[PDF] BNP 1999. dec. 31. Pays-Bas





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Eté - Automne 2022

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2013. márc. 22. réunions du Comité en qualité d'observateur en présentant un avis écrit ... Directeur Loi sur les terres destinées aux anciens combattants.



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1990 United Nations List of National Parks and Protected Areas

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1999. dec. 31. Pays-Bas 3 FL ; Portugal CON.



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Guide dinformation

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LeMondeJob: WMQ3112--0001-0 WAS LMQ3112-1 Op.: XX Rev.: 30-12-99 T.: 11:09 S.: 111,06-Cmp.:30,12, Base : LMQPAG 02Fap: 100 N

o : 1746 Lcp: 700 CMYK 1234
" Le temps, vite », Galerie 1,

6e•tage. Du 13 janvier au 17 avril

2000. Catalogue, sous la forme

d'un journal, de deux magazines, d'un recueil de ®ctions, d'une BD et d'un calendrier, 150 F (22,8¨).

Un livret explicatif sera distri-

bu• gratuitement “ l'entr•e de l'exposition

IL PEUT SEMBLER paradoxal d'ou-

vrir la premi˜re grande exposition, dans un centre Georges-Pompidou enti˜rement refait, en exposant une clepsydre •gyptienne dat•e du XV esi˜cle avant J.-C. Et encore, ce n'est pas l'objet le plus ancien : l'os grav• n•olithique, repr•sentant, semble-t-il, les phases de la Lune, remporte la palme. Mais Daniel

Soutif, directeur du d•veloppement

culturel du Centre et commissaire de l'exposition, tenait au symbole : la clepsydre est l'un des plus anciensinstruments de mesure du temps et elle r•unit deux notions, " l'•coule- ment continu », celui de l'eau qu'elle contient, et sa graduation, "tenta- tive de r•duire ce ¯ux au commensu- rable ».

Quant “ l'os lunaire, il signale que

notre satellite fut probablement le plus ancien moyen de comprendre la notion de temps. Avec le Soleil, bien sžr. L'exposition " Le temps, vite » commence donc dans la nuit, pour se terminer, douze sections plus tard, dans une clart• presque aveuglante. Entre-temps, elle aura esquiss• avec le visiteur une danse des sept voiles, due au sc•nographe

FranØois Con®no, qui a divis• l'es-

pace du cinqui˜me •tage de Beau- bourg gr"ce “ des rideaux opales- cents, que de savants jeux de lumi˜re rendent parfois opaques, parfois translucides.

Pas de quoi lever les yeux au ciel. Et

pourtant, si : c'est l“-haut que Øa se passe, avec la reproduction d'un ciel •toil•, version 4 juillet 1442, dont l'original est peint sur la coupole de la basilique San Lorenzo “ Florence.

Puis, pour se remettre les pieds sur

terre, et l'esprit dans le si˜cle, La Lu- na, une colonne de l'artiste italien

Luciano Fabro, et Moon is the Oldest

T. V.,un assemblage de douze moni-

teurs vid•o par Nam June Paik.

Dans la section suivante, Daniel

Soutif se souvient avoir •t• philo-

sophe. L'espace s'intitule " Le temps, je... » et s'ouvre par L'Auto-portraitd'Alighiero e Boetti, un grand personnage de bronze qui s'arrose copieusement le chef “ l'aide d'un jet d'eau. Surchauff•, le cr"ne fume. Celui de la statue, s'en- tend. La vapeur qui s'en •l˜ve " sym- bolise le ¯ux continu de la conscience et la d•sagr•able r•alit• du fait que le temps, irr•m•diablement, nous consume ».

La salle est domin•e par des auto-

portraits d'artistes contemporains, confront•s “ ceux de leurs illustres devanciers : on appr•ciera, dans le contexte aqueux, celui de Bruce

Nauman tranform• en fontaine jail-

lissante, joli contrepoint au Boetti.

Et les amoureux de peinture ¯a-

mande salueront l'effort consistant “ r•unir une dizaine de " vanit•s » de Cornelis Gijsbrecht (ou Gys- brechts), un anversois du

XVIIesi˜cle.

A ce stade, on pense •videmment

aux expositions auxquelles nous a habitu• Jean Clair, savant m•lange de neuf et d'ancien. Daniel Soutif s'en d•fend : " Je n'utilise pas l'art du pass• pour d•valoriser celui d'au- jourd'hui, mais pour le faire aimer et comprendre.»Aimer et comprendre

Proust, par exemple : des •crivains

contemporains, une cinquantaine, se relaieront pour lire, en version int•grale, La Recherche du temps perdu.

C'est une des autres originalit•s de

l'exposition : elle entend renouer avec la vocation interdisciplinairequi fut celle du Centre “ ses origines, mais gu˜re plus longtemps. C'est ainsi que la Biblioth˜que publique d'information (BPI) et l'Institut de recherche et de coordination acous- tique/musique (IRCAM) ont •t• •troitement associ•s au projet. Et c'est pourquoi les visiteurs auront droit, dans l'exposition, “ une " sc•- nographie sonore » compos•e par le musicien allemand Heiner Goeb- bels. La BPI, pour sa part, fait •gre- ner le mot " temps », et ses cousins (" hier », " aujourd'hui », " de- main »...) par une foule d'interve- nants qui les ont chacun enregistr•s dans leur langue natale. A peu pr˜s aussi kitsch que les calendriers des

PTT et le c•l•brissime chat angora

pr˜s du t•l•phone, voisinant de sur- calendriers azt˜ques et mayas.

Etrange exposition oŸ le temps de

travail et le temps des loisirs, la pu- blicit• pour une pointeuse et celle pour Les Vacances de monsieur Hulot cohabitent naturellement. Etrange vision des temps libres que celle d'Edward Kienholz, avec The Beane- ry,un bar dont les consommateurs ont la t-te remplac•e par une hor- loge. L'assommoir, version mo- derne : “ quoi bon leur donner du temps pour eux, ils le passeront au bistrot. Ou version anglaise, vous sa- vez, ce pays oŸ les pubs fermaient “ onze heures, ce qui obligeait les soif- fards “ ingurgiter leur dose en un temps record.Viennent ensuite les m•moires, et leur stockage. Le meuble le plus r•- jouissant parmi ceux qui sont pr•- sent•s est celui en b•ton conØu par l'artiste britannique Rachel White- read, rayonnages imposants garnis de livres pr-t•s par la BPI et la bi- blioth˜que de la Cit• des sciences de

La Villette. Quant aux visiteurs ban-

lieusards, qui savent que tous les transports ne sont ni aimables ni, a fortiori, amoureux, ils appr•cieront sans doute le mariage contre nature imagin• par Bertrand Lavier entre une voiture de formule1 et une bouteille de Roman•e-Conti : dif®- cile de trouver temps plus diff•rents.

Il sera ensuite temps de rentrer. A

travers les voiles diaphanes, encore de la vapeur, et la musique des sph˜res (celle de Pierre Boulez, et un nouvel arrangement de Heiner

Goebbels), histoire de se remettre

des images prises par le t•lescope

Hubble de soleils explosants. Il Sole,

un echo de La Luna, du m-me Lu- ciano Fabro, sera l“, en ®n de par- cours, pour rappeler que, tout conqu•rants que nous soyons, nous sommes aussi mortels. Il ne nous reste plus que cinq mis•rables mil- liards d'ann•es “ vivre, avant que le

Soleil n'•clate. Il y a le temps ? Tout

juste.

Harry Bellet

D'emblée,

le Centre

Pompidou veut

renouer avec les grandes expositions pluridisciplinaires du premier âge de Beaubourg.

Avec " Le Temps,

vite », les visiteurs entreront dans la nuit pour sortir, douze sections plus tard, dans une clarté presque aveuglante.

Une expo pour

ré¯échir et rêver

Outre la découverte

des nombreuses expositions temporaires qui commencent le 1erjanvier, le visiteur pourra parcourir les espaces reconquis partout pour agrandir le Centre vite

Le temps

SUPPLEMENTaaaaaaaaaaa

VOICI LE CENTRE POMPIDOU refait “

neuf. Pr-t “ relever le d•® d'un XXI esi˜cle tout proche, bržlant, et “ r•- pondre “ une immense demande de culture.

Les heures de la contestation, quand

Beaubourg •tait moqu• pour ses allures

d'usine “ gaz, semblent bien lointaines !

Depuis, 145 millions de visiteurs ± soit

une moyenne de 23 000 personnes par jour ± se sont rendus dans ce quartier du cúur de Paris pour aller visiter ce ca- ravans•rail de haute culture oŸ l'on trouve tout “ la fois un mus•e d'art mo- derne et contemporain et des exposi- tions temporaires, une biblioth˜que au succ˜s sans pr•c•dent, des salles de spectacles et bien d'autres ressources.

Cela ressemble fort “ un pl•biscite.

Le pr•sident du Centre Pompidou, Jean-Jacques Aillagon, et le directeur du Mu- s•e national d'art moderne, Werner Spies, qui ont l'un et l'autre travaill• “ cette r•novation avec les responsables de l'Ircam et de la BPI, sont persuad•s d'offrir ici un outil plus nerveux, la plus belle machine culturelle du monde.

Pourquoi pas ? En attendant, ce nou-

veau Beaubourg a de l'allure, plus que jamais ouvert sur l'ext•rieur.

Dans les pages qui suivent, nous vous

pr•sentons les espaces revus et corrig•s du Centre Pompidou. Cette visite est l'occasion de parler d'architecture, de peinture et de sculpture, de design, de cin•ma, de musique et de lecture, de danse et de th•"tre. Dans toutes ces dis- ciplines artistiques, nous donnons aussi carte blanche “ de jeunes cr•ateurs qui nous con®ent leurs raisons de cr•er.

NUMÉRO SPÉCIAL ± NE PEUT ÊTRE VENDU .

Beaubourg

d'un siècle l'autre p 7-10 55
e

ANNÉE ± N

o

17085 ± 7,50 F - 1,14 EURO FRANCE MÉTROPOLITAINEFONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY ± DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANIVENDREDI 31 DÉCEMBRE 1999

Allemagne, 3 DM ; Antilles-Guyane, 10 F ; Autriche,25 ATS ; Belgique, 45 FB ; Canada, 2,50 $ CAN ;Côte-d'Ivoire, 900 F CFA ; Danemark, 15 KRD ;Espagne, 225 PTA ; Gabon, 900 F CFA ; Grande-Bre-tagne, 1£ ; Grèce, 500 DR ; Irlande, 1,40 £ ; Italie, 3000 L ;Luxembourg, 46 FL ; Maroc, 10 DH ; Norvège, 14 KRN ;Pays-Bas, 3 FL ; Portugal CON., 270 PTE ; Réunion, 10 F ;Sénégal, 900 F CFA ; Suède, 16 KRS ; Suisse, 2,20 FS ;Tunisie, 1,4 Din ; USA (NY), 2 $ ; USA (others), 2,50 $.

www.lemonde.fr

International............. 2

France-Société.......... 6

Carnet...........................10

Abonnements............10

Horizons.......................11

Entreprises .................14Tableau de bord........15

Aujourd'hui................18

Météorologie, jeux.. 22

Culture......................... 24

Guide culturel............ 26

Radio-Télévision....... 27

Apròs la tempñte, les risques

de ´ Rïseaupolis ª

POUR PR...VOIR de quoi de-

main sera fait, il y a donc pire en- core que les •conomistes, ce sont les m•t•orologues ! En ces temps d•r•gl•s, on brocarde volontiers les uns et les autres ± les premiers ont soutenu, pendant longtemps, que le " trou d'air »de l'•conomie franØaise du d•but 1999 marquait le d•but d'une nouvelle r•cession, les seconds ont •t• incapables d'anticiper la force des vents qui ont souf¯• sur la France ces der- niers jours. Il est une autre famille d'experts qui provoque, dans l'opi- nion, un grand scepticisme, ce sont les " prospectivistes » (Le Monde

Economiedu 21d•cembre). Alors

que nous serions incapables d'an- ticiper le climat conjoncturel du trimestre suivant ou celui du ciel du lendemain, ces professeurs ˜s prospectives pr•tendent nous faire ans d'avance, le monde “ venir !

La catastrophe que vient de

vivre la France, avec ces deux tem- p-tes que l'on aura m-me pas eu le temps de baptiser, con®rme pour- tant, avec il est vrai une grande gravit•, la pertinence de la re-

¯exion engag•e il y a une quin-

zaine d'ann•es par deux repr•sen- tants de cette discipline, Albert Bressand et Catherine Distler. S'in-terrogeant, en 1985 d•j“, sur l'an

2000, ces deux auteurs annon-

Øaient alors, dans leur livre La pla-

n˜te relationnelle (Flammarion), l'av˜nement in•luctable de " R•- seaupolis », l'entr•e, programm•e, de nos pays d•velopp•s dans une •conomie d'un type nouveau, une " •conomie de r•seaux ».

Ils en soulignaient alors les

avantages, nombreux, mais aussi les inconv•nients. L'extraordinaire libert• que procure “ chacun de ses membres cette nouvelle •conomie met aussi chacun d'entre eux dans une incroyable si- tuation de fragilit•. Gr"ce “ l'•lec- tricit•, “ la voiture ou “ Internet, chacun a accru son ind•pendance ;

“ cause d'eux aussi, chacun est

plus d•pendant. Les r•seaux nous enserrent ; ils nous lib˜rent mais

C'est ce que les FranØais viennent

de constater “ l'occasion du drame collectif qu'ils ont v•cu, de ce rap- pel “ l'ordre envoy•, pour No—l, par dame Nature. C'est ce qu'ils s'appr-tent “ vivre peut--tre et “ nouveau avec le " bogue de l'an

2000 ».

Erik Izraelewicz

Lire la suite page 13

Au XXI

e si˜cle, Tony Blair voit la Grande-Bretagne en " phare du monde »

LONDRES

de notre correspondant

Que cela se sache, " aucun autre pays au

monde ne dispose de la cr•ativit•, de la d•termi- nation, du courage et du sens de l'•quit• » propres au " g•nie britannique »! Allocution de ®n de siècle, discours de mi-mandat, tirade grandiloquente pour un nouveau millénaire ?

Rompant avec la tradition autochtone de

l'adresse écrite en ®n d'année, Tony Blair a tenté, mercredi 29 décembre, de transmettre oralement à son pays un peu de la débordante assurance qui caractérise sa personnalité propre. Il l'a fait sur le ton prêcheur et dans le style légèrement outré qui sont les siens, mais avec pour ambition de faire partager à son pays celle qu'il nourrit pour lui. " Certains avaient pu pr•dire qu'avec la perte de son empire, le Royaume-Uni allait peu “ peu s'effacer, se retrouver noy• par les g•ants am•ri- cain, chinois ou russe »,a-t-il d'abord rappelé.

De fait, " le pouvoir britannique, au XX

e si˜cle, a d•clin• ».Pourtant rien n'est joué. La Grande-

Bretagne est certes plus petite, moins puis-

sante, mais, son jeune premier ministre en est

convaincu, ce n'est pas un hasard si elle orga-nise cette semaine " les plus belles c•l•brations

du mill•naire oŸ que ce soit dans le monde ».

Age oblige, Tony Blair, qui aura quarante-sept

ans en juin 2000, a beau porter désormais des lunettes ± révélation privée habilement divul- guée la semaine dernière par les experts en re- lations publiques dont il aime à s'entourer ±, c'est un premier ministre qui voit loin.

La Grande-Bretagne " ne sera, au si˜cle pro-

chain, ni le plus puissant, ni le plus grand pays du monde ». Ce que veut Tony Blair, c'est un royaume con®ant en lui-même, un pays qui " se d•®nisse comme le phare de la tol•rance, de la libert• et de l'entreprise, un pays qui peut -tre, au XXI e si˜cle, le phare du monde ». Grâce à ce qui a déjà été fait en deux ans et demi par son gouvernement, et en dépit " de tout ce qui reste “ faire », les " fondations d'une nouvelle et meilleure Grande-Bretagne »sont jetées. "Si l'on nous en donne le temps, af®rme le leader du ªnouveau travaillismeº, je pense que nous transformerons le pays. »Sauf anticipation du scrutin, les élections sont encore loin (en mai

2002). Et il reste d'énormes efforts à réaliser

dans les domaines de la santé publique, de

l'éducation nationale et des transports ± troissecteurs largement à la traîne par rapport aux

performances des voisins européens. Le pays n'en est pas moins sur la bonne voie, assure le premier ministre. Ses ®nances " sont excel- lentes », sa situation économique " stable et tr˜s bonne »,son chômage au plus bas depuis vingt ans, et tout cela aurait été obtenu grâce " au r•formisme radical »de la " troisi˜me voie ».

Selon M. Blair, un seul péril menace la

marche en avant du Royaume-Uni : l'isola- tionnisme, " pure folie »dans un monde où les nations, pour compter, devront " d•velopper de nouvelles voies d'actions collectives ». Dans ce contexte, " adopter une attitude n•gative vis-“-vis de l'Europe, nous couper de toute in- ¯uence dans la principale alliance du continent serait pure perversit•, la n•gation m-me de nosquotesdbs_dbs25.pdfusesText_31
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