[PDF] Comparaison des compétences en morphologie dérivationnelle





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Distinction entre morphologie flexionnelle et morphologie dérivationnelle. On peut distinguer (APOTHELOZ D 2002) : • la morphologie flexionnelle :.



Morphologie flexionnelle et dérivationnelle en pulaar (peul) du

2 déc. 2021 Oumar Niang « Morphologie flexionnelle et dérivationnelle en pulaar (peul) du Foûta Tôro »





Chapitre 29 Morphologie dérivationnelle vs. flexionnelle

double marquage flexionnel et dérivationnel



MEMOIRE présenté pour lobtention du

Morphologie flexionnelle vs dérivationnelle www.dixel.fr/pdf/dictionnaire-des-elements-de-formation.pdf (consulté en mars- avril 2012).



La morphologie

Faire prendre conscience de la morphologie dérivationnelle Apprendre les règles de la morphologie flexionnelle (genre nombre).



LA MORPHOLOGIE

La morphologie flexionnelle apparaît au niveau du mot comme le résultat de La morphologie dérivationnelle est le résultat de la concaténation de ...



Comparaison des compétences en morphologie dérivationnelle

financier du projet L'acquisition de la morphologie dérivationnelle et flexionnelle chez les enfants apprenant le français langue seconde dirigé par Marie 



Analyse Automatique de la Morphologie Nominale Amazighe

La langue amazighe présente une morphologie riche et complexe. Les mots peuvent être (flexionnelle et dérivationnelle) de la catégorie nom.



Rééducation Orthophonique

Apprentissage de la morphologie flexionnelle du nombre nominal : Pacton et Casalis s'intéressent à la morphologie dérivationnelle et au cau-.



Implication de la mémoire sémantique dans les opérations de

Mots clés : mémoire sémantique morphologie flexionnelle



La morphologie flexionnelle - Queen's U

tructionnelle) et de la morphologie flexionnelle (ou morphosyntaxe) En recons truisant à partir de ce point les critères de distinction entre la flexion et la dérivation5 on pourra se demander si la seule propriété commune aux deux branches de la morphologie ainsi distinguées consiste en l'ensemble commun de procédés (concaténatifs

Qu'est-ce que la morphologie flexionnelle ?

La morphologie flexionnelle peut être vue comme une couche supplémentaire qui s'ajoute à cette base, comme l'illustre l'image suivante: On constate, entre autres choses, que la flexion ne change pas la partie du discours de l'unité lexicale.

Qu'est-ce que la morphologie dérivationnelle ?

V+prép+v : tous les éléments restent invariables : ex. un va et vient/ des va et vient. La morphologie dérivationnelle concerne la formation des mots et consiste à la création de nouvelles unités lexicales par l’adjonction à une base d’un suffixe ou d’un préfixe.

Quels sont les différents types de morphologie ?

Définir les deux types majeurs de la morphologie à savoir : la morphologie flexionnelle et la morphologie dérivationnelle. Connaître les règles de variation des mots selon le genre et le nombre. Qu’est ce que la morphologie ? La morphologie est une science qui s’intéresse à la formation du mot. C’est une discipline qui étudie le morphème.

Qu'est-ce que le morphème flexionnel ?

Quand on parle de morphème flexionnel ou morphème grammatical, on vise généralement la morphologie nominale et adjectivale (non-verbale) et la flexion verbale qui s’intéresse aux indicateurs du genre et du nombre et d’un autre côté (= variations relatives à la forme du nom et de l’adjectif) .

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

COMPARAISON

DES COMPÉTENCES EN MORPHOLOGIE DÉRIVATIONNELLE CHEZ LES� FRANCOPHONES ET NON-FRANCOPHONES APPRENTIS LECTEURS�

MÉMOIRE�

PRÉSENTÉ�

COMME EXIGENCE PARTIELLE�

DE LA MAÎTRISE EN LINGUISTIQUE�

PAR�

CHANTAL ROY�

AVRIL 2006
Uf\IIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL�

Service des bibliothèques�

Avertissement

La diffusion de ce mémoire se fait dans le respect des droits de son auteur, qui a signé le formulaire Autorisation de reproduire et de diffuser un travail de recherche de cycles supérieurs (SDU-522 -Rév.01-2006). Cette autorisation stipule que "conformément à l'article 11 du Règlement no 8 des études de cycles supérieurs, [l'auteur] concède à l'Université du Québec à Montréal une licence non exclusive d'utilisation et de publication de la totalité ou d'une partie importante de [son] travail de recherche pour des fins pédagogiques et non commerciales. Plus précisément, [l'auteur] autorise l'Université du Québec à Montréal à reproduire, diffuser, prêter, distribuer ou vendre des copies de [son] travail de recherche à des fins non commerciales sur quelque support que ce soit, y compris l'Internet. Cette licence et cette autorisation n'entraînent pas une renonciation de [la] part [de l'auteur] à [ses] droits moraux ni à [ses] droits de propriété intellectuelle. Sauf entente contraire, [l'auteur] conserve la liberté de diffuser et de commercialiser ou non ce travail dont [il] possède un exemplaire.»

REMERCIEMENTS�

Je voudrais remercier ici ceux qui, à titre divers, ont contribué à la réalisation de ce travail.

Tout d'abord,

je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à Marie Labelle, ma directrice de recherche, pour son soutien exemplaire, sa grande disponibilité, son écoute compréhensive, sans oublier la confiance qu'elle m'a témoignée depuis le tout début de mes

études

en linguistique. Sans elle, ce travail n'aurait jamais trouvé sa fin. Je remercie également très sincèrement Catherine-Marie Longtin, du laboratoire

Language

and Memory de l'Université McGill, pour ses précieux conseils, et son aide si généreuse: nos

échanges m'ont beaucoup aidée sur le plan théorique, technique et personnel.

Merci ensuite

à tous les membres du groupe de recherche RAFAL dans le cadre duquel ce

mémoire a été réalisé. Merci en particulier à Lucie Godard et Lori Morris, mes lectrices, ainsi

qu'à Daphnée Simard, pour leur aide inestimable et leur enthousiasme à l'égard de ma recherche.

Merci également

à Monsieur Bertrand Fournier, responsable du Service de consultation en analyse des données (SCAD) de l'Université du Québec à Montréal, de m'avoir initiée au monde des statistiques, avec une remarquable patience.

Je remercie par ailleurs mes collègues Sophie

et Alexandra qui m'ont apporté encouragement, réconfort et motivation, et j'offre toute ma gratitude à ma formidable famille, qui m'a accompagnée dans cette aventure: merci Fabiola, Julien, Julie, Daniel, Mathilde,

Pilar et José-Miguel, vous avez fait toute

la différence! Merci surtout à ma mère, qui m'a transmis sa passion pour les mots et leur magie, et à mon père, de qui je tiens ma grande curiosité intellectuelle. Je suis particulièrement reconnaissante envers Yannick, pour qui ma maîtrise n'a sans doute pas toujours été de tout repos: je le remercie pour sa patience sans borne et pour avoir su me 111
faire rire, même dans les moments plus difficiles. Je le remercie sincèrement d'avoir toujours

été présent, même lorsque moi

j'étais mentalement ailleurs!

Finalement,

je remercie le Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture (FQRSC) ainsi que le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), qui m'ont accordé une bourse de recherche. Enfin, la présente recherche a reçu le soutien financier du projet L'acquisition de la morphologie dérivationnelle et flexionnelle chez les enfants apprenant le français langue seconde dirigé par Marie Labelle (subvention CRSH numéro 410-2005-1331) ainsi que celui du projet

Une juste mesure. Développement

d'instruments et de critères d'évaluation linguistique pour des élèves allophones du niveau primaire du système scolaire francophone dirigé par Lori Morris (subvention FQRSC).

Il était grilheure; les slictueux toves

gyraient sur l'alloinde et vriblaient; toutflivoreux allaient les borogoves,' les verchons fourgus bourniflaient.

Lewis Carroll

"De l'autre côté du miroir". (Traduction de l'anglais: Jacques Papy)

TABLE DES MATIÈRES�

LISTE DES

TABLEAUX vii

RÉSUMÉ viii

CHAPITRE 1 INTRODUCTION 1

CHAPITRE 2

PROBLÉMATIQUE 5

2.1 Question de recherche 8

2.2 Objectifs spécifiques 8

CHAPITRE 3 REPÈRES THÉORIQUES

Il

3.1 Notions liées à la morphologie Il

3.2 Organisation morphologique et accès au lexique 14

3.3 Acquisition de la morphologie en langue maternelle 18

3.4 Acquisition de la morphologie en langue seconde

24

3.5 Hypothèses 27

CHAPITRE 4

MÉTHODOLOGIE 29

4.1 Introduction 29

4.2 Participants

29

4.3 Déroulement de la collecte des données 31

4.4 Épreuve 1 : Jugement de relation de mots 32

4.5 Épreuve 2 : Complètement d'énoncés avec choix de dérivé 34

4.6 Épreuve 3 : Plausibilité lexicale 37

4.7 Pseudo-mots

"synonymes» vs pseudo-mots "nouveaux concepts» 39

CHAPITRE 5 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS 41

5.1 Connaissances morphologiques globales 42

VI

5.2 Épreuve 1 : Jugement de relation de mots .45

5.3 Épreuve 2 : Complètement d'énoncés avec choix de dérivés 49

5.4 Épreuve 3 : Plausibilité lexicale 52

5.5

Types de compétences morphologiques 56

5.6

Conclusion 59

CHAPITRE 6 DISCUSSION 61

6.1 Connaissances morphologiques des apprentis lecteurs 62

6.2

Connaissances réceptives 63

6.3 Connaissance de la relation entre un mot dérivé et sa base 65

6.4

Connaissance syntaxique 68

6.5 Connaissance des contraintes distributionnelles des morphèmes 70 6.6 Compétences morphologiques: francophones vs non-francophones 73 6.7 L'effet de l'âge sur les compétences morphologiques 77

6.8 Types de compétences morphologiques 78

CHAPITRE 7 CONCLUSION 82

7.1 Résumé des principaux résultats 83

7.2 Limites de la présente étude et nouvelles pistes de recherche 86

RÉFÉRENCES 89

ANNEXE A ÉPREUVE DE JUGEMENT DE RELATION DE MOTS 97 ANNEXE B ÉPREUVE DE COMPLÈTEMENT D'ÉNONCÉS AVEC CHOIX

DE DÉRIVÉS 103

ANNEXE C ÉPREUVE DE PLAUSIBILITÉ LEXICALE 119

LISTE DES TABLEAUX

Tableau

Page

4.1 Répartition des sujets selon leur langue parlée à la maison et la

langue maternelle de leur mère . 31

5.1 Perforn1ances en morphologie des francophones et des non-

francophones selon leur sexe . 43

5.2 Performance des francophones et des non-francophones à

l'épreuve de jugement de relation de mots .. 45 5.3 Performance des francophones et des non-francophones à l'épreuve de jugement de relation de mots selon le type de paire de mots .. 47

5.4 Performance des francophones et des non-francophones à

l'épreuve de complètement d'énoncés avec choix de dérivés . 49

5.5 Performance des francophones et des non-francophones aux deux

sous-tests de l'épreuve de complètement d'énoncé avec choix de dérivés . 50

5.6 Taux de préférence des francophones et non-francophones pour les

pseudo-mots plurimorphémiques possibles au test de connaissance réceptive .. 53

5.7 Taux de préférence des francophones et non-francophones pour les

pseudo-mots plurimorphémiques possibles au test de connaissance distributionnelle .. 54 5.8 Performance des élèves selon le type de connaissance en morphologie dérivationneJ1e .. 57

RÉSUMÉ

La présente étude a pour objectif

de vérifier comment les élèves allophones, chaque année plus nombreux à fréquenter les écoles primaires francophones du Québec, se distinguent de leurs pairs francophones en ce qui a trait à leur compétence en morphologie. Nous concentrant sur la morphologie dérivationnelle, nous avons fait passer à 41 enfants francophones et non francophones d'une même école trois tests de conscience morphologique visant à étudier les capacités des enfants à manipuler quatre aspects de la compétence morphologique: l'aspect relationnel, à l'aide d'une tâche de jugement de relations morphologiques; l'aspect syntaxique, à partir d'une

tâche de complètement d'énoncés avec choix de dérivés; et les aspects réceptif et

distributionnel, à l'aide d'une épreuve de plausibilité lexicale sur des pseudo-mots. Nos résultats révèlent que les élèves allophones de 1re et 2 e année du primaire ont en général des habiletés morphologiques légèrement inférieures aux francophones, mais ce retard dépend beaucoup de l'aspect des connaissances morphologiques en jeu et de la tâche utilisée. Ainsi, les deux groupes linguistiques ne semblent pas se distinguer au niveau de leur capacité à reconnaître le lien morphologique entre des mots de même famille, ni au niveau de leurs connaissances sur le rôle syntaxique des suffixes. En revanche, nos résultats suggèrent que les francophones possèdent une meilleure sensibilité aux séquences correspondant

à des suffixes en français ainsi que des

connaissances supérieures à propos des règles de combinaison des morphèmes. L'importance de mieux cerner les forces et les faiblesses en morphologie chez les lecteurs novices, en particulier chez les allophones, prend tout son sens lorsqu'on considère que l'habileté à reconnaître et à tirer parti de la structure morphologique des mots facilite la compréhension de la langue et en particulier le développement de la lecture et de l'écriture en langue seconde.

CHAPITRE 1

INTRODUCTION

Lorsqu'un locuteur rencontre un mot,

le mot onctuosifier, par exemple, il se peut qu'il le reconnaisse parce qu'il l'a déjà rencontré et l'a retenu. Si au contraire il ne reconnaît pas ce mot, il est possible qu'il arrive à en deviner le sens à partir du contexte. Une autre possibilité serait qu'il parvienne à décomposer ce mot en plus petites parties connues porteuses de sens (appelées morphèmes) et qu'il infère sa signification globale à partir du sens de ces parties. En procédant ainsi, le locuteur fait appel à ses compétences d'analyse morphologique. La stratégie utilisée dépend en fait d'un certain nombre de facteurs: le mot est-il fréquent dans la langue? Est-il réellement et clairement décomposable en morphèmes et si c'est le cas, le locuteur possède-t-il les habiletés nécessaires pour les identifier? Connaît-il ces morphèmes? Apparaissent-ils fréquemment dans la composition d'autres mots? Toutes ces questions sont reliées à l'acquisition de la morphologie -le domaine la grammaire qui étudie la structure interne des mots -qui est le sujet de ce mémoire. Elles soulèvent en outre des problèmes théoriques concernant la façon dont les mots morphologiquement complexes sont représentés mentalement et comment se fait leur accès lors de la compréhension et de la production. Dans cette étude, nous nous intéressons plus précisément

à l'acquisition de la

morphologie dérivationnelle, la branche qui s'occupe de la formation de mots 2 nouveaux à partir de mots existants par l'ajout d'affixes, chez des enfants qui en sont à leurs premiers apprentissages de la littéracie. Notre objectif principal est de comparer les connaissances des élèves allophones ' et francophones issus du système scolaire francophone québécois. De ce fait, nous nous situons

à la croisée des

domaines de l'acquisition des langues secondes (L2), de la psycholinguistique-qui s'intéresse aux processus cognitifs impliqués dans le traitement du langage -et de la morphologie. Alors que les connaissances en morphologie dérivationnelle des enfants d'âge scolaire ont fait l'objet d'un certain nombre d'études (elles sont toutefois plus nombreuses en morphologie flexionnelle), très peu encore se sont concentrées sur les premières années de l'école élémentaire et aucune

à notre connaissance sur les

apprentis lecteurs en L2. Ce constat est établi alors même qu'on sait que les manuels scolaires du primaire contiennent un nombre beaucoup plus élevé de mots morphologiquement complexes que de mots simples (Nagy et Anderson, 1984), la plupart d'entre eux ne faisant pas partie du vocabulaire oral des enfants (Green et al.,

2003).

Mieux comprendre comment les enfants, surtout les allophones, traitent la morphologie revêt un intérêt considérable

à plusieurs égards. D'abord, il faut savoir

que depuis les vingt dernières années, les écoles primaires du Québec, en particulier celles de la région de Montréal, accueillent chaque année un nombre croissant d'enfants allophones, qui bien souvent doivent relever le défi d'apprendre à lire et à écrire dans une langue autre que leur langue maternelle (Armand et al., 2004). En

2004, selon le Comité de gestion de la taxe scolaire de l'île de Montréal, plus du tiers

(36,3 %) des écoliers montréalais n'avaient ni le français ni l'anglais comme langue maternelle et la proportion d'élèves dont la langue parlée à la maison est une langue autre que le français ou l'anglais s'élevait

à 24,7 %. Dans certaines écoles, la

clientèle non francophone représente même 90 % des effectifs scolaires. Nous

1 Le terme al1ophone dans cette étude ne renvoie pas aux élèves nouvellement arrivés au Québec, mais

aux enfants nés au Québec, dont les parents ne parlent ni l'anglais ni le français

à la maison.

3 gagnons donc à en connaître davantage sur ces nombreux enfants en situation de submersion. Pourtant, nous savons encore très peu de choses sur les divers aspects de leur développement linguistique. Se pencher sur les compétences morphologiques des enfants allophones et francophones constitue certainement un pas vers une meilleure compréhension des spécificités des compétences linguistiques de ces deux groupes. Par ailleurs, les recherches s'intéressant au développement de la morphologie font état de nombreuses raisons justifiant l'importance de cerner les forces et les faiblesses en morphologie chez les lecteurs novices et en particulier chez les non francophones.

En effet,

l'habileté à reconnaître et à tirer parti de la structure morphologique des mots facilite la production et la compréhension de la langue et constitue une composante de la réussite en lecture (Carlisle, 2000; Carlisle et Nomanbhoy, 1993; Casalis et Louis-Alexandre, 2000, Deacon et Kirby, 2004; Fowler et Liberman, 1995; Katz, 2004; Mahony, Singson et Mann, 2000) et en écriture (Carlisle, 1988; Green et al., 2003; Rubin, 1988, 1991; Sénéchal, 2000; Treiman et Cassar, 1996; Treiman, Cassar et Zukowski, 1994). La connaissance des suffixes permet notamment de distinguer les verbes des adjectifs, des noms et des adverbes, ce qui facilite la compréhension de textes. Posséder de bonnes connaissances morphologiques s'avère utile en outre pour écrire ou reconnaître bon nombre de mots, comme les mots se terminant par une lettre finale muette (plant, grand) dont l'orthographe particulière trouve sa justification dans des mots de même famille (planter, grande). Plusieurs auteurs soulignent également son importance pour le développement du vocabulaire en LI (Anglin, 1993; Carlisle,

1995,2000; Muse, 2005; Sandra, 1994;

White, Power, et White, 1989), mais aussi en

L2 (Lowie, 1998; Morin 2003; Schidmt

et Meara, 1997; Stoller et Grabe, 1993). L'analyse morphologique est vue comme une stratégie d'apprentissage efficace pour reconnaître, interpréter et retenir la signification des nombreux mots plurimorphémiques que les élèves rencontrent.

Selon les propos de White, Power,

et White (1989), " children with knowledge of 4 words parts and analysis have magical keys for unlocking the meanings of hundreds, perhaps even thousands of words » (p. 284). Ainsi, nous considérons intéressant et important d'étudier cette habileté à reconnaître et à tirer parti de la structure morphologique des mots, d'autant plus que les élèves seront appelés au cours de leur scolarité à rencontrer un nombre toujours plus important de mots plurimorphémiques, ceux-ci représentant d'ailleurs 80 % des mots répertoriés dans le

Robert Méthodique

(Rey-Debove, 1984). Les connaissances morphologiques peuvent se manifester dans de multiples situations. Que ce soit à l'écrit ou à l'oral, on fait preuve de compétences morphologiques lorsque par exemple on combine des morphèmesquotesdbs_dbs16.pdfusesText_22
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