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Raymond Dextreit - LArgile qui guérit

En 1952 quand L'Argile qui guérit a été publié par Raymond Dextreit. – mon grand-père –



Bibliographie ISUPNAT au 090921

Le Petit Livre de la naturopathie. Anne-Claire Meret. First. Hygiène vitale. La naturopathie c'est la vie Raymond Dextreit. Vivre en harmonie.



Ressource Resource Titre Title Auteur Author Langue Language

DEXTREIT RAYMOND. Français. Documentaire. Livre. À LA DI STASIO. DI STASIO



Les Argiles Comment Choisir ? - senaesteveslab.umassmed.edu

qu'une double bibliographie. Cet L'argile qui guérit Raymond Dextreit ... Ce livre indispensable est donc le fruit d'un.



Études rurales 165-166

substances qu'élaborent les abeilles « c'est de la vie en conserve » [Dextreit 1982 : 3] ; le miel et autres produits de la ruche sont des superaliments 



LE VEGETARISME

Durant quelques mois j'oubliai ce que j'avais lu dans tous les livres de recettes végé DEXTREIT Raymond



THESE EN VUE DE LOBTENTION DU DOCTORAT DE L

23 oct. 2009 Finalement Dextreit (1957) donne cette vision poétique de l'Argile : « l'Argile est une ... bibliographiques plus spécifiques.



Études rurales 165-166

substances qu'élaborent les abeilles « c'est de la vie en conserve » [Dextreit 1982 : 3] ; le miel et autres produits de la ruche sont des superaliments 



Annales virtuelles

des textes de la bibliographie de complément du programme ou d'autres références Jacques Dextreit et Norbert Engel



15/02/21 NOM NOM dUSAGE PRENOM N° ETUDIANT

15 févr. 2021 DEXTREIT. ISIM. BENEDICTE ... RAIMOND. JEAN-BAPTISTE. 18004563. Diplôme de Formation Générale en Sc Médicales 3° année. RAJAONARIVONY.

Études rurales

165-166 | 2003

Globalisation et résistances

Electronic

version URL: http://journals.openedition.org/etudesrurales/1454

DOI: 10.4000/etudesrurales.1454

ISSN: 1777-537X

Publisher

Éditions de l'EHESS

Printed

version

Date of publication: 1 January 2003

Electronic

reference

Études rurales

, 165-166

2003, "

Globalisation et résistances

» [Online], Online since 01 January 2003,

connection on 24 September 2020. URL : http://journals.openedition.org/etudesrurales/1454 ; DOI This text was automatically generated on 24 September 2020.

© Tous droits réservés

TABLE OF CONTENTSConsommer la nature et parfaire son corpsLes produits apicolesGilles TétartLes bateaux missionnaires en Amazonie brésilienneVéronique BoyerTribulations d'un marché de montagne du Nord-VietnamJean Michaud and Sarah TurnerDistinctions ethniques et déforestation au Vit Nam

Un front pionnier de la province de Lâm Ðng

Steve Déry

Pourquoi les Indo-Fidjiens ne jouent-ils pas au rugby ?

Sébastien Darbon

Les animaux révélateurs des tensions politiques en République islamique d'Iran

Jean-Pierre Digard

Les à-côtés de l'équitation

Rapport à l'animal et pratique sportive

Catherine Tourre-Malen

Nouveaux territoires du système agroalimentaire de la pampa

Silvia Gorenstein

Du travailleur au pauvre

La question sociale en Amérique latine

Denis Merklen

La petite propriété forestière privée dans la france contemporaine

Didier Boutet and Marc-André Philippe

Propriété et non-propriété de la Terre L'illusion de la propriété collective archaïque (1 re partie)

Alain Testart

Droit de réponse

À propos du compte rendu, par Jean-Pierre Digard, d'un ouvrage de Sophie Bobbé

Sophie Bobbé and Antoine Nastasi

Comptes rendus

Anath Ariel de Vidas, Le tonnerre n'habite plus ici. Culture de la marginalité chez les Indiens teenek (Mexique). Préface de Nathan Wachtel. Paris, EHESS, 2002, 476 p.

Frédéric Saumade

Alessandro Stella, Histoire d'esclaves dans la péninsule ibérique. Paris, EHESS, 2000, 215 p. (" Recherches d'histoire et de sciences sociales 92 »).

Erwan Dianteill

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Philip Carl Salzman, Black Tents of Baluchistan. Washington-Londres, SmithsonianInstitution Press, 2000, X-390 p. (" Smithsonian Series in Ethnographic Inquiry »).Jean-Pierre DigardFarida Aït Ferroukh, Cheikh Mohand. Le souffle fécond. Volubilis, 2001, 181 p.Camille Lacoste-DujardinAli Shakoori, The State and Rural Development in Post-Revolutionary Iran. Basingstoke(Hampshire)-New York, Palgrave, 2001, XII-217 p., bibl., index.Jean-Pierre DigardFrédérique Langue, Hugo Chávez et le Venezuela. Une action politique au pays de Bolívar.Prologue d'Élisabeth Burgos. Paris, L'Harmattan, 2002, 239 p.Carmen BernandTerrain 38 : Qu'est-ce qu'un événement ? Paris, Éditions du Patrimoine, 2002, 173 p.Frédérique LanguePaul Rasse, Nancy Midol et Fathi Triki eds., Unité-Diversité. Les identités culturelles dans lejeu de la mondialisation. Paris, L'Harmattan, 2002, 384 p.Philippe Chaudat

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Consommer la nature et parfaireson corpsLes produits apicolesGilles Tétart

1 LA LITTÉRATURE DIÉTÉTIQUE spécialisée dans les produits " naturels » inventorie

systématiquement les symptômes morbides liés, selon elle, au régime d'une

alimentation " industrielle ». Ce faisant, elle produit un discours médico-pédagogique sur la nécessité vitale de corriger nos habitudes alimentaires. Cette rhétorique, que l'on se propose d'examiner dans sa variante extrême, cultive le sentiment du danger

pathologique inhérent à la nourriture d'origine " artificielle » : le vieillissement

prématuré, corollaire obligé de l'affaiblissement des défenses immunitaires ; la

dégénérescence mentale ; la stérilité, enfin.

2 Par contraste, l'alimentation " naturelle » suppose le renforcement des forces de vie, a

fortiori de la fécondité. Une illustration en est donnée à travers les produits de la ruche

(miel, propolis, gelée royale, pollen) : nutriments qualifiés de " naturels » par

excellence, ils sont recommandés pour leurs qualités énergétiques pures. Cela ne va pas sans une orientation idéologique où la vision ethnocentrée d'une harmonie homme- nature conduit à la définition d'une santé idéale, biologique et psychique. Qu'en est-il

donc du fantasme d'un corps en état de " santé parfaite », ayant réintégré une nature

originelle qui le préserve de la maladie ?

Aliments " morts », aliments " vivants »

3 Gagnez vingt ans de vie grâce aux abeilles [Caillas 1971] est un ouvrage de vulgarisation sur

les moyens d'entretenir la santé et de prolonger la vie par les produits de la ruche. L'auteur, un médecin, est convaincu que dans nos sociétés le perfectionnement technique de la production alimentaire mène inéluctablement, et contrairement à

l'évidence des faits statistiquement établis, à une réduction de la durée moyenne de la

vie. La raison avancée est d'ordre sanitaire : plus les aliments sont industriellement conditionnés, plus ce que nous mangeons est " dénaturé», dépouillé des qualités

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essentielles qui assuraient le bon fonctionnement de notre métabolisme. D'oùl'apparition précoce, aujourd'hui, de maladies dégénératives comme l'artériosclérose,le rhumatisme, l'arthrose, l'arthritisme, etc.

4 Le même raisonnement s'applique aux médicaments d'origine " chimique » : encherchant à corriger les effets pathologiques de l'alimentation industrielle par des

remèdes non moins artificiels, on en redouble à terme les effets morbides. Tel est, toujours selon notre auteur, le cercle vicieux dans lequel nos sociétés de consommation piétinent ; pour en sortir il faudra par conséquent exclure toute nourriture fabriquée par l'homme et s'alimenter de produits transformés par la nature. Il s'agit là d'un argument que l'on retrouve presque dans tous les ouvrages de naturopathie qui, nolens volens, se réfèrent au mythe de la nature originelle dans leur conception d'un idéal de santé : celles et ceux qui vivent longtemps demeurent à la campagne, " loin de l'atmosphère nauséabonde des villes et des pollutions [...] », et " se nourrissent surtout de miel, de fromages et de laitages » [Caillas 1971 : 17]. Ainsi peut-on lire que " l'aptitude instinctive de l'homme à se nourrir correctement s'est perdue » [Passebecq et Passebecq 1980 : 9] et que, d'une façon ou d'une autre, le " remplacement de

l'alimentation naturelle, [...] ancestrale, par l'alimentation industrialisée de la

civilisation » a provoqué le dérèglement des rythmes biologiques du corps humain.

5 Notre propos n'est pas de discuter le bien-fondé scientifique de ces allégations

douteuses mais de souligner que le sentiment de ce qui est " naturel » et approprié aux soins du corps fait intervenir un principe d'identité lié au réflexe de l'absorption : la consubstantialité. Poser l'idée qu'un aliment est nutritif, donc transformable en substance corporelle, c'est préjuger d'un principe de similitude

1 entre ses propriétés

intrinsèques et la nature du corps humain. Plus loin, l'exemple du miel nous donnera l'occasion d'illustrer ce point en détail. Pour l'instant, observons qu'en France le registre du " festin empoisonné » a été abondamment repris par une littérature

diététique dénonçant la nocivité d'une alimentation factice (non naturelle) et

l'aliénation du corps humain dans sa propre essence. Pour les prosélytes de la médecine naturelle, l'alimentation de l'homme urbain est fondamentalement

" antiphysiologique » ; " dévitalisée » [Carton 1924 : 102] par l'industrie, rendue

" toxique » par ajout de colorants, conservateurs et autres additifs, la nourriture moderne est désormais incompatible avec le bon accomplissement des processus vitaux de l'organisme ; elle modifie sa nature. Somme toute, elle n'est que le reflet des conditions de vie malsaines dans lesquelles évoluent les habitants des agglomérations.

6 Il importe également de noter que, derrière le thème de l'homo urbanus coupé de son

environnement naturel et dont le régime alimentaire menace finalement la nature en son dernier retranchement - le corps -, se profile l'idée que c'est le cours normal de l'évolution humaine qui est mis en danger. D'après Paul Carton, la thérapeutique à base de produits naturels vise, en un premier temps, à rétablir les lois qui régissent primordialement le corps, à lui permettre de recouvrer ses " attaches originelles ». Ainsi la naturopathie postule-t-elle une homologie entre l'équilibre du métabolisme humain et la balance des échanges entre l'homme et son milieu, la maladie étant conçue comme l'expression d'une dysharmonie interne, conséquence plus ou moins directe d'une scission entre celui-ci et son environnement naturel (d'origine). Et le but éminent de la " médecine naturiste » est de contribuer, en accord avec une finalité préétablie par la Nature, à l'accomplissement du corps humain selon une échelle de perfection toujours croissante :

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S'il l'on veut en effet se représenter ce qu'est véritablement l'organisme humain, il faut savoir d'abord ce qu'est la matière vivante dont l'homme n'est qu'un fragment, comment cette matière est détentrice et transformatrice d'Énergie, combien, au cours de ses évolutions progressives, elle est adaptable [...] lentement vers un but absolu de perfection physique et mentale, comment parmi les empreintes ou acquisitions qu'elle accumule par hérédité, les unes sont modifiables sans suites

fâcheuses, tandis que les autres constituent des caractères fixés et irréversibles. [...]

Si l'on ne possède pas ces données fondamentales, on est incapable d'entreprendre l'étude des fonctions vitales de l'homme [...], de découvrir les vraies raisons de ses états morbides et de reconnaître que, pour être dirigé ou ramené dans la voie normale, [...] l'homme ne peut être conduit [...] [qu'au] seul gré de la nature [ibid. :

13 ; italiques de l'auteur].

7 On le voit ici : au sens large, la santé inclut une évolution vers une forme supérieure de

vie ; elle est surdéterminée par une vision téléonomique de la nature humaine, par l'idée que le vivant réalise un projet en vue d'une fin abstraite. En vertu de cette conception, l'homme doit tendre vers l'" immunité naturelle la plus complète», vers un

"état de santé [...] inébranlable» [ibid. : 100] ; idéalement, la régulation de la santé par la

nature aboutit à éradiquer tout phénomène pathologique

2. Virtuellement, à travers le

perfectionnement de sa nature, le devenir de l'homme s'apparente donc à celui d'un immortel qui jamais ne ferait l'expérience d'une déperdition de ses forces, à cette différence près qu'il n'est pas question d'immortalité, comme dans les mythes, mais de préservation de la juvénilité.

8 Revenons à la double opposition santé- nature versus artifice-maladie. La relation entre

les thèmes de l'aliment " dénaturé », du dérèglement du métabolisme humain et de la

rupture homme/nature constitue une dimension sociale de la perception de la maladie [Herzlich 1969 : 54]. A fortiori, il n'est pas surprenant que, dans les publications qui

célèbrent les vertus de l'aliment naturel, la santé soit génériquement conçue comme un

moyen pour l'homme de réintégrer le cours normal de l'évolution humaine par le biais de ce qu'il incorpore. D'où cette approche manichéenne consistant à présenter comme antagonistes l'homme des villes et celui de la campagne, les produits naturels et les

produits industriels " raffinés », fabriqués " loin des bois et des prés » et, pour tout

dire, " complètement morts » [Fabrocini et Fabrocini 1999 : 5].

9 De cette représentation idyllique de l'homme en bonne santé, on est parfois niaisement

conduit au mythe de l'homme " premier », vivant à l'état le plus naturel qui soit. On entre alors dans le domaine fantasmatique de l'homme " sauvage » dont la santé parfaite est emblématique d'une existence harmonieuse, au contact des agents énergétiques naturels du milieu. D'où vient, par exemple, que dans la tribu des Honza, en Afghanistan, les hommes et les femmes vivent en moyenne cent ans et ignorent la maladie ? La réponse coule de source car " on suppose que leur mode de vie, extrêmement calme et exempt de soucis, leur alimentation faite surtout de fruits, et le

bon air, sont les conditions déterminantes de leur longévité » [Caillas 1971 : 18]3. Sur le

mode de l'information scientifique précipitée, on apprend encore que les malformations physiques et la morbidité augmentent chez les individus ayant une alimentation non naturelle ; en revanche, " chez les groupes primitifs isolés, la perfection physique coïncide avec une forte immunité vis-à-vis de plusieurs de nos processus dégénératifs modernes [...] : la tuberculose, les arthrites rhumatismales, les maladies cardiaques et d'autres affections des organes internes » [Passebecq et

Passebecq op. cit. : 31]. Est-il utile de le faire remarquer, il s'agit là d'une contre-vérité

absolue : les " primitifs » souffrent d'arthrite rhumatismale tout comme le commun des

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Occidentaux, et l'histoire prouve que face à " nos » maladies infectieuses l'absence d'immunité est à l'origine du déclin de populations exotiques entières. Pour finir, l'auteur nous avise du fait que chez lesdits primitifs, les " caractères antisociaux » sont rarissimes et le taux de criminalité nul. Par antiphrase, ce point de vue révèle que la représentation de la maladie implique, comme l'a montré Claudine Herzlich [1983], la société ou l'ordre social. L'obésité en est un exemple type. Alimentation, maladie et société : un mal exemplaire, l'obésité

10 Cette catégorie nosologique cristallise on ne peut mieux l'idée qu'en matière de santé,

l'alimentation non naturelle est à l'origine d'une profonde altération de la norme biologique humaine. Significative à cet égard est l'introduction du livre Les vertus du miel - ouvrage médico- éducatif adressé " à ceux qui recherchent une plus grande

qualité de vie et souhaitent améliorer la qualité de leur alimentation et, le cas échéant,

se soigner grâce à des méthodes naturelles », à qui il propose " une série de conseils

pour [les] aider à [se] débarrasser de [leurs] mauvaises habitudes alimentaires et, en particulier, de l'excès de saccharose » - introduction qui signale d'emblée que la consommation de " sucre raffiné s'est accrue de façon disproportionnée, entraînant une multiplication des cas d'obésité » [Fabrocini et Fabrocini op. cit. : 6]4.

11 Toujours dans le registre de la maladie, on incrimine aussi le sucre dans l'étiologie de

problèmes rhumatismaux, de troubles rénaux, de déséquilibres nerveux, etc. Pourtant il est remarquable que le discours sur l'origine de ces pathologies fonctionne sur le principe d'une homologie entre la nature industrielle du saccharose - tenu pour n'avoir plus aucun pouvoir nutritif - et son action dévitalisante sur l'organisme : " dévitalisé au cours de son raffinage », pour être assimilé, le sucre " doit puiser dans l'organisme [...]

sels minéraux, enzymes, vitamines. Sa dégradation entraîne des déchets toxiques [...] »

[Barnier-Chauchart 1983 : 100-101]. Par contraste, le miel est l'aliment de laquotesdbs_dbs35.pdfusesText_40
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