[PDF] Untitled De 2011 à 2013 l'Inrap

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L'Inrap réalise les diagnostics et les fouilles d'archéologie préventive. Il assure l'exploitation scientifique des opérati ons d'archéologie préventive et la diffusion de leurs résultats. Il concourt à l'enseignement, à la diffusion culturelle et

à la valorisation de l'archéologie. »

Article L 523.1 du

Code du Patrimoine

09

10 Centre - Île-de-France

16 Grand Est nord

22 Grand Est sud

28 Grand Ouest

34 Grand Sud-Ouest

42 Méditerranée

48 Nord - Picardie

54 Rhône-Alpes - Auvergne

60 Glossaire

63

64 Chiffres clés

66 Le projet établissement

et le contrat de performance

67 La politique partenariale

68 Le bilan de l"activité

71 Les diagnostics

74 Les fouilles

77 La recherche

79 Le développement culturel

82 L"international

83 Les ressources humaines

86 L"exécution budgétaire

89 Les implantations territoriales

91

92 Les principales publications

132 La taxe d"apprentissage

133 Les aménageurs partenaires

135 Les communes concernées

par l"archéologie préventive

143 Les instances statutaires

148 L"organigramme

07 Introduction

Inscriptions laissées par

des officiers et des soldats de la Première Guerre mondiale dans la grotte souterraine de Naours (Somme). Sur la photo du bas, les inscriptions sont datées du 11 août 1917.

© Denis Gliksman, Inrap

Introduction

législatives et réglemen taires indispensables pour une meilleure protection des " archives du sol ».

Fidèle aux missions qui lui ont

été confiées par l'État, l'Inrap s'est appliqué tout au long de cette année, avec méthode et rigueur,

à diagnostiquer et fouiller des

sites archéologiques susceptibles d'être détruits par des travaux d'aménagement du territoire, mais aussi à valoriser scientifique- ment ses découvertes et à partager celles-ci avec le plus grand nombre de nos concitoyens.

L'activité de l'Inrap en 2015 s'inscrit

dans le cadre des orientations définies par le nouveau contrat d'objectifs et de performance validé par nos ministères de tutelle, pour la période 2015-2017. Ce contrat d'objectifs et de performance, qui s'appuie sur le projet d'établis- sement élaboré en 2014, définit pour l'institut et ses agents des axes d'évolution et d'amélioration

à toutes les étapes de la recherche

archéologique. Il assigne également des objectifs renouvelés à l'Inrap en tant qu'opérateur de service public en prise avec son environnement

économique, scientifique et culturel.

En 2015, sur le terrain, c'est

dans plus de 2 000 communes métropolitaines ou ultramarines, sur terre mais aussi en mer, que les chercheurs de l'Inrap sont intervenus pour repérer et analyser des vestiges archéologiques.

Ainsi, ce rapport d'activités

présente notamment un aperçu représentatif des 1 656 diagnostics réalisés. Mission de service public par excellence, cette étape de la

© Jean-Louis Bellurget, Inrap

réactivité et un savoir-faire appréciés des aménageurs. Sur la même période, les équipes de l'Inrap ont conduit et achevé 224 fouilles en phase terrain : sur les différents sites, les compétences de nos chercheurs, la mise en pratique d'innovations techniques, le travail en équipe pluridisciplinaire et les liens avec les autres acteurs de la recherche ont permis de sauvegarder au mieux les archives du passé et de concilier ainsi aménagement du territoire et connaissance des sociétés anciennes. La presse s'est fait l'écho de quelques découvertes remarquables comme celle de Lavau (exceptionnelle sépulture princière celtique) ou de Thélus (lieu de fraternisation franco-allemand en 1915) mais, à vrai dire, c'est l'ensemble et la diversité des sites fouillés par l'Inrap qui permet d'écrire des pages inédites de l'histoire de France.

Ces opérations, l'Inrap a mission

et coeur d'en partager les résultats avec le plus grand nombre : aménageurs publics ou privés, laboratoires de recherche, collectivités, étudiants, associations, " simples citoyens » et scolaires.

Le nombre, la qualité et la variété

des publications en attestent, tout comme les expositions, les conférences, les opérations " portes ouvertes » sur les chantiers ou encore les actions d'éducation artistique et culturelle que nous menons en milieu scolaire. Enfin, cette année encore, on se doit de souligner le succès des Journées nationales de l'archéologie mises en oeuvre par l'Inrap, pour le compte du ministère de la Culture et de la Communication.

Le 13 novembre 2015 s'achevait

le colloque " Archéologie des migrations » coorganisé par l'Inrap et le musée national de l'Histoire de l'Immigration ; le jour même où, une fois encore, la France

était frappée par des attentats

meurtriers. Si l'archéologie n'a pas la prétention de présager de l'avenir, notre discipline éclaire, en revanche, l'évolution des territoires au travers du temps long et permet, à tous, de s'en approprier l'histoire : celle de ses peuplements, de ses cultures et de son environnement. Rien de superflu, donc dans notre action et celle de nos partenaires qu'il semble au contraire nécessaire d'affermir pour, de façon responsable, affronter les défis culturels, économiques, sociaux et sociétaux de notre pays.

Dominique Garcia,

président Grand

Est nord

G rand

Est sudNord- Picardie

Rhône-Alpes-

Auvergne

Méditerranée

G rand

Sud-OuestGrand Ouest

Centre-

Île-de-France

Nous fouillons, c"est votre histoire Si la mission de l'Inrap commence par l'identification, puis la mise au jour des vestiges d'occupations anciennes, elle se poursuit bien au-delà : l'institut exploite les données recueillies afin d'enrichir la connaissance scientifique des sociétés du passé et il diffuse au plus grand nombre les résultats de ses recherches.

C'est cette conception de l'archéologie comme

discipline d'intérêt général qui anime les équipes de l'Inrap. En témoignent les découvertes exceptionnelles largement médiatisées mais aussi les multiples actions scientifiques, éducatives et culturelles conduites en

2015 sur tout le territoire.

Pantin

ToursChartres

Saint-Cyr-en-ValCroissy-Beaubourg

La Courneuve

Neuville-aux-Bois

Montereau-sur-le-Jard

Centre -

Île-de-France

Direction interrégionale

Pantin

Directrice interrégionale

Marie-Christiane Casala

6 centres de recherches

archéologiques (points verts)

367 agents

Diagnostics en

carrières : anticipation et réactivité

Coopération entre

passionnés

à Neuville-aux-Bois

Des mammouths

à Montereau-sur-le-Jard

DIAGNOSTIC

RÉCIT ARCHÉOLOGIQUE

DÉCOUVERTE REMARQUABLE

" Nous demandons prioritairement

à l'Inrap de

la réactivité. Les archéologues répondent à cette attente.

Nos échanges

sont réguliers et de bonne qualité. »

Bruno Huvelin

Président du comité régional

Île-de-France de l'Unicem

Diagnostics en carrières :

anticipation et réactivité Dans la vallée de la Seine et à sa confluence avec l"Yonne, l"Inrap mène régulièrement depuis plus de vingt ans des diagnostics archéologiques dans les sites d"exploitation de carrières. de l'institut en Île-de-France. " Avec le temps, nous avons noué des liens privilégiés avec l'Unicem, fédération professionnelle des carriers, explique Olivier Blin, directeur adjoint scientifique et technique de l'interrégion Centre -

Île-de-France. Nous connais-

sons bien nos contraintes respectives. Deux fois par an, nous nous rencontrons pour établir la planification générale de nos interventions en fonction des projets d'extension annoncés pour l'année suivante. Ensuite, des réunions individuelles avec chaque exploitant concerné sont organisées. »

Les diagnostics en carrière

nécessitent des modalités particulières, du fait qu'ils interviennent en coactivité près des zones d'extraction et dans le cadre réglementaire des installations classées pour l'Environnement (

ICPE).

" Pour des questions de coût, nous devons planifier au plus serré les diagnostics archéologiques.

De ce fait, nous demandons

prioritairement à l'Inrap de la réactivité, confirme Bruno

Huvelin, président du comité

régional Île-de-France de l'Unicem. Les archéologues jouent le jeu et répondent

à cette attente. Nos échanges

sont réguliers et de bonne qualité. »

En deux décennies, grâce

aux aménagements dans les carrières, plusieurs milliers d'hectares de terrain ont été

étudiés le long des anciens et

récents bras de la Seine, avec des résultats scientifiques probants pour toutes les périodes du Paléolithique au

Moyen Âge. " Nous avons

beaucoup avancé dans notre compréhension des évolutions du territoire et des processus d'occupation/abandon par les sociétés qui nous ont précédés », conclut

Olivier Blin.

LE GÉNÉRIQUE

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