[PDF] La justice face au cas Chirac Mar 18 2021 3 FL;

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LeMondeJob: WMQ2003--0001-0 WAS LMQ2003-1 Op.: XX Rev.: 19-03-99 T.: 11:37 S.: 111,06-Cmp.:19,13, Base : LMQPAG 32Fap:100 N

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SUPPLEMENT

aaaaaaaaaaa 0123
moi une

écoleDessine

Carte blanche au rêve. Nousavons demandéà six parentsd'élèves et à sixenseignantsd'imaginerl'école idéale. De livrer

publiquement quelques fragments de leur utopie scolaire.

Parents

et professeurs s'expriment.

Avec les

chroniques de Roger

Establet,

de Nelcya

Delanoë

et de Patrick

Grainville, ainsi

que des dessins d'enfants

La salle de classe.

55
e

ANNÉE ± N

o

16842 ± 7,50 F - 1,14 EURO FRANCE MÉTROPOLITAINEFONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY ± DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANISAMEDI 20 MARS 1999Allemagne, 3 DM ; Antilles-Guyane, 9 F ; Autriche,25 ATS ; Belgique, 45 FB ; Canada, 2,25 $ CAN ;C˛te-d'Ivoire, 850 F CFA ; Danemark, 15 KRD ;Espagne, 225 PTA ; Grande-Bretagne, 1£ ; Gròce,500 DR ; Irlande, 1,40 £ ; Italie, 2900 L ; Luxembourg,46 FL ; Maroc, 10 DH ; Norvòge, 14 KRN ; Pays-Bas,3 FL ; Portugal CON., 250 PTE ; Rïunion, 9 F ;Sïnïgal, 850 F CFA ; Suòde, 16 KRS ; Suisse, 2,10 FS ;Tunisie, 1,2 Din ; USA (NY), 2 $ ; USA (others), 2,50 $.

International............. 2

France.......................... 8

R•gions........................15

Horizons......................16

Entreprises................. 22

Communication........ 25

Tableau de bord........ 27Carnet .......................... 30

Aujourd'hui ................ 31

M•t•orologie, jeux.. 34

Culture......................... 35

Guide culturel............ 37

Kiosque........................ 38

Abonnements............ 38

Radio-T•l•vision....... 39Triple entente pour la dïfense europïenne

APRˆS avoir rat• le premier

train, les Allemands mettent les bouch•es doubles. Ils avaient •t• pris de court par la d•claration franco-britannique sur la d•fense europ•enne. Pour la premi˜re fois,

“ l'occasion du sommet de Saint-

Malo, d•but d•cembre, Londres seralliait of®ciellement “ une organi- sation de la d•fense europ•enne au sein de l'Union europ•enne, dans le deuxi˜me pilier de Maas- tricht, qui traite de la politique ex- t•rieure et de s•curit• commune (PESC). La France, de son cþt•, r•af®rmait le lien entre la d•fenseeurop•enne et l'OTAN, ce qui n'•tait pas une nouveaut•, mais avait pour but de chasser le soup-

Øon r•current pesant sur Paris : en

parlant de d•fense europ•enne, les FranØais se pr•pareraient “ •vincer les Etats-Unis d'Europe. Depuis Saint-Malo, les Alle-mands ont •t• associ•s aux conversations entre les diplomates franØais et britanniques, dis- cussions qui ont d•bouch• sur la rencontre, jeudi 18 mars “ Bonn, entre les responsables de la diplo- matie et de la d•fense des trois pays. Une premi˜re. Les Allemands avaient pr•sent•, le week-end der- nier, “ la r•union informelle des ministres des affaires •trang˜res d'Eltville (...), un " papier » qui, s'il avait •t• soumis auparavant aux partenaires, “ tendance “ bržler les •tapes. Le chef de la diplomatie franØaise, Hubert V•drine, l'a lais- s• clairement entendre.

L'Allemagne, qui assume pen-

dant six mois la double pr•sidence de l'Union europ•enne et de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), voudrait pr•senter un rap- port au Conseil europ•en de Co- logne, en juin, pour sugg•rer des mesures pratiques aboutissant “ int•grer l'UEO dans l'UE, comme le pr•voit, “ terme, le trait• d'Ams- terdam. Par exemple, la nomina- tion de la m-me personnalit• comme haut repr•sentant pour la politique ext•rieure et de s•curit• commune (" M. PESC ») et comme secr•taire g•n•ral de l'UEO.

Daniel Vernet

Lire la suite page18

L'Amïrique,

dïsirïe et haõe a

LES ...TATS-UNIS veulent-

ils le bien du monde entier ?

La " pax americana »n'est-elle, au

contraire, que l'hypocrite cache- sexe de leur volont• de puissance ?

Quatre points de vue pour un d•-

bat jamais clos. Lluis Maria de

Puig invite les Europ•ens “ de

grands efforts s'ils veulent se doter d'une d•fense autonome et •quili- brer la puissance am•ricaine. Pas- cal Boniface s'interroge sur l'ambi- gu't• am•ricaine : " Sh•rif ou bandit ? ». Jean-Christophe Ru®n d•crit le pi˜ge tendu aux organisa- tions humanitaires mu•es en " g"- chette »de l'OTAN. L'•crivain Sal- man Rushdie met en garde contre l'antiam•ricanisme : " Ne nous trompons pas de combat ! »

Lire pages 20 et 21

DïAE

ì Twickenham

L'•quipe de France de rugby

joue, samedi 20 mars, “ Twicken- ham, face “ l'Angleterre, un match capital. Une d•faite an•antirait ses derni˜res chances de bien ®gurer dans le Tournoi des cinq nations

1999, une victoire mettrait les co•-

quipiers de Thomas Castaign˜de en con®ance, quelques mois avant la Coupe du monde.

Lire page 31

THOMAS CASTAIGNÈDE

Franjo Tudjman, président croate, révise ses écrits antisémites

ZAGREB

de notre envoy•e sp•ciale

Le passé est imprévisible, disait-on dans

l'ancien bloc de l'Est. Alors qu'a repris le

15 mars à Zagreb le procès de l'oustachi Din-

ko Sakic, ancien commandant du camp de concentration de Jasenovac ± " l'Auschwitz croate » ± pendant la dernière guerre mon- diale, l'attention est attirée par les modi®ca- tions apparues dans une récente réédition des écrits du président croate, Franjo Tudj- man. En 1989, avant d'accéder au pouvoir à la fa- veur de l'éclatement de la Yougoslavie,

M. Tudjman avait publié Les Errements de la

réalité historique, que des organisations juives ont taxé de " révisionnisme ». La cinquième édition du livre, datant de 1994, a récemment été traduite en anglais sous un nouveau titre,

Les Horreurs de la guerre. Les passages incri-

minés y ont été supprimés. Ils concernaient précisément Jasenovac, où des dizaines de milliers de déportés serbes, juifs, tsiganes, croates anti-fascistes et musulmans ont été massacrés de 1941 à 1945 par l'Etat oustachicroate. C'est pour avoir dirigé ce camp que

Dinko Sakic, extradé l'an dernier d'Argentine,

est actuellement jugé pour " crimes contre l'humanité » devant le tribunal régional de

Zagreb.

Voici quelques-unes des phrases suppri-

mées dans le texte de M. Tudjman : à Jaseno- vac, écrit-il en 1989, " toutes les places dans la direction du camp étaient occupées par des juifs ». " Certains dirigeants juifs du camp, ajoute-t-il, étaient armés et ont participé aux tueries. Qui plus est, la ªsélectionº des prison- niers pour qu'ils soient liquidés était entre leurs mains.» Franjo Tudjman cite un certain " M. Perniatovic », selon lequel " les Serbes ont souffert non seulement aux mains des Ous- tachis, mais aussi des juifs. Un juif reste un juif même au camp de Jasenovac. Ils y ont gardé tous leurs défauts, devenus plus évidents : égoïsme, ruse, avarice et dénonciation sont leurs caractéristiques principales ». Le futur président croate apportait quelques nuances : " Ce jugement de M. Perniatovic est exagéré, mais certains autres témoins disent la même chose. »On trouve plus loin d'autres lignes oppor- tunément supprimées depuis : " Leur essence particulière fait que les juifs pensent qu'en étant le peuple élu, il leur est permis de faire ce que d'autres ne peuvent faire. Ils s'imaginent pouvoir tromper le monde entier.»

Franjo Tudjman a été, dans sa jeunesse,

général de l'armée de Tito, engagé dans la ré- sistance anti-nazie. Depuis 1990, il s'est rap- proché des milieux croates extrémistes, no- tamment émigrés, qui ne cachent pas une certaine nostalgie pour l'époque oustachie. Réélu à la tête de la Croatie en 1997, M. Tudj- man ambitionne de rapprocher son pays de l'Union européenne. Après avoir présenté des excuses pour l'antisémitisme croate, il a

établi voici deux ans des relations diploma-

tiques avec Israël.

La Croatie " démocratique » d'aujourd'hui

condamne les crimes commis par le régime oustachi, a-t-il encore récemment déclaré, ajoutant que le procès Sakic serait " impartial et objectif ».Natalie Nougayrède Carte blanche au rêve. A la veille de la manifestation nationale des en- seignants, samedi 20 mars à Paris, des professeurs, des parents d'élèves, des enfants et des intellectuels esquissent leur école idéale. aKosovo : vers l'ïpreuve de force

Une mise en garde est lancïe ì Bel-

grade, apròs l"ajournement, vendredi, des nïgociations en raison de l"obs- truction serbe. L"ïvacuation des obser- vateurs de l"OSCE au Kosovo est envi- sagïe.p. 2 aCongo-Kinshasa :ïconomie moribonde

En Rïpublique dïmocratique du

Congo, pays en guerre depuis huit

mois, l"ïconomie, dïjì moribonde, est

ïtouffïe.p. 7

aBonnes ìHongkong

140 000 femmes des Philippines tra-

vaillent comme employïes de maison ì

Hongkong. Les mauvais coups des pa-

trons, la solitude, l"exploitation : notre enquñte.p.16 aLe discourssïcuritaire attïnuï

Lors des Rencontres nationales de la

prïvention de la dïlinquance, le gou- vernement a souhaitï un rïïquilibrage entre prïvention et rïpression. p.12 aLoups et bergers :la cohabitation

Le rapport sur la cohabitation entre les

bergers et les loups en France propose des aides au pastoralisme et une aug- mentation des crïdits d"indemnisation aux ïleveurs. p.15 aLe bïton ì Paris

Au Pavillon de l"Arsenal, une exposi-

tion explore toutes les faÿons dont la ville peut utiliser ce matïriau. Un exemple fracassant, rue Pelleport. p. 35

Franÿois Pinault

prend 40 % de Gucci et achòte

Saint Laurent

LA GUERRE entre FranØois Pi-

nault et Bernard Arnault (LVMH) a commenc•. Le groupe PPR (Pi- nault-Printemps-Redoute) a conclu, vendredi 19 mars, une al- liance avec la soci•t• de luxe ita- lienne Gucci, convoit•e par

LVMH. Le groupe franØais prendra

40 % de l'italien pour 2,9 milliards

de dollars (2,6 milliards d'euros).

La participation de LVMH dans

Gucci est ramen•e de 34 “ 18 % “

la suite des diverses op•rations men•es par la soci•t• italienne pour se d•fendre. Artemis, la hol- ding personnelle de FranØois Pi- nault, acquerra aussi Yves Saint

Laurent. Avec ces acquisitions,

PPR, jusque-l“ dans la distribu-

tion, se lance dans le luxe, avec

Gucci comme navire amiral. Do-

menico De Sole, pr•sident de Guc- ci, et Tom Ford, styliste de la mai- son de luxe appel•e “ grandir, en garderont les commandes.

Lire page 22

JAMAIS, sous la V

e

R•publique,

un chef de l'Etat ne s'est trouv• dans la situation v•cue par Jacques Chirac depuis une semaine. La d•couverte, dans le cadre d'une instruction me- n•e “ Nanterre sur le ®nancement du RPR, d'une lettre de sa main •ta- blissant qu'il savait que des perma- nents du parti gaulliste •taient r•mu- n•r•s par la Ville de Paris, “ une •poque oŸ il •tait “ la fois maire de la capitale et pr•sident du RPR, oblige la justice “ se prononcer sur son cas. Cette mise en cause de

M. Chirac cr•e un v•ritable casse-

t-te juridique. Trois solutions s'offrent au procureur de la R•pu- blique de Nanterre, saisi par le juge d'instruction : soit recommander des poursuites contre le chef de l'Etat devant une juridiction de droit commun ; soit estimer que le pr•- sident b•n•®cie d'une immunit• ; soit demander au juge de se dessaisir au pro®t de la Haute Cour de justice.

Mais un rebondissement pourrait

entraver ce processus : un d•put• europ•en, membre du RPR, a •crit, jeudi, au juge pour pr•ciser les conditions du recrutement de l'em- ploy•e auquel faisait r•f•rence lalettre de M. Chirac. Par ailleurs, les nouvelles accusations de l'ancienne compagne de Roland Dumas, Chris- r•ouverture de l'instruction judi- ciaire qui les vise tous deux. Le pr•- sident du Conseil constitutionnel" d•ment en bloc [ce] roman de my- thomane »et envisagerait de porter plainte pour " d•nonciation calom- nieuse ».

Lire page 8

et notre éditorial page 18

La justice face au cas Chirac

bL'enquête sur le ®nancement du RPR pose la question de la responsabilité pénale du chef de l'Etat bCette situation est inédite sous la V e République bM. Dumas dément les accusations de M me

Deviers-Joncour

LeMondeJob: WMQ2003--0002-0 WAS LMQ2003-2 Op.: XX Rev.: 19-03-99 T.: 10:49 S.: 111,06-Cmp.:19,13, Base : LMQPAG 32Fap:100 N

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BELGRADE

de notre envoy• sp•cial

Tout est calme au Centre d'ac-

tion contre la guerre de Belgrade fond•, en 1991, par l'opposante

Vesna Pesic, au d•but des guerres

de l'ex-Yougoslavie. Pas de branle- bas de combat au si˜ge de cette organisation non gouvernemen- tale alors que l'arm•e f•d•rale masse des troupes au Kosovo et que les menaces de bombarde- ment de l'OTAN reviennent “ l'ordre du jour avec le refus des

Serbes de signer, jeudi 18 mars,

l'accord de paix. Car sur la ques- tion du Kosovo, les Serbes ba- lancent entre l'indiff•rence et l'agacement face aux pressions oc- cidentales, perØues comme une agression. " Apr˜s la mauvaise ex- p•rience des manifestations d'oppo- sition de l'hiver 1996-1997, l'objectif principal des gens est d'assurer leur existence. Ils ne r•agissent plus comme des citoyens parce qu'ils sont assomm•s par la somme des dif®cult•s mat•rielles quoti- diennes », explique Stevan Dimi- trijevic, jeune membre du Centre d'action contre la guerre.

Il y a deux ans, des centaines de

milliers de manifestants avaient fait trembler pendant plusieurs se- maines le pouvoir de Slobodan

Milosevic en r•clamant que le

pouvoir reconnaisse sa d•faite aux •lections municipales. Depuis, la coalition d'opposition men•e, entre autres, par Vesna Pesic a •clat• et le pouvoir du pr•sident 2

INTERNATIONAL

LE MONDE / SAMEDI 20 MARS 1999

Les négociations de paix sur le Kosovo sont ajournées Devant le refus des Serbes de signer le plan de paix proposé par le Groupe de contact,

les Occidentaux ont décidé d'arrêter les pourparlers et de saisir le secrétaire général de l'OTAN

Belgrade partagée entre indifférence et agacement

REPORTAGE

Sur la question

du Kosovo, les Serbes se retrouvent derri˜re leur pr•sident mais. Pour le moment, ce n'est pas la question du Kosovo qui fera chuter Slobodan Milosevic. "Les

Serbes ont un fort sentiment d'at-

tachement pour cette province.

C'est une partie de notre histoire »,

explique Branislava, jeune diplþ- m•e en langues et membre du

Centre d'action contre la guerre.

Peu importe si peu d'entre eux ont

fait le " p˜lerinage » dans cette " J•rusalem serbe », comme la quali®e la r•thorique nationaliste reprise par le pouvoir. " De toute faØon, on n'entend parler d'aucune autre plate-forme de r˜glement de la crise que celle propos•e par le pouvoir », poursuit-elle.

PROPAGANDE OFFICIELLE

Ils ne peuvent gu˜re •chapper “

la propagande of®cielle martel•e par la t•l•vision nationale et ils sont peu nombreux “ avoir lu le texte de l'accord de paix que Bel- grade refuse r•solument de signer.

Ces jours-ci, il n'y a d'ailleurs per-

sonne pour reprocher au pouvoir de bloquer les discussions ou d'envoyer des renforts arm•s au

Kosovo au risque d'embraser la

r•gion. Il n'y en avait pas plus pour critiquer la violence de l'in- tervention polici˜re de l'ann•e derni˜re qui s'est sold•e par la mort de plus de 2 000 personnes, albanaises pour la plupart. Si cri- tique il y a, elle porte sur le traite- ment des quelque 10 % de Serbes du Kosovo. " Ils ont •t• oubli•s. Or, si les Albanais obtiennent l'autono- mie, les Serbes du Kosovo partiront.

Milosevic aurait dž les associer aux

n•gociations », lui reproche Ste- van. " Mais d˜s que l'on critique la position du pouvoir, on est consid•- la nation », remarque-t-il.

Pour le reste, les Serbes se re-

trouvent derri˜re leur pr•sident. Avec le temps, ils se sont habitu•s“ vivre avec des sanctions et les af- frontements au Kosovo leur pa- raissent relativement loin. " Avec l'ajournement des discussions de

Paris, Milosevic a encore gagn• du

temps. Il teste et prend le pouls de la d•termination de la communaut• internationale et il ne manquera pas de resserrer davantage les rangs de la population en exploitant “ fond les menaces de frappes a•- riennes », af®rme un diplomate occidental. " Une bonne partie de la population a une admiration pour le pouvoir personnel fort », con®rme Branislava. "Les me- naces occidentales ne font que le renforcer, d•plore-t-elle. Des bom- bardements con®rmeraient la th˜se of®cielle selon laquelle le monde entier veut du mal “ notre pays. »

L'ent-tement du pr•sident you-

goslave est souvent perØu comme un acte de r•sistance de la Serbie face au reste du monde, davan- tage qu'une dangereuse bravade bloquant pour le moment tout es- poir de r˜glement paci®que au Ko- sovo et aggravant l'isolement du pays. Selon un sondage r•alis• par l'agence Ipress et publi•, jeudi

18 mars, par le quotidien Glas Jav-

nosti, environ neuf habitants de la

Serbie sur dix se d•clarent ainsi

oppos•s “ un d•ploiement de l'OTAN au Kosovo et estiment que l'arm•e yougoslave devrait ripos-quotesdbs_dbs25.pdfusesText_31

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