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La production cinématographique - Cairninfo
L’industrie du FILM en AFRIQUE 20 et générer 20 milliards USD de revenus par an millions d'emplois L'industrie cinématographique et audiovisuelle en Afrique pourrait créer Plus largement l’UNESCO contribue au développement de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel en Afrique à travers plusieurs initiatives notamment :
l’industrie du FILM en - UNESCO
professionnels de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou Journées cinématographiques de Carthage Festival du film de Louxor) L’événement se tiendra le mardi 24 mai 2022 de 11h à 12h dans le cadre du Marché du Film (Riviera Cannes)
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différentes : les prestataires télévision et ceux travaillant pour le cinéma Les films publicitaires font appel aux deux catégories d’entreprises : en général prestataires de type télévision pour la post-production prestataires cinéma pour la prise de vue le laboratoire et les effets spéciaux élaborés
Quel est le rôle de l’industrie cinématographique dans la mondialisation de la culture ?
De manière générale, l’industrie cinématographique est fortement ancrée dans le processus de mondialisation de la culture. La domination américaine sur le secteur de la production et de la diffusion est une réalité dans le monde occidental et le marché belge francophone n’y fait pas exception.
Comment stimuler l’investissement dans le secteur de la production cinématographique ?
D’autres pays comme l’Allemagne, la France, l’Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas ou le Royaume-Uni ont également mis en place des dispositifs d’incitation fiscale qui ont en commun l’objectif de stimuler l’investissement dans le secteur de la production cinématographique [29] [29] C. Gillot, « Le financement de la création cinématographique en….
Comment évolue le secteur cinématographique ?
Dans ce cadre, le développement du secteur cinématographique reflète les mutations évoquées plus haut – internationalisation de l’activité, hybridation des formats –, mais aussi l’évolution du processus de production lui-même. D’une part, le processus de postproduction occupe une place de plus en plus importante.
Qu'est-ce que la production cinématographique ?
Ce Dossier a tenté de le montrer, la production cinématographique met en scène des acteurs et des logiques singulières. Sa parution survient de surcroît dans une période particulière, une phase de bouleversement du cinéma similaire dans sa portée à l’apparition du cinéma parlant ou à l’irruption de la télévision. 229 Quelles sont ces mutations ?
Industrie du cinéma en France :
repères historiques et structurels jusque dans les années 1990 Synthèse et extraits de Le cinéma en France, F. Montebello, Armand Colin Cinéma, 2005.1929 - 1940 : naissance d'une industrie culturelle
Cinéma parlant : innovation américaine et retard français. Lorsque le 30 Janvier 1929, le Chanteur de Jazz d'Alan Crosland, dont le succès a convaincu lesproducteurs hollywoodiens de généraliser la fabrication et la diffusion des films parlants - est présenté
pour la première fois en France, à Paris, au cinéma Aubert-Palace, avec un public enthousiaste, la
majorité des grandes salles américaines sont déjà équipées de dispositifs sonores. La rapidité avec
laquelle l'innovation se répand est le résultat de l'organisation particulière de l'industrie
cinématographique américaine et notamment de son intégration verticale. Les 8 grands studios de
production sont également propriétaires des sociétés de distribution et de vastes réseaux de salles.
Rien de tel en France où la structure éclatée de la production et de la distribution se retrouve
également dans la faiblesse des réseau de salles, à la fois peu nombreux et peu pourvus. Une majorité
d'exploitants indépendants à la tête de petits établissements plutôt vétustes caractérise le territoire
national. Ainsi, cinq ans après les premiers essais concluants du parlant en France, plus d'un tiers des
salles ne sont toujours pas sonorisées.1940 -1958 : Le triomphe du cinéma
Fortement encadré à la veille des hostilités pour éviter toute tentative de " démoralisation » des
citoyens, le cinéma devient en temps de guerre un enjeu plus important encore. Son
" assainissement » économique et professionnel est assujetti aux orientations antisémites de Vichy et
de l'occupant allemand. Le contrôle politique et moral de son contenu s'accompagne de la surveillance
étroite des populations à l'extérieur comme à l'intérieur des salles de spectacles. Les activités des
industrielles de cinéma sont contrôlées par le service central allemand.En 1940, création du COIC qui deviendra un modèle d'organisation du secteur, qui sera repris à la
Libération par la Ivème République. Composé d'un directeur nommé par l'État et et d'une commission
consultative représentant les professionnels, le COIC entreprend l'unification du marché
cinématographique, la délivrance d'une carte professionnelle comme condition préalable à l'exercice
d'un du cinéma (qui permettra de l'interdire aux Juifs), le contrôle des recettes, l'intervention directe
dans la production, l'institution d'un impôt unique sur les spectacles et de nouvelles règles de censure.
Comme pour les autres secteurs de la société française, le retour de la liberté en 1945 est un moment
marquant et jubilatoire. Sur les écrans le bonheur se confond avec la redécouverte enthousiaste de
films américains, britanniques, soviétiques. La fréquentation des salles atteint des records historiques.
L'État continue toutefois d'encadrer la production dans l'idée de produire des films de qualité.
Permanence également des mêmes personnes à la tête des corporations de productions.25 Octobre 1946, création du CNC pour remplacer le COIC. En septembre 1948, pour protéger le
cinéma français du cinéma américain, vote d'une " loi d'aide temporaire à l'industrie
cinématographique » . Le prélèvement général sur tous les billets de cinéma vendus en France d'une
taxe de 10,9 % du prix du billet (Taxe supplémentaire additionnelle ou TSA) alimente un fond d'aide
temporaire. Pourtant les français préfèrent largement les productions nationales aux productions
américaines : Les enfants du paradis, La symphonie pastorale, La Bataille du rail, La Belle et la bête,
Le Diable au corps, Fanfan la Tulipe, Jeux interdits...1958 : La Nouvelle Vague
L'année 1958 est identifiée dans toutes les histoires du cinéma à une rupture esthétique majeure
symbolisée par la naissance de la Nouvelle Vague et de ce qu'on appelle parfois le " cinémamoderne ». Le cinéma traduit les profonds bouleversements qui traversent la société français
(décolonisation, guerre d'Algérie, croissance économique exceptionnelle, baby-boom...). 1959 : Les
400 Coups de Truffaut, à Cannes. Les réalisateurs de la Nouvelle Vague s'adossent à un goût très fort
pour le cinéma américain qui étend son influence sur les écrans. Ils n'ont pas de formation technique et
leur manière de faire est nouvelle : caméra légère, décor naturel, acteurs " amateurs » ou peu connus,
improvisation des tournages. Ils se sont introduits dans un milieu du cinéma très fermé. L'État a
instauré des règles de contrôle de qualité qui passent par la formation au métier de cinéaste par
l'IDHEC (future FEMIS) ou par l'école Technique Photo-Cinéma (future Louis Lumière). Règne une
forme de contrôle par les pairs. Il faut commencer par être assistant avant de pouvoir prétendre être
réalisateur. Pour les réalisateurs (et particulièrement le trio Chabrol-Truffaut-Godard), il s'agit là d'une
activité " fonctionnarisée » et routinière, inverse d'une création artistique.A partir de 1955 création d'une aide pour la création de courts et longs métrages financé par le fond
d'aide au cinéma, à partir de 1959 cette prime deviendra " l'avance sur recette ». Une commission de
professionnels est chargée d'attribuer cette aide pour des films qui ne doivent pas seulement viser le
gain commercial. Grands débats pour déterminer quels films peuvent être aidé. L'avance sur recette va
se transformer progressivement en sésame sans lequel un film ne peut voir le jour.1957: institutionnalisation des cinémas Arts et Essais, sous l'impulsion de la démocratisation
culturelle voulue par André Malraux, ministre des Affaires Culturelles. Pour pouvoir bénéficier du label
" Arts et Essais » les salles doivent projeter un certain nombre de films considérés comme des
" classiques de l'écran » ou venant d'autres pays.1966-1985 : grande demande du public vers une modification profonde de la qualité
cinématographique. Période de modifications profondes de cinéma : - en lien avec l'esprit de Mai 68, demande croissante de qualité cinématographique, de filmsd' " auteurs » plus que de films commerciaux. Attrait pour la vison critique du monde pour les films du
Nouvel Hollywood.
- rénovation et concentration des salles en groupements nationaux, (installation dans les centrescommerciaux, naissance des complexes multi-salles). 3 sociétés se partagent près de la moitié des
recettes en salles : UGC, Pathé, Gaumont. » les professionnels français découvrent ainsi l'intégration
verticale et le secret de la réussite hollywoodienne, soixante après l'émergence de cette dernière. »
- généralisation progressive de l'exclusivité. - réduction de la carrière des films. - public globalement très cinéphile.- politique de " qualité » du film français. 1976, création des Césars. Le cinéma d'auteur devient la
norme de la qualité cinématographique nationale.- succès par ailleurs des films français devant les films américaines et en particulier des comédies (La
7ème compagnie, Le grand blond avec une chaussure noire...)
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