[PDF] FESTIVAL INTERNATIONAL DE - 20 16 VISIONS DU RÉEL





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FAMILLE

25 Nis 2021 Je n'allais pas beaucoup au théâtre même si j'en faisais ... Tout voir d'un cinéaste



FESTIVAL INTERNATIONAL DE - 20 16 VISIONS DU RÉEL

23 Nis 2016 La ville de Nyon ne mise peut-être pas ... jury de Zep au Festival d'Angoulême ... toute forme de conflit et une repré-.



Mise en page 1

24 Mar 2005 spectateurs dans les arènes d'Arles sur la saison 2004. Pour nous il n'y a pas de frontières entre les tauromachies.



[LE_MONDE - 1] LE_MONDE/PAGES 26/11/01

25 Kas 2001 talibans. p. 4 et 5. SOS-Néonazis Saragosse un service d'intimidation à la carte sur Internet.



plaquette AALD-CA10.indd

Spectacle polyglotte Concert circassé. « Nous vivons tous



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Il s'agit d'une initiative en lien avec l'un des objectifs du Festival Premiers Plans à savoir la découverte des nouveaux talents du cinéma euro- péen.

FESTIVAL INTERNATIONAL DE  - 20 16 VISIONS DU RÉEL

PARTENAIRES ET SESTERCE CLUB

LON

GS MÉTRAGES

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ENS MÉTRAGES

COUR

TS MÉTRAGES

PETER GREENAWAY

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R TITRE INTERNATIONAL

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ÉDITORIAL

Le film documentaire, un art mineur ?

I l arrive parfois que des personnes peu au fait de l'art cinématographique posent encore une telle question. Et pourtant ! Co mme le rappelle volon- tiers Luciano Barisone, le cinéma est né documentaire : L a sortie de l"usine

Lumière, premier film présenté publi-

quement par les frères Lumière n'était- il pas précisément un documentaire E t la première projection publique de films par ces deux pionniers qu'étaient Auguste et Louis Lumière ne mêlait-elle pas documentaires et débuts de fiction, indissociablement liés ? Ou i, le cinéma est né docu- mentaire. Et, comme l'ajoute encore

Luciano Barisone, le documentaire,

c'est du cinéma ! C onsidérer que ce genre serait une branche mineure du cinéma est bien un contresens historique.

Qui plus est, les succès récents du

genre documentaire viennent conforter notre conviction que ce type de cinéma relève bien d'un art majeur. Nous en voulons pour preuve les réussites de

Gianfranco Rosi, primé presque coup

sur coup par un Lion d'or à Venise pour

Sacro GRA (film dont le pitch avait

été préalablement débattu à Visions du Réel) et par un Ours d'or à Berlin

pour Fuocoammare. Aujourd'hui, loin d'être un film de type scolaire, schématique ou caricaturale-

ment propagandiste, le documentaire, aujourd'hui cinéma du réel, se distingue de moins en moins du cinéma de fic- tion. Devenu documentaire de création, il n'est pas pur reportage brut, rappor- tant sans recul des faits bruts, mais il est élaboration réfléchie répondant à un scénario voulu par le réalisateur.

Ce serait d'ailleurs une illusion que de

croire que le tournage d'un documen- taire reète sans inuence aucune le vécu originel des sujets traités. Comme le relève Emmanuel Carrère dans Le

Royaume

: " qu and on tourne un docu- mentaire, soit on tente de faire croire qu'on y voit les gens " po ur de vrai c'est-à-dire comme ils sont quand on n'est pas là pour les filmer, soit on admet que le fait de les filmer modifie la situation, et alors ce qu'on filme, c'est cette situation nouvelle

». N

uance de taille pourtant : si d ans le domaine de la fiction, on fait appel à des comédiens qui jouent un rôle convenu, dans le cinéma du réel, les protagonistes sont les acteurs de leur propre vie. Et c'est probablement ce qui fait la différence entre réel et fiction. Mais aujourd'hui la différence s'arrête là. Le d ocumentaire c'est la vraie vie ! ». C

ette exclamation d'un enfant participant aux ateliers de La Lanterne Magique lors de la dernière édition de

Visions du Réel résume bien ce cinéma

c 'est la vie sous toutes ses formes, c'est l'expression dans tous ses aspects, c'est le monde dans toutes ses facettes qui est présent à Nyon cette année encore.

Festival leader aussi bien sur les plans

international que suisse, festival leader pour la qualité cinématographique des films projetés et festival leader encore pour son rôle de tremplin promouvant la créativité, Visions du Réel, Festival international de cinéma Nyon, vous sou- haite une excellente édition 2016.

CLAUDE RUEY

OCTBER 20E2 R-R NCV

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166.6FF.001.W Neuseeland 240x210_f_grau.indd 105.02.16 15:36

Der Dokumentarfilm, eine Kunstform

zweiter Klasse? Es kommt immer noch vor, dass mit der Filmkunst wenig ver- traute Menschen eine solche Frage stellen. Dabei wissen wir es doch besser! Wie Luciano Barisone dies gerne in Erinnerung ruft, ist das Kino aus dem Dokumentarfilm hervorge- gangen: War nicht

Arbeiter verlassen

vorgeführte Film der Brüder Lumière, ein Dokumentarfilm? Und vermischten führung der Filme der beiden Pionie- re Auguste und Louis Lumière nicht

Spielfilms, beide untrennbar mitei

nander verbunden? Ja, das Kino ist aus dem Dokumentarfilm entstanden.

Und um erneut Luciano Barisone zu

zitieren: Der Dokumentarfilm ist Kino!

Anzunehmen, es handle sich um einen

rischer Irrtum.

Noch dazu wird unsere Überzeugung,

dass dieses Kino hohe Kunst ist, von den jüngsten Erfolgen des Genres untermauert. Ziehen wir als Beweis die

Erfolge Gianfranco Rosis heran, der

Schlag auf Schlag erst in Venedig mit

Sacro GRA

(dessen Pitch zuvor am Festival Visi-

Der Dokumentarfilm - heute weit

davon entfernt, ein schematischer oder karikaturartiger Schulfilm mit Propa- ganda-Ambitionen zu sein - ist vom

Spielfilm immer weniger zu unterschei-

den. Als kreativer Dokumentarfilm ist er keine blosse Reportage mehr, die abstandslos von reinen Tatsachen berichtet, sondern vielmehr ein über- legter Verlauf, der auf ein vom Regis- seur gewolltes Szenario antwortet. Es

Drehen eines Dokumentarfilms ein-

ussfrei das ursprüngliche Erleben der behandelten Themen widerspie- gelt. Dies betont auch Emmanuel Car- rère in

Das Reich Gottes: "Wenn man

einen Dokumentarfilm dreht, versucht man entweder Glauben zu machen, dass man da die "Leute in echt» sieht, das heisst so, wie sie sind, wenn man nicht da ist, um sie zu filmen, oder man gesteht ein, dass die Situation durch und dass das, was man filmt, diese neue Situation ist». Mit einer wichtigen

Nuance: Im Spielfilm werden Schau-

spieler engagiert, die eine bestimm- te Rolle spielen - im Dokumentarfilm jedoch sind die Protagonisten Akteu-

re ihres eigenen Lebens. Und genau hier liegt vermutlich der Unterschied zwischen Dokumentar- und Spiel-

film. Doch das ist heute der einzige

Unterschied.

"Der Dokumentarfilm, das ist das wahre

Leben!». Dieser Ausruf eines Kindes,

das bei der letzten Ausgabe von Visions du Réel an den Workshops von

Die Zau-

berlaterne teilnahm, resümiert dieses

Kino sehr treffend: Es ist das Leben in

allen seinen Formen, der Ausdruck all seiner Aspekte, es ist die Welt mit all ihren Facetten, die auch in diesem Jahr

Visions du Réel, Festival international

de cinéma Nyon, ein führendes Festi- val auf Schweizer sowie internationa- der vorgeführten Filme, führend auch durch seine Rolle als Sprungbrett und

EDITORIAL

DR. CLAUDE RUEY

EDITORIAL

Is documentary film a minor art form?

Sometimes, people who have little

knowledge of the cinematographi- cal arts may still ask such a ques- tion. And yet! As Luciano Barisone reminds us with pleasure, film was born from the documentary: after all, was not the first film publicly presented by the Lumière broth- ers, Employees Leaving the Lumière

Factory, a documentary? And did not

the first public film screenings by the two pioneers known as Auguste and

Louis Lumière mix documentaries and

the beginnings of fiction, inextricably entwined? Yes, film was born from the documentary. And, as Luciano

Barisone adds again, documentary is

cinema! It would be a historical mis- understanding to consider this genre as a minor branch of film.

What is more, the recent successes

of the documentary genre strengthen our conviction that this type of film really does fall under the category of a major art form. Nothing demonstrates this more clearly than the success of

Gianfranco Rosi, who won, almost in

quick succession, the Golden Lion at

Venice for

Sacro GRA (a film whose

pitch had previously been debated at

Visions du Réel) and the Golden Bear

in Berlin for Fuocoammare.Today, far from being a scholarly, sche- matic or exaggeratedly propagandist type of film, the documentary — today, ‘cinéma du réel' the real world — is less and less different from fictional film.

Now a creative documentary, is not

pure raw reporting, relating raw facts without perspective; rather, it is consid- ered a creation responding to the sce- nario defined by the director. Moreover, it would be illusory to believe that the filming of a documentary reects the original experience of the subjects being treated without any inuence.

As Emmanuel Carrère points out in

The Kingdom: “when we shoot a docu-

mentary, either we attempt to make you believe that we are seeing people 'for real', that is to say how they are when we are not there to film them, or we admit that the fact we are filming them chang- es the situation and, therefore, that what we are filming is this new situation." An important distinction: although in the domain of fiction, we use actors to play an agreed role, in documentary film- making, the protagonists are playing a role in their own lives. And that is proba- bly what makes the difference between reality and fiction. But today, the differ- ence stops there.

“Documentaries are real life!" This

exclamation from a child taking part in workshops run by The Magic Lantern during the last edition of Visions du Réel perfectly sums up this film genre: once again in Nyon this year, you will find life in all its forms, expression, in all its aspects and the world in all its facets.A leading festival, as much on the international scene as in Switzerland, a leading festival in terms of the cin-

ematographical quality of the films screened, and, again, a leading festival because of the role it plays as a spring- board to promote creativity, Visions du

Réel, Festival international de cinéma

Nyon, wishes you an excellent 2016

edition.

CLAUDE RUEY

Wild Plants

de Nicolas Humbert RTS

The Beekeeper

and His Son von Diedie Weng SRF

Ama-San

von Cláudia

Varejão

SRF

Like Dew in the Sun

de Peter Entell RTS

Calabria

de Pierre-François

Sauter

RTS

Looking like My Mother

von Dominique Margot SRF

Visions du Réel

15 - 23 avril 2016

Nyon Pour le succès de la création cinématographique suisse www.srgssr.ch SRG SSR Catalogue VdR 2016 240x210 sw RZ2.indd 122.02.16 09:05 " L'ACTE DE RÉSISTANCE (...) A D

EUX FACES

I

L EST HUMAIN ET C'EST AUSSI

L'ACTE DE L'ART. SEUL L'ACTE DE

RÉSISTANCE RÉSISTE À LA MORT,

SOIT SOUS LA FORME D'UNE

ŒUVRE D'ART, SOIT SOUS LA

FORME D'UNE LUTTE DES

HOMMES."

L'image de Gilles Deleuze donnant sa

conférence à la Fémis est liminaire, comme son discours. Le corps - la tête un peu enfoncée entre les épaules, des lunettes épaisses, les cheveuxquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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