[PDF] Fahrenheit 451 : résumé complet du livre de Ray Bradbury





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Fiche de Lecture - Fahrenheit 451 Ray BRADBURY

Il donne à Beatty un livre que ce dernier jette immédiatement dans le feu. En attendant les éventuelles alertes



Fahrenheit 451 : résumé complet du livre de Ray Bradbury

Dec 4 2020 capitaine Beatty pour lui remettre le livre. Faber lui donne un écouteur pour qu'ils puissent désormais communiquer entre eux à distance.





Una perspectiva bourdiana sobre la ficcion distópica.

Beatty el jefe de bomberos en Fahrenheit 451 descubre la afinidad de Montag con los libros





2017-2018 Planned Projects

Nov 2 2017 Student Support Services. Balfour Beatty. Construction. CM Multi-Prime. $13.1M. Fall/Winter 2018. El Capitan HS. New Events Center.



INCIPIT FAHRENHEIT 451

Beatty déclare qu'il va arrêter l'homme qui communique avec lui. Montag dirige alors la lance à incendie vers le capitaine des pompiers et l'enflamme. Il 



REGISTER OF OFFICERS - 2021

Mar 20 2021 O6 - Captain. O7 - Rear Admiral (LH) ... CAPTAIN. 3. Category. Source. Permanent. Grade. Commission Date ... ADPL Beatty



LAS DISTOPÍAS: FAHRENHEIT 451

Montag va a trabajar y entrega un libro a Beatty que lo tira a la papelera. Batman (1939)





Captain Beatty’s Speech - psd202org

Captain Beatty is a bit of paradox He’s the head honcho fireman but he knows more about books than anyone else He burns these texts with a fiery vengeance but he spends half his time quoting from them It’s not until Beatty gives Guy that big speech in Part One that we understand what’s going on in this man’s head

Who is Captain Beatty in Fahrenheit 451?

Beatty is an intellectual wearing the uniform of the intellectual's worst enemy. Perhaps the contradiction is too much for him in the end. The Fahrenheit 451 quotes below are all either spoken by Captain Beatty or refer to Captain Beatty.

How does Captain Beatty know what the woman recited?

Captain Beatty holds his igniter and counts to ten, but before he reaches ten, the woman... (full context) Driving back to the firehouse, Montag asks what the woman was reciting when they entered. Beatty knows it by heart.

How does Beatty describe the history of the firemen?

It is important to note that Beatty’s entire speech to Montag describing the history of the firemen is strangely ambivalent, containing tones of irony, sarcasm, passion, and regret, all at once. Beatty calls books treacherous weapons, yet he uses his own book learning to manipulate Montag mercilessly.

How does Beatty manipulate Montag?

Beatty calls books treacherous weapons, yet he uses his own book learning to manipulate Montag mercilessly. In one of his most sympathetic moments, Beatty says he’s tried to understand the universe and knows firsthand its melancholy tendency to make people feel bestial and lonely.

Fahrenheit 451 : résumé complet du livre de Ray

Bradbury

Le texte qui suit est un résumé du livre Fahrenheit 451. Il vous est proposé par nos soins dans une démarche respectueuse de

l'oeuvre originale. La consultation de ce contenu ne suffit pas à saisir l'ensemble de la vision de l'auteur. Ce résumé vous est

proposé dans la perspective de favoriser l'accès à un champ de réflexion que nous considérons comme essentiel sur le plan culturel.

Il ne peut donc en aucun cas se substituer à une connaissance plus approfondie de l'oeuvre originale. Même si le texte de ce

résumé est une création originale de nos soins, toutes les idées exposées sont issues de l'oeuvre. Dans le cadre de ce résumé, la

présence des pronoms 'Je', 'On' et 'Nous', ne nous désignent jamais et n'ont jamais pour objectif d'appuyer une quelconque affiliation

aux idées mentionnées. Si vous représentez une maison d'édition, vous pouvez prendre contact avec nous. Nous restons ouverts à un

éventuel partenariat pour la promotion directe des oeuvres.

Fahrenheit 451 : Résumé court

1. Le foyer et la salamandre (The Hearth and the Salamander)

L'histoire se situe dans une société dystopique où les livres sont devenus interdits. De manière plus générale,

la capacité de réflexion des individus est systématiquement empêchée à la source. Les livres sont remplacés

par une omniprésence de sons et d'images, donnant la priorité à un divertissement consumériste. Dans ce

monde, les pompiers n'éteignent pas les incendies, ils brûlent les livres chez les gens qui en possèdent

illégalement. Guy Montag est l'un d'entre eux. Il vit avec sa femme Mildred dans un pavillon de banlieue.

Elle semble se satisfaire d'un plaisir éphémère en regardant toute la journée des programmes vide de sens

sur les murs-écrans de leur salon, ou en s'isolant derrière le bruit de ses écouteurs. Montag ne s'est jamais

remis en question sur le bien fondé de son métier ni sur le fait qu'il soit réellement heureux. Mais un jour, en

revenant de la caserne, il rencontre Clarisse McClellan. Une jeune fille expansive, aimable et rêveuse qui lui

fait voir le monde et la vie avec un regard nouveau. Elle lui demande s'il lui arrive de lire les livres qu'il

brûle, et s'il est réellement heureux. Pour Montag, c'est le début d'une crise introspective qui le plonge dans

un profond mal-être à mesure qu'il prend conscience de la superficialité de sa vie. Le soir même, Montag

trouve Mildred inconsciente sur son lit, assommée par une overdose de somnifères. Peu de temps après, elle

est soignée par deux opérateurs qui ont visiblement l'habitude de s'occuper des cas comme elle. Montag

réalise que le mal-être qu'il ressent ne vient pas de lui-même, mais de cette société qui pousse les gens à

cacher leur malheur derrière les apparences. Montag continue de croiser la jeune Clarisse quotidiennement.

Un jour, elle lui fait réaliser qu'il ne ressent pas un amour sincère pour sa femme Mildred. Il tente d'abord

de se convaincre du contraire, puis prend conscience de lui-même qu'elle dit vrai. Clarisse lui dit également

qu'elle assume totalement de ne pas entrer dans le moule sociétal et social adopté par les gens en général.

Elle sait qu'on la perçoit comme une folle, mais elle préfère se sentir elle-même. Clarisse disparaît du jour

au lendemain, laissant un vide à Montag. Montag pose désormais un tout nouveau regard sur ses camarades

pompiers. Ils voient en eux une part de lui-même qu'il n'apprécie pas. Une nuit, l'alarme de la caserne

retentit et tous les pompiers partent en mission dans la maison d'une vieille femme. Arrivés sur-place, les

pompiers saccagent tout et forment un tas de livres au pieds de la femme qui refuse de quitter les lieux. Elle

récite un court extrait de livre et s'immole finalement avec ses ouvrages au milieu de sa maison. Sur le

chemin du retour vers la caserne, le capitaine de la brigade, Beatty, leur rappelle à haute voix l'extrait que la

femme récitait avant de s'immoler. Il dévoile à Montag et aux membres de son équipe qu'il connaît un tas de

livres par coeur. Pour Montag, cet épisode est un nouvel électrochoc. Mais au cours de l'intervention, il a

tout de même réussi à voler un livre. Il rentre chez lui et le cache sous son oreiller. Cette nuit-là, il réalise à

quel point il se sent distant de sa femme et que la société a vidé tout ce qui fait habituellement d'eux des

individus. Lorsqu'il lui demande si elle a des nouvelles de Clarisse, elle lui répond que sa famille est partie

et qu'elle est morte écrasée par une voiture il y a quelques jours. Le lendemain matin, Montag se sent malade

et fait part à Mildred de son envie de démissionner. Pour lui, l'intervention chez la vieille femme est un

point de non-retour. Mildred s'agace et prend son témoignage pour un caprice. Le capitaine Beatty arrive

chez eux et s'installe face à Montag. Il lui explique que la crise qu'il traverse actuellement est une

"démangeaison" que tout pompier peut ressentir une fois dans sa carrière. Pour que cette crise s'estompe,

Beatty lui propose de lui raconter la véritable origine des pompiers. Il lui explique comment la société est

arrivée là où elle en est, puis il lui pose un ultimatum de vingt-quatre heures pour rendre le livre qu'il a volé

et revenir à son poste à la caserne. Beatty s'en va, Montag se retrouve seul avec sa femme.

2. Le tamis et le sable (The Sieve and the Sand)

Il ouvre la grille du système d'aération de leur maison, et en sort une multitude de livres qu'il jette aux pieds

de Mildred. Elle est terrifiée par ce qu'elle voit. Il lui propose de les lire pour découvrir une bonne fois pour

toutes ce qu'ils contiennent. Ils passent l'après-midi à lire le contenu des livres. Alors que Mildred rejette

toute proposition de réflexion, Montag se pose de nouvelles questions existentielles. Il prend conscience

qu'il a désormais besoin d'un guide, un mentor. Il repense à un vieil homme qu'il avait rencontré l'année

précédente dans un parc, qui lui avait donné ses coordonnées sur un papier. Il retrouve le papier, appelle le

vieil homme et part le rejoindre sans dire à Mildred où il va. Le vieil homme, Faber, l'invite à entrer chez

lui. Montag lui montre le livre qu'il a volé et confie sa volonté démanteler le système de l'intérieur. Ils se

mettent d'accord sur l'idée d'imprimer des livres, de les cacher dans les maisons de plusieurs pompiers,

avant de les dénoncer eux-mêmes. En attendant la mise en place d'un tel plan, Montag doit faire face au

capitaine Beatty pour lui remettre le livre. Faber lui donne un écouteur pour qu'ils puissent désormais

communiquer entre eux à distance. Montag revient chez lui. Mildred reçoit deux "amies" dans le salon. Il les

entend parler entre elles de futilités en partageant des avis aussi superficiels les uns que les autres. Leur

conversation finit par l'agacer. Il sort un recueil de poèmes et en lit un à haute voix. L'une des femmes se

met à pleurer, l'autre est outrée par le comportement de Montag. Elles quittent toutes les deux les lieux avec

la ferme intention de ne plus jamais revenir. Montag remet finalement le livre qu'il a volé au capitaine. Ce

dernier joue avec ses nerfs en lui retournant un ensemble de citations d'auteurs célèbres, et en soulevant ce

qui selon lui relève de l'absurdité et de la nocivité. Alors qu'ils se font face au milieu d'une partie de cartes,

l'alarme de la caserne retentit pour signaler que des livres doivent être brûlés. Ils embarquent tous à bord du

camion. Le véhicule parcourt les rues de la ville et s'arrête finalement devant chez Montag...

3. L'éclat de la flamme (Burning Bright)

Montag est pris au piège. Mildred sort de la maison et, sans même lui échanger un regard, saute dans un taxi

puis s'en va. Beatty demande à Montag de brûler ses propres livres avec son lance-flammes. Montag brûle

tous les livres et tout le mobilier de sa maison. Le capitaine remarque l'écouteur que Montag utilise pour

communiquer avec Faber. Il l'extrait, coupe la communication et dit à Montag qu'ils retrouveront son

complice. Montag enclenche instinctivement son lance-flammes et immole le capitaine. Ce dernier se débat

quelques instants et meurt. Montag assomme ses camarades pompiers et se débarrasse du robot-chien qui

l'attaque. Désormais fugitif, Montag court à travers la ville pour finalement se réfugier chez Faber. En

allumant la télévision, il voit sa traque retransmise en direct. Un nouveau robot-chien est lancé à sa poursuite

depuis sa maison. Faber lui dit de rejoindre le fleuve. Après celui-ci, s'il suit les voies ferrées abandonnées,

il pourra trouver des vagabonds. Ce sont d'anciens fugitifs qui pourront peut-être l'accueillir. De son côté, le

vieil homme va prendre le train pour aller rejoindre une connaissance qui l'aidera à imprimer les livres pour

la mise en place de leur plan. Montag quitte le domicile de Faber pour se diriger vers le fleuve. Après une

course effrénée, il finit par l'atteindre. Il plonge dedans et sème la police qui est à ses trousses. Montag se

laisse porter par le courant jusqu'à débarquer sur une rive où il trouve les voies ferrées abandonnées que

Faber lui a dit de suivre. Il marche le long des voies et fait la rencontre des vagabonds. L'un d'eux, Granger,

l'accueille avec un café chaud et lui explique ce qu'ils font tous ici. Ils ont quitté la société pour se réfugier

dans la nature et mémoriser les livres. Chacun d'entre eux connaît un livre par coeur. Désormais, Montag

sera l'Ecclésiaste. Granger allume un poste de télévision. La traque de Montag est toujours diffusée en

direct. Montag se voit même en train d'être éliminé par le robot-chien. Une scène complètement orchestrée

par les autorités pour qu'elles ne perdent pas leur crédibilité aux yeux du public. Granger partage à Montag

l'idée que chaque individu doit continuer à vivre après sa mort, grâce à la différence qu'il aura créée dans le

monde de son vivant. Comme tous les autres vagabonds, Granger et Montag ont un devoir de mémoire à

l'égard de chaque auteur. Alors qu'ils parlent, à l'horizon, la ville est soudainement bombardée. Un nuage de

poussière parvient jusqu'à eux et les balaie sur le champ. Abasourdis par l'onde de choc et par ce qui vient

de se passer, les vagabonds se relèvent les uns après les autres dans le silence. Granger, déterminé, leur

rappelle qu'il est temps de faire renaître le monde comme le phénix renaît de ses cendres. Fahrenheit 451 : Résumé détaillé chapitre par chapitre

Note importante : Le texte qui suit est décomposé en trois grandes parties qui comportent elles-mêmes

plusieurs sous-parties. Le livre est organisé selon les trois grandes parties suivantes :

1.Le foyer et la salamandre (The Hearth and the Salamander)

2.Le tamis et le sable (The Sieve and the Sand)

3.L'éclat de la flamme (Burning Bright)

Les titres de toutes les sous-parties de ce résumé n'appartiennent absolument pas à l'oeuvre d'origine. Ils ont

été déterminés arbitrairement dans la perspective de pouvoir adopter une vue d'ensemble de l'histoire et la

parcourir plus facilement.

1. Le foyer et la salamandre (The Hearth and the Salamander)

1.1 Rencontre avec Clarisse

Guy Montag est un pompier qui, comme tous les autres, a pour mission de brûler les livres. Il éprouve même

un certain plaisir à accomplir cette mission, ainsi qu'une fascination pour la manière dont les ouvrages se

consument par le feu. Son quotidien consiste à brûler les livres, revenir à la caserne, nettoyer son casque,

changer de tenue et prendre un train pneumatique pour rentrer chez lui. Depuis plusieurs soirs, sur le chemin

du retour, Montag sent comme une présence qui l'observe, au coin de l'une des rues de son quartier. Ce soir-

là il fait la rencontre d'une jeune femme à l'attitude étrange : Clarisse McClellan. Elle semble flâner,

observer ce qui l'entoure en faisant preuve d'une inlassable curiosité. La jeune femme finit par remarquer

Montag se tenant debout immobile, la regardant sans rien dire. Elle semble intimidée à la vue de son

uniforme de pompier, mais décide tout de même de le saluer. Une conversation s'engage et ils décident de

faire un bout de chemin ensemble. Alors que Clarisse tente de l'interroger sur le sens qu'il donne à son

métier, Montag semble se conforter davantage dans un quotidien qui lui plaît, sans même essayer d'en

discerner une éventuelle absurdité. L'odeur du pétrole dont il est imprégné n'est pour lui qu'un parfum, et il

se contente de répéter bêtement le slogan de la caserne. La seule présence de la jeune femme semble pousser

Montag à ouvrir un peu plus les yeux sur ce qui l'entoure. Clarisse n'hésite pas à lui faire comprendre que

même s'il est pompier, elle n'a pas peur de lui contrairement à ce que voudrait l'usage. Montag voit en elle

une flamme reposante, différente de celles dont il a l'habitude. Au fil de leur conversation, Clarisse dévoile

chez Montag une certaine distance entre son attitude et les réponses qu'il donne. Par exemple, lorsqu'elle lui

demande pourquoi en 10 ans de service chez les pompiers, Montag n'a jamais lu un seul livre. Ce dernier lui

répond en s'esclaffant (comme si la réponse était évidente) que "c'est interdit". Encore lorsqu'elle lui

demande si la rumeur s'il est vrai qu'à une certaine époque, la mission des pompiers était d'éteindre le feu et

non de brûler les livres. Pour Montag, il s'agit évidemment d'une fausse rumeur. Clarisse tente de manière

bienveillante de planter la graine de l'éveil chez Montag en lui faisant prendre conscience qu'elle sait des

choses sur le monde qu'il ignore. Comme l'existence de l'arrosée du petit matin qu'il a sans doute oublié à

force de ne plus y penser. Elle tente de lui faire prendre conscience du fossé qu'il y a entre sa perception du

monde et celle de Montag. Elle évoque l'histoire d'un conducteur qui conduit tellement vite, qu'au lieu de

voir le paysage tel qu'il est réellement, ne voit plus que des formes abstraites défiler à l'extérieur. Avant de

le laisser, Clarisse lui demande finalement s'il est heureux. Une question que Montag ne semble pas comprendre. ::: Fahrenheit 451 : résumé détaillé chapitre par chapitre :::

1.2 Mildred inconsciente

L'interrogation se développe peu à peu en lui comme une obsession qui continue de le suivre une fois rentré

chez lui. Pour une raison qui lui échappe, cette récente expérience le pousse à poser un instant ses yeux sur

la grille d'aération de sa maison, sachant pertinemment ce qu'il a caché derrière. Montag n'a pas le souvenir

d'avoir fait une rencontre pareille depuis très longtemps. Peut-être une fois, il y a un an. Celle d'un vieillard

dans un parc. Montag continue de voir le visage de Clarisse McClellan comme s'il était toujours imprimé en

lui. Il a le sentiment qu'elle lui a renvoyé les meilleures et les plus intimes facettes de lui-même. Au point de

percevoir désormais sa personnalité de tous les jours avec une certaine distance qui tient presque de la

schizophrénie. Il entre dans la chambre à coucher, plongée dans une obscurité totale. Mildred, sa femme,

dort déjà sur son lit, des écouteurs dans les oreilles. En allant vers son lit, Montag heurte par erreur du pied

un objet dans un bruit sourd. Il allume son briquet et découvre le visage de Mildred les yeux grands ouverts.

L'objet qu'il vient de heurter est un flacon de somnifères par-terre. Il est vide alors qu'il contenait une

trentaine de comprimés il y a peu. Montag est saisi émotionnellement au moment où il comprend l'état

actuel de sa femme. Il reste debout, paralysé, à la regarder. Il entend les rugissements des multiples passages

de bombardiers dans le ciel, faisant trembler les murs de leur maison. Montag appelle finalement le service

des urgences. Quelque temps après, deux opérateurs sont là, équipés de deux machines. L'une ressemble à

un serpent qui aspire toutes les toxines de l'estomac dans un silence quasiment parfait, ponctué de quelques

suffocations. L'autre pompe tout le sang du corps et le remplace par du sang neuf accompagné d'un sérum.

Pendant que les machines font leur travail sur Mildred toujours inconsciente, l'un des opérateurs explique à

Montag qu'il faut impérativement remplacer tout le sang, sinon le cerveau finit par lâcher un jour. Une fois

la procédure terminée, l'opérateur demande cinquante dollars pour l'intervention. Agacé, Montag demande

pourquoi il ne le rassure pas sur l'état de santé de sa femme avant de lui demander de payer. Et pourquoi les

urgences envoient deux opérateurs techniques, au lieu d'envoyer des médecins. L'opérateur lui explique que

les cas de ce genre sont très communs, qu'ils en ont environ une dizaine par nuit et que les machines sont

conçues pour gérer ces situations depuis déjà très longtemps. Avant que les deux opérateurs quittent les lieux

pour gérer un cas similaire dans une autre maison, l'un d'eux garanti que sa femme sera sur pieds dès

demain et qu'elle aura très faim. Montag se retrouve à nouveau seul avec Mildred, toujours inconsciente. Cet

épisode malheureux n'aura fait qu'accentuer sa prise de conscience et bouleverser davantage sa perception

du monde. Le poussant à relever l'absurdité et le cynisme des choses qui l'entourent. Il finit par sortir seul au

milieu de la nuit, atterrissant devant la maison de Clarisse McClellan. Seule maison illuminée du quartier

dans une obscurité totale. Seule maison à laisser échapper les sons des conversations qu'elle abrite, au milieu

des autres habitations refermées sur elles-mêmes. Montag reste devant la maison, poussé par la curiosité

d'en savoir plus sur ce que l'oncle de Clarisse dit. Il brûle d'envie d'entrer. Pas tant pour participer à la

conversation en cours, mais au moins pour les écouter parler. L'oncle de Clarisse :

"Après tout, on vit à l'époque du Kleenex. On fait avec les gens comme avec les mouchoirs, on

froisse après usage, on jette, on en prend un autre, on se mouche, on froisse, on jette. Tout le monde se sert des basques du voisin."

Montag rentre chez lui, borde Mildred et se couche à son tour, en laissant la porte fenêtre ouverte sur

l'extérieur. Tout ce qu'il a vécu ce soir et cette nuit vit encore dans son esprit, au rythme des gouttes de

l'arrosée du petit matin qui arrive. Impossible de s'endormir avec autant de pensées en tête. Il décide

finalement de prendre un somnifère. ::: Fahrenheit 451 : résumé détaillé chapitre par chapitre :::

1.3 Les murs-écrans

Le lendemain matin, Mildred va beaucoup mieux. Elle s'est levée avant Montag et mange son petit déj,

toujours avec ses écouteurs dans les oreilles. Lorsque Montag lui demande si elle va bien, elle lit sur ses

lèvres et lui répond sans enlever ses écouteurs. Mildred a une légère gueule de bois et surtout très faim,

exactement comme l'avait prédit l'un des opérateurs venus la soigner. Elle ne se souvient pas de la veille et

n'a absolument pas conscience de ce qu'il s'est passé cette nuit. Elle remarque que son mari n'est pas dans

son assiette, mais préfère feindre une certaine insouciance plutôt que d'avoir à s'engager dans une

conversation désagréable. En fin d'après-midi, le temps est devenu gris. Pour Montag, c'est le monde qui

s'est assombri. Mildred est dans le salon, elle lit un document papier. Debout dans le couloir, il ajuste

l'insigne de son uniforme, puis pose à nouveau son regard sur la grille d'aération. Mildred arrête de lire,

l'interpelle et le sort de ses pensées. Montag se décide à lui parler de ce qu'elle a fait la veille. Il lui explique

qu'elle a avalé tous les somnifères de la boîte, mais elle refuse de croire qu'elle aurait pu adopter un

comportement aussi idiot. Il se résigne rapidement à lui faire accepter la réalité de son acte et change de sujet

en demandant des informations sur ce qu'elle est en train de lire. Elle lui explique avec un certain

enthousiasme. C'est le scénario interactif d'une émission qui doit passer sur les murs-écrans du salon dans la

soirée. Ce scénario est conçu pour que le spectateur interagisse ponctuellement avec les personnages de

l'histoire. Deux personnages discutent entre eux et, à certains moments, ils sollicitent l'avis du spectateur.

Mais les réponses que Mildred doit donner sont déjà écrites. Lorsqu'un personnage lui demandera "Que

pensez-vous de cela Hélène ?", elle devra répondre "Ca me semble parfait !". Lorsqu'on lui demandera

"Etes-vous d'accord Hélène ?" elle devra répondre "Et comment !". Montag la dévisage avant de lui

demander de quoi parle exactement le scénario. Mildred se contente de lui répondre qu'elle vient tout juste

de lui dire, comme si ses explications avaient suffit à expliquer le propos de l'histoire. Elle lui demande

quand est-ce qu'ils pourront installer un quatrième mur-écran dans le salon. Montag se montre en désaccord

avec cette idée. Chacun y va de ses arguments pour convaincre l'autre. Pour Mildred, ce n'est que deux mille

dollars, le précédent mur-écran a été installé il y a déjà longtemps, et l'installation d'un quatrième est une

opportunité de faire de leur salon une pièce qui appartiendrait davantage à de multiples personnes. Une pièce

qui ne serait donc plus réservée uniquement à leur intimité. Montag rappelle de son côté que deux mille

dollars représentent le tiers de son salaire annuel et que le dernier mur-écran du salon a été installé il y a

seulement deux mois. Mildred n'en démord pas, elle plaide qu'ils peuvent se passer de certaines choses pour

faire des économies. Ce qu'ils font pourtant déjà d'après Montag. ::: Fahrenheit 451 : résumé détaillé chapitre par chapitre :::

1.4 Le jeu du pissenlit

Montag quitte la maison pour se rendre au travail. Sur le chemin, il croise Clarisse, la tête en arrière, laissant

les gouttes de pluie atterrir sur son visage, la bouche grande ouverte pour en avaler certaines. Contente de

revoir Montag, elle l'aborde avec un "salut !" qu'il lui rend à son tour, comme à leur première rencontre. Il

lui demande ce qu'elle fait. Elle répond qu'elle "fait la folle". Elle flâne, essaie des choses au moins une fois,

parfois deux. Clarisse saisit une fleur de pissenlit et lui explique que grâce à cette fleur, on peut savoir si une

personne est amoureuse. Il suffit de la frotter sous le menton et de vérifier si la couleur jaune de la fleur reste

ou non sur la peau. Si la couleur reste, alors on est amoureux. Elle essaie sur son menton. Montag lui

annonce qu'il est devenu jaune. Elle conclut avec un certain enthousiasme qu'elle est amoureuse. Montag se

montre réticent à l'idée d'essayer, en plaidant que cela ne marchera pas sur lui. Mais Clarisse parvient à lui

mettre la fleur sous le menton sans qu'il puisse l'en empêcher. Elle constate qu'il n'est amoureux de

personne. Il lui affirme le contraire comme s'il n'avait aucun doute sur les sentiments qu'il ressent à l'égard

de sa femme. Il préfère alors y trouver une explication logique : toute la couleur de la fleur est restée sous le

menton de Clarisse. Mais elle y voit évidemment un signe plus profond qu'il n'est pas réellement amoureux,

quand bien même il prétend le contraire. Clarisse lui avoue qu'on la force à voir un psychanalyste. Ils

veulent savoir pourquoi elle va se promener, pourquoi elle regarde les oiseaux et collectionne les papillons.

Ils veulent savoir ce qu'elle fait de son temps. Montag lui fait remarquer que même si Clarisse a bientôt dix-

sept ans et sa femme en a trente, Clarisse lui semble plus agée. Clarisse lui fait remarquer qu'elle voit aussi

en lui une forme de maturité, ou de différence. Dès leur première rencontre, il lui a consacré de l'attention et

du temps alors que la majorité des personnes l'aurait ignorée. Pour elle, il n'est pas comme les autres et elle

trouve même bizarre qu'il soit pompier. Cette dernière remarque plonge Montag dans un malaise paralysant.

Pour couper court à la conversion, il incite Clarisse à se rendre à son rendez-vous chez le psychanalyste. Elle

le quitte en espérant ne pas l'avoir trop contrarié. Alors qu'il marche seul sous la pluie, Montag met très

lentement sa tête en arrière et ouvre la bouche quelques instants. ::: Fahrenheit 451 : résumé détaillé chapitre par chapitre :::

1.5 Le limier

Montag est de garde à la caserne. En plein milieu de la nuit, il observe le limier à moitié endormi dans un

coin. C'est un robot tueur au service des pompiers. Un fauve de métal, muni de deux antennes sur la truffe et

de huit pattes repliées sur elles-mêmes lui donnant l'allure d'une araignée mécanique. Certaines nuits, pour

passer le temps, les pompiers organisent une chasse de petits animaux par le limier. Ils libèrent des rats, des

chats ou des poulets, laissant ces derniers se faire tuer au bout de quelques secondes à peine par le monstre

mécanique. Le mode opératoire est toujours le même. Une fois qu'il a saisi sa victime entre ses pattes, il sort

une aiguille de dix centimètres de long et lui injecte une dose létale de morphine ou de procaïne. L'animal

mort est ensuite jeté dans l'incinérateur pour laisser place à la proie suivante. Montag a déjà perdu

l'équivalent d'une semaine de salaire en pariant sur l'animal que le limier attraperait en premier. Cette perte

financière avait rendu Mildred furieuse au point que son visage s'était veiné et couvert de plaques rouges.

Désormais, Montag se contente de rester allongé sur sa couchette à écouter les animaux se faire chasser dans

la cour de la caserne, et les autres pompiers s'en amuser. Montag murmure au limier un "salut" qui ne

suscite aucune réaction. Il s'en approche et lui touche le museau. Le limier se dresse devant lui, grogne et le

fixe avec un regard lumineux vert-bleu menaçant. Montag essaie en vain de calmer la bête qui sort de sa

niche adoptant une attitude agressive. Il empoigne sans tarder le mât élévateur et se laisse porter jusqu'à

l'étage supérieur. Arrivé à l'étage, Montag est encore sous le choc. Il tombe nez à nez avec ses collègues de

la caserne qui le regardent tous sans rien dire. Le capitaine Beatty l'interpelle. Montag lui dit que le limier ne

l'apprécie pas. Pour le capitaine, ce n'est qu'une machine qui "fonctionne". Le limier obéit à une trajectoire

fixée d'avance, il suit une piste, atteint sa cible, et revient de lui-même pour se déconnecter. Il n'est fait que

de fils de cuivre, de batteries et d'électricité. Ce n'est pas la première fois que le limier menace Montag. Il

fait part au capitaine de l'hypothèse d'un sabotage par une personne de la caserne. Beatty n'y croit pas mais

lui promet que la configuration du limier sera vérifiée. Montag repense à ce qu'il a caché derrière la grille

d'aération chez lui. Si quelqu'un était au courant, il aurait pu pirater le limier pour que celui-ci devienne

agressif à son contact. Montag confie au capitaine qu'il se demande ce que le limier peut penser. Pendant sa

veille, lorsqu'il ne fait rien, accède-t-il à une vie indépendante ? Pour le capitaine Beatty, le limier ne pense

que ce qu'il doit penser. Pour Montag, si tel est le cas, alors c'est un triste constat. Mais Beatty lui rappelle

qu'il s'agit d'une prouesse technique, d'une arme parfaite. Ce à quoi Montag répond qu'il ne tient justement

pas à être sa prochaine victime. Beatty lui demande s'il a quelque chose à se reprocher pour avoir une telle

crainte. Il dévisage Montag, avant de laisser progressivement apparaître un sourire de plaisanterie.

::: Fahrenheit 451 : résumé détaillé chapitre par chapitre :::

1.6 La disparition de Clarisse

Pendant une semaine, Montag croise quotidiennement Clarisse sur le chemin de son travail. Leur relation se

développe, ils échangent sur la vie et elle lui fait de petits cadeaux. Des bouquets de fleurs, une poignée de

marrons ou encore des feuilles d'automne. Un jour, juste avant que Montag monte dans le train pour aller à

la caserne, il se confie à Clarisse sur son sentiment de la connaître depuis des années. Pour elle, c'est

simplement parce qu'elle l'aime bien, ne lui réclame rien et qu'ils ont appris à se connaître. Montag lui

avoue même qu'il se sent presque comme un père à son égard. Clarisse lui demande pourquoi n'a-t-il aucun

enfant alors que ce type de relation semble lui faire du bien. Montag lui répond que c'est sa femme qui n'en

a jamais voulu. Clarisse est gênée par le malaise qu'elle vient de provoquer, mais Montag lui assure que sa

question était bonne. Clarisse change de sujet pour rompre le malaise. Elle fait sentir une fleur à Montag et

lui fait remarquer qu'elle dégage une odeur de cannelle. Puis, elle lui demande s'il a pris le temps d'observer

les choses dont elle lui a parlé. Il répond oui en laissant échapper un léger rire. Elle lui fait remarquer que

son rire est devenu beaucoup plus charmant, plus détendu. Montag lui demande pourquoi elle est toujours en

train de flâner au lieu d'être à l'école. Pour elle, l'école se porte très bien sans sa présence. On la considère

comme une associable qui ne s'intègre pas. Mais elle n'accepte pas la définition communément admise de la

sociabilité. De son point de vue, pour créer une vraie sociabilité, il faut pouvoir parler librement de choses et

d'autres, ainsi que de tout ce que l'on peut trouver d'étrange dans le monde. Il ne suffit pas de réunir les gens

pour favoriser la sociabilité. Surtout si c'est pour les empêcher de parler entre eux en les sollicitant avec des

activités régulières qui ne laissent plus aucune place à la réflexion, à l'interrogation. Pour Clarisse, l'école

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