[PDF] Bulletin de la Banque de France n° 203 - Janvier-février 2016





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Bulletin de la Banque de France n° 185 - 3e trimestre 2011

16 sept. 2011 Le coût du crédit aux entreprises selon leur catégorie. 31. Flavia CHAI et Dinh Bang NGUYEN. Les PME ont une structure de financement ...



Bulletin de la Banque de France n° 181 - 3e trimestre 2010

22 juin 2010 Les crédits nouveaux à l'habitat des ménages : tendances récentes ... au dernier trimestre de 2008 pour augmenter leurs.



Bulletin de la Banque de France n° 203 - Janvier-février 2016

1 janv. 2016 Les taux des crédits bancaires aux entreprises ont fortement baissé ... (nouveaux crédits de trésorerie et d'investissement aux sociétés non ...



Bulletin Banque de France n° 201 – 3e trimestre 2015

21 sept. 2015 Les entreprises dans la crise : premiers résultats d'une enquête européenne ... Bulletin de la Banque de France • N° 201 • 3e trimestre 2015 ...



BULLETIN DE LA BANQUE N° 188 du 2E TRIMESTRE 2012

13 juil. 2010 Financement et risque de défaut des entreprises durant la crise ... (taux des nouveaux crédits à la consommation aux entreprises ...



Bulletin de la Banque de France n° 198 – 4e trimestre 2014

6 déc. 2016 de la demande de crédit des ménages aux deuxième et troisième trimestres 2013 tandis que d'importants volumes de prêts.



Les chiffres du marché français de la banque et de lassurance 2020

12 oct. 2021 encours de crédit aux ménages aux entreprises ... La taille du secteur bancaire a augmenté ... croissance des flux de nouveaux crédits.



Insee

15 déc. 2021 entrée de nouvelles sociétés dans le groupe par acquisition ou création. La croissance externe de ces entreprises vise à atteindre une ...



Les investisseurs particuliers et leur activité depuis la crise COVID

1 nov. 2021 sur instruments financiers (IF) exécutées par les entreprises ... traitées par ses clients français au 3e trimestre 2021 étaient des actions ...



LE FINANCEMENT DE LINVESTISSEMENT DES ENTREPRISES

9 sept. 2015 1.3 A investissements innovants financements nouveaux . ... entreprises ont augmenté plus encore



LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES - FBF

après 5 au trimestre précédent La proportion relative à la demande de nouveaux crédits d’investissement augmente d’un point à 7 des TPE Le taux d’obtention des crédits de trésorerie pour les TPE reste élevé avec 76 des demandes satisfaites au 3ème trimestre 2021



LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES - FBF

Hausse progessive des taux des crédits aux entreprises Au 3ème trimestre 2022 le taux moyen des crédits à l'équipement augmente par rapport au trimestre précédent (172 après 127 ) ainsi que celui des crédits à l’immobilier d’entreprise (159 après 13 )



LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES - FBF

1 250 milliards d’euros de crédits aux entreprises +41 sur un an +58 de crédits d’investissement (dont + 60 pour l’équipement) -05 de crédits de trésorerie (Banque de France crédits aux sociétés non financières à fin janvier 2022) 53 pour le financement des entreprises en 10 ans



Croissance annuelle quasi inchangée du crédit aux PME à 35%

Le taux d’intérêt des crédits nouveaux d'un montant unitaire inférieur ou égal à 1 million d'euros est inchangé à 135 Le taux d’intérêt des prêtsd'un montant unitaire supérieur à 1 million d'euros traditionnellement plus volatil augmente de 20 points de base et atteint 141 (après 121 en janvier)



BANQUE DES ETATS DE L’AFRIQUE ENTRALE Direction - BEAC

Entre le 3ème et le 4ème trimestre 2021 le volume global des nouveaux crédits consentis à l’économie par les établissements de crédit dans la CEMAC a légèrement progressé passant de 2 04304 milliards à 2 0628 milliards F CFA soit une hausse de 097



Conjoncture économique et financière du 3e trimestre 2022

aux records de l’année 2021 quand les transactions dépassaient les 12 million sur 12 mois le volume des ventes reste ancré au-dessus de 11 million à la mi-année La production de nouveaux crédits proche de 19 milliards d’euros en août selon la Banque de France n’est pas si éloignée de son niveau moyen de 2021 En somme

Bulletin de la Banque de France n° 203 - Janvier-février 2016

Janvier-février 2016

de la Banque de France

Bulletin

Banque de France Bulletin N° 203 - Janvier-février 2016

SOMMAIRE

3 Les crédits aux entreprises à taux particulièrement bas en Fran ce Sanvi AVOUYI-DOVI, Rémy LECAT, Charles O"DONNELL, Benjamin BUREAU et Jean-Pierre VILLETELLE

Les taux des crédits bancaires aux entreprises ont fortement baissé depuis la crise, notamment sous l'effet

des mesures de politique monétaire, mais ils sont également plus dispersés, témoignant d'une plus forte

discrimination de la part des banques. Les taux particulièrement bas représentent une part signi cative des

nouveaux crédits, et ils sont accordés principalement à des entreprises saines. Délais de paiement : en 2014, le solde du crédit interentreprises reste à un niveau historiquement élevé

Anne-Christèle CHAVY-MARTIN

En 2014, alors que les délais de paiement poursuivent leur repli, le solde du crédit interentreprises demeure

à un niveau historiquement haut. Un tiers des entreprises reste concerné par des retards de paiement. Ces

retards représentent un coût implicite pour les trésoreries des entreprises, particulièrement pour les PME. Les crédits nouveaux à l"habitat des ménages : tendances ré centes

Gwenaëlle FEGAR

Dans un contexte de taux toujours historiquement bas qui stimule le cré dit à l'habitat, la soutenabilité de la

dette immobilière des ménages apparaît toutefois préservée, notamment par un coût nancier réduit, dont

béné cient également les crédits faisant l'objet d' une renégociation. Le patrimoine économique national en 2014, en repli de 1,8 %

Sylvain HUMBERTCLAUDE et Fabienne MONTEIL

Fin 2014, le patrimoine économique national s'élève à 13 064 milliards d'euros, soit 7,5 fois le produit intérieur

net de l'année. Après deux années de quasi-stabilité (0,4 % en euros courants en 2013 et 0,1 % en 2012),

il se replie de 1,8 % en 2014. Les entreprises en France en 2014 : l"activité marque le pas Christophe CAHN, Laurent CARLINO et Dominique LEFILLIATRE

L'activité des entreprises françaises marque le pas en 2014. La valeur ajoutée n'augmente que faiblement

alors que les marges d'exploitation se contractent. Le taux d'investissement augmente quant à lui légèrement

tandis que la rentabilité nancière stagne.

CRÉDIT ET FINANCEMENTS

MACROÉCONOMIE, MICROCONOMIE ET STRUCTURES

ENTREPRISES

5 37
19 27
51
Banque de France Bulletin N° 203 - Janvier-février 2016

SOMMAIRE

4Banque de France Bulletin N° 203 - Janvier-février 2016

SOMMAIRE

DIVERS

Documents publiés/Parutions

71
e-france.htmlSTATISTIQUES

Achevé de rédiger le 18 janvier 2016

Banque de France Bulletin N° 203 - Janvier-février 2016

CRÉDIT ET FINANCEMENTS

Chiffres clés

5Banque de France Bulletin N° 203 - Janvier-février 2016

Sanvi

AVOUYI-DOVI

Rémy

LECAT,

Charles

O"DONNELL

Direction générale des Études

et des Relations internationales

Benjamin

BUREAU,

Jean-Pierre VILLETELLE

Direction des Entreprises

Observatoire des entreprises

Les crédits aux entreprises

à taux particulièrement bas en France

Cet article porte sur l'évolution des taux des crédits bancaire s aux entreprises de 2006 à 2014. Ces taux ont fortement baissé après la crise, notamment sous l'effet des mesures de politique monétaire. Leur remontée avec la crise de la dette en zone euro a été temporaire et rapidement effacée. En revanche, les taux sont plus dis persés depuis la crise, témoignant d'une plus forte discrimination par les banques selon le risque, re?été ici par la cotation Banque de France ou la taille de l'entreprise. Pour les crédits à moins d'un an, la taille de l'entreprise et son rattachement éventuel à un groupe sont les principaux déterminants de la hiérarchie des taux, tandis que pour les cré dits à plus d'un an, c'est plutôt la cotation Banque de France. Néanmoins, quelle que soit la cotation ou la taille de l'entreprise, les taux des crédits bancaires ont baissé depuis la crise. Les taux particulièrement bas, dénis en prenant une référence parmi les taux les plus bas accordés aux entreprises bénéciant des meilleures cotes de crédit données par la Banque de France, représentent une part signicative des nouveaux crédits , mais ils sont accordés principalement à des entreprises saines. La proportion de crédits à taux bas à des entreprises en difculté a augmenté avec la crise mais reste faible, ce qui tend à suggérer l'absence de développement à grande échelle d' une pratique de maintien en vie d'entreprises insolvables par les banques au travers de crédits à taux articiellement bas.

Mots clés: crédits aux sociétés

nonfinancières, taux des crédits bancaires, cotation Banque deFrance, zombie lending

Code JEL : G21, G24, G32

NB: Les auteurs remercient

la direction générale des Statistiques pour son aide dans la mise à disposition desdonnées et sa relecture,

AgnèsMinier pour son aide dans

la confection des graphiques et GuillaumeHorny pour ses commentaires.

3,5 points la baisse du taux d"intérêt médian sur les crédits d"investissement et de trésorerie aux sociétés non nancières entre n 2008 etfi nfi2014

2,7 % la proportion defiPME en dif culté béné ciant de taux particulièrement bas enfi20141,3 % la proportion des autres entreprises enfidif culté béné ciant de taux particulièrement bas enfi2014

Chiffres clés

Proportion d"entreprises bénéciant de taux particulièrem ent bas (en % du nombre d"entreprises) 02468
10

Ensemble de l'échantillon

GE + ETI + holdings - moins bonnes cotations

PME appartenant à un groupe

moins bonnes cotations

PME indépendantes - moins bonnes cotations

2

00620072008200920102011201220132014

Banque de France Bulletin N° 203 - Janvier-février 2016Les crédits aux entreprises à taux particulièrement bas en France

CRÉDIT ET FINANCEMENTS

6Banque de France Bulletin N° 203 - Janvier-février 2016Les crédits aux entreprises à taux particulièrement bas en France

CRÉDIT ET FINANCEMENTS

L a crise nancière de 2008 et le durcissement de la réglementation prudentielle, qui contrôle le niveau de risque pris par les banques, auraient théoriquement pu aecter l"allocation du crédit en France. La crise nancière a pesé sur la protabilité du secteur bancaire français, mais celui-ci a été moins aecté par ce choc que dans d"autres pays. L"aménagement de la réglementation prudentielle consécutif à la crise, suite à l"Accord de

Bâle III

1 , a entraîné par ailleurs l"augmentation du niveau de fonds propres minimum dont une banque doit disposer pour couvrir ses risques (de crédit, de marché ou opérationnels). Face à ces évolutions, le secteur bancaire a, sans doute, modié la manière dont il alloue le crédit. Une réaction possible du secteur bancaire aurait pu être un resserrement des critères d"octroi de crédit. Toutefois, les enquêtes réalisées auprès des banques comme des entreprises et les études menées notamment à la Banque de France (Kremp et Sevestre, 2013) ne conrment pas cette hypothèse. En eet, selon l"enquête de la Banque de France sur l"accès des entreprises au crédit, parmi les entreprises qui ont demandé un crédit d"investissement au troisième trimestre 2015, 92 % des PME et 81 % des TPE ont obtenu la totalité ou plus de 75 % du montant demandé. Kremp et Sevestre ont mentionné que l"absence de rationnement du crédit pendant la crise vient principalement de la faiblesse de la demande et l"enquête " Accès au crédit » montre que ce constat reste vrai. Une autre réaction possible passe par une plus forte diérenciation des conditions tarifaires en fonction du risque associé aux entreprises. Cette option n"est pas problématique si le nancement de l"économie n"est pas compromis et si la discrimination entre entreprises s"opère eectivement en fonction de leur risque. Une dernière possibilité peut être tirée de l"expérience du Japon dans les années quatre-vingt-dix et au début des années deux mille. Suite à la crise immobilière, les banques ont maintenu en activité des entreprises insolvables ou faiblement solvables par le biais de nancements à des taux articiellement bas. Les banques japonaises ont ainsi pu éviter d"enregistrer des pertes qui auraient dégradé leurs fonds propres et, ainsi, les auraient empêchées de respecter le ratio réglementaire de solvabilité (ratio Cooke). Ce phénomène, largement étudié dans le cas du Japon, est désigné sous le nom d"entreprises ou de prêts " zombies » (Caballero et al., 2008, Hoshi, 2006, et Peek et Rosengren, 2005). Ces prêts aux entreprises en diculté ont été identiés au travers de taux particulièrement bas, signe d"un subventionnement du prêt par la banque. Suite à la crise nancière, des craintes semblables ont pu émerger dans plusieurs pays, et notamment au Royaume-Uni (Broadbent, 2012). Cet article vise à évaluer si la France est touchée par ce phénomène et, le cas échéant, à mesurer son ampleur. Il s"attache à examiner les taux des crédits aux entreprises et notamment les plus bas d"entre eux, en liaison avec les risques présentés par les entreprises. L"analyse couvre les crédits de trésorerie 2 et les crédits d"investissement, en raison de leur homogénéité, et les taux eectifs au sens étroit (TESE) 3 correspondant à la composante intérêt du taux eectif global. Elle est fondée sur une exploitation de plusieurs bases de la Banque de France, en particulier les enquêtes auprès des guichets bancaires Sirius et M-Contran (cf. encadré 1). Depuis la crise, les taux des crédits aux entreprises ont baissé et leur dispersion a augmenté (thème développé en première partie de cet article). Ceci reète une plus forte discrimination en fonction de la qualité des emprunteurs (deuxième partie) ; les taux particulièrement bas pratiqués ne sont pas accordés de façon signicative aux entreprises les plus vulnérables (dernière partie). 1

Décliné en Europe à travers

lepaquet "CRDIV/CRR». 2

Hors ventes à tempérament,

prêts personnels et autres, qui correspondent à des types de crédit spécifiques et hétérogènes du point de vue de leur risque. 3

Taux actuarielsannualisés,

déterminés en prenant enquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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