peut se révéler contaminé par Salmonella dès lors qu"une

possibilité de transfert de contamination est possible à n"importe quelle étape de la chaîne

alimentaire.

Les moyens de maîtrise visent en premier lieu à éviter les contaminations initiales, notamment par

la mise ne place de moyens de prévention des contaminations microbiologiques ainsi que le respect des bonnes pratiques hygiéniques. 4

Le maintien de la chaîne du froid au cours du transport et du stockage des aliments est également un

élément important de maîtrise.

Les souches de Salmonella sont relativement sensibles aux traitements physiques. Une investigation

montre le rôle important de la viande de boeuf hachée insuffisamment cuite dans la survenue des

salmonelloses, et la nécessité de bien cuire la viande (LOURY et al., 2009).

3.2. Staphylococcus aureus et enterotoxines staphylococciques

Coque à Gram positif, non sporulé, immobile, aéro-anaérobie facultatif. S. aureus, espèce type du

genre Staphylococcus produit de nombreuses toxines dont les entérotoxines staphylococciques

(SEs) responsables d"épidémies liées à S. aureus. A ce jour 21 sérotypes différents (SEA à SEE,

SEG à SEV) ont été décrits dont six types ont été impliqués dans des intoxinations : SEA (le plus

détecté) à SEE, SEH. Contrairement à la bactérie, les SEs sont stables dans les conditions de

traitement thermiques généralement appliqués aux aliments.

Les staphylocoques sont des bactéries ubiquitaires présentes sur la peau, les muqueuses et la sphère

rhinopharyngée des animaux et en particulier chez l"Homme. Les staphylocoques ont également été

isolés de l"environnement naturel, domestique de l"Homme, hospitalier et des ateliers de préparation

alimentaire. La présence de ce germe dans l"environnement est vraisemblablement due à une

contamination par l"Homme ou les animaux (De BUYSER et HENNEKINNE, 2009).

3.2.1 Maladie humaine

La maladie humaine d"origine alimentaire est une intoxination entraînée uniquement par l"ingestion

de SE performée dans l"aliment, dans lequel S. aureus ou autre staphylocoque producteur de SE a pu se développer de façon à produire sa toxine.

Les premiers symptômes, nausées suivies de vomissements apparaissent dans les 30 minutes à 8

heures après l"ingestion de l"aliment contaminé. D"autres symptômes sont fréquemment décrits :

douleurs abdominales, diarrhées, vertiges et frissons. La mortalité reste exceptionnelle, atteignant

les individus les plus sensibles à la déshydratation. Le portage asymptomatique existe : portage

intestinal, nasal et sur les mains.

La dose à ingérer pour provoquer les premiers symptômes reste mal définie (SCVPH, 2003).

Cependant, plusieurs études ont tenté d"évaluer la dose minimale à ingérer : 20 à 144 ng (De

BUYSER et HENNEKINNE, 2009).

Sur la période 1996-2006, les staphylocoques représentaient la deuxième cause de T.I.A.C en

France derrière les salmonelles. De nombreux auteurs considèrent que les intoxinations à

staphylocoques constituent une des causes majeures de maladies d"origine alimentaire au niveau mondial (De BUYSER et HENNEKINNE, 2009).

3.2.2. Aliments impliqués

S. aureus peut être isolé d"aliments très variés. Les aliments les plus " à risque » sont : les viandes,

volailles et jambon, cuits et tranchés, salades composées, gâteaux à la crème, plats cuisinés

manipulés après cuisson (plus l"aliment est manipulé, plus le risque est élevé); les aliments

fermentés à acidification lente permettant la croissance de S. aureus durant la fermentation, par

exemple le fromage (OSTYN et al., 2010) ou le salami ; les produits séchés ou à teneur en eau

réduite, dans lesquels la croissance de S. aureus a pu être favorisée à une étape de la fabrication ou

du stockage par une activité de l"eau réduite et une température favorable (35-41°C), par exemple,

le lait en poudre, les pâtes, les poissons séchés.quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40
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