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SORBONNE PARIS CITE
UNIVERSITE PARIS DESCARTES
Faculté des Sciences Humaines et Sociales - Sorbonne Ecole Doctorale 180 " Sciences humaines et sociales : cultures, individus, sociétés »Les stratégies et initiatives des femmes
dans le secteur de la microfinance.Le cas du Sénégal
THESEPour l"obtention du grade de
DOCTEUR EN SOCIOLOGIE
Présentée et soutenue par Aminata SALL
Sous la direction de
Denys CUCHE et Jean COPANS
Soutenue le 23 Novembre 2012
Jury :
Denys CUCHE, Professeur, Université Paris Descartes, Directeur de thèse Jean COPANS, Professeur émérite, Université Paris Descartes Cécile LEGUY, Professeur, Université Sorbonne Nouvelle, rapporteur Jean-Michel SERVET, Professeur, IHEID - Genève, rapporteurDédicaces ii
DEDICACE
A LA MEMOIRE
DE MON DEFUNT PERE IBRAHIMA SALL
Sommaire iii
REMERCIEMENTS
Cette thèse n"aurait jamais abouti aux présents résultats sans le précieux encadrement de mes
professeurs. Je pense à mon directeur de thèse Denys Cuche qui m"a poussé à mener au bout
ce travail et qui m"a accordé son entière confiance durant toutes ses années. A Jean Copans qui m"a accordé, dès notre première rencontre en 2004, une confiance que je n"avais pas, etm"a encouragé - à travers son esprit critique - à creuser toujours davantage mes recherches.
La tournure de cette thèse lui doit beaucoup. Mais en pensant à Jean Copans, je ne peux manquer de remercier Amady Aly Dieng de l"Université Cheikh Anta Diop de Dakar qui m"a conseillé de travailler avec Jean Copans. Leurs conseils, leurs encouragements, leur soutien,leurs observations, leur générosité intellectuelle m"ont été d"une grande utilité. Ils trouveront
ici l"expression de ma gratitude profonde. Je tiens à remercier Fayol Tall Dioum qui a facilité mon stage au sein de la Direction de la Microfinance, à l"ensemble du personnel de la Direction de la Microfinance. A Beate Collet, ma profonde reconnaissance pour son soutien infaillible. Mes remerciements vont par ailleurs à ma belle-soeur Ingrid Bichard-Sall pour avoir acceptéde me lire et de faire la présentation finale de la thèse, je tiens à lui exprimer toute ma
reconnaissance. Sans son soutien cette thèse aurait été beaucoup plus difficile pour moi. Un grand merci à mes amis pour leur patience et leur soutien incomparable :A Benoit Tine, Aboubacar Maiga pour les corrections minutieuses, elles ont été déterminantes
tout au long de cette thèse. A François Seck Fall pour les recommandations et les discussions sur la microfinance auSénégal.
A mes compagnons de route avec qui j"ai partagé des moments de doutes, d"angoisse. Je pense à Elsa, Guéda, Issa, Pascal, je tiens à leur exprimer toute ma reconnaissance.Je remercie également Jean Michel Servet et Cécile Leguy pour avoir lu la thèse et accepté
d"être les membres du jury.Sommaire iv
Je témoigne de ma profonde gratitude à l"ensemble des personnes que cela soit à Dakar ou à
Kolda qui ont rendu cette thèse possible en acceptant de me consacrer du temps pour la réalisation de mes entretiens.Ma reconnaissance va à ma mère Sokhna Gaye dont le soutien a été sans faille dans la prière
et au niveau moral. A mes frères pour leurs encouragements. A mon époux Ismaila Camara, sans sa compréhension, son soutien et ses encouragements, cette thèse n"aurait sans douteabouti. Toute ma gratitude pour avoir été présent dans les moments difficiles. Cette thèse est
également la sienne (Momar pourra enfin profiter de sa mère!).Sommaire v
SOMMAIRE
DEDICACE ............................................................................................................................... ii
REMERCIEMENTS ............................................................................................................... iii
SOMMAIRE ............................................................................................................................. v
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................ 1
I. C ADRE CONCEPTUEL ET ORIENTATION DE L"ETUDE ....................................................... 6 II. L E MICROCREDIT : UN ELEMENT DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE FEMININE? ............ 8III. H
YPOTHESE DE TRAVAIL ET ARTICULATION DE LA THESE ............................................. 9 IV. L ES MECANISMES DE FINANCEMENT DES ASSOCIATIONS FEMININES DE MICROCREDIT :ENTRE FINANCE INFORMELLE
, FINANCE CLASSIQUE ET PRATIQUES SOCIALES ............ 10 V. L ES ASPECTS IMPORTANTS DES ASSOCIATIONS FEMININES DE MICROCREDIT AUSENEGAL ......................................................................................................................... 12
VI. QUESTION DE RECHERCHE ............................................................................................. 13
VII. D
EMARCHE METHODOLOGIQUE ..................................................................................... 14
VIII. A
RTICULATION ET STRUCTURE DE LA THESE ................................................................ 15
CHAPITRE I : CONTEXTE DE L"ENQUÊTE DE TERRAIN ET METHODE DERECHERCHE ........................................................................................................................ 17
I. CONTEXTE DE L"ENQUETE .............................................................................................. 18
II. LES ZONES D"ENQUETE : DE DAKAR A KOLDA .............................................................. 27
III. I
TINERAIRE D"ENQUETE.................................................................................................. 38
IV. AMBIANCE DU TERRAIN .................................................................................................. 42
V. L ES CONDITIONS DE DEROULEMENT DES ENTRETIENS .................................................. 51 VI. LES VARIABLES EXPLICATIVES ....................................................................................... 58
VII. L"
AUTO ANALYSE ET LA SUBJECTIVITE DU CHERCHEUR ............................................... 60 CHAPITRE II : LE GENRE DANS LES POLITIQUES DE DEVELOPPEMENT ...... 73 I. INSTRUMENTALISATION ET INSTITUTIONNALISATION DU GENRE ................................. 74 II. L A POLITIQUE DE L"EMPOWERMENT : UN IMPACT SOCIAL DIRECT ? ............................ 84III. D
U GENRE AUX RESEAUX FEMININS : DES INSTITUTIONS AU PLUS PRES DESCOMMUNAUTES
............................................................................................................... 87
IV. L E MICROCREDIT : UNE CIBLE EXCLUSIVEMENT FEMININE ? ....................................... 89 V. L E MICROCREDIT A L"EPREUVE DE L"AUTONOMIE DES FEMMES SENEGALAISES ......... 91 VI. L A SOLIDARITE FEMININE COMME UNE GARANTIE ..................................................... 108VII. L
E GROUPE ASSOCIATIF EN TANT QU"INSTRUMENT DE PRODUCTION DE CAPITAL ..... 111VIII. L
E CREDIT, UNE FINALITE D"INVESTISSEMENT ............................................................ 118
CHAPITRE III : LE CHAMP SOCIETAL ET LE CHAMP DES INDIVIDUS ........... 123 I. ECHEC DES PROGRAMMES D"AJUSTEMENT STRUCTUREL AU SENEGAL...................... 123 II. LA RESTRUCTURATION GENREE ................................................................................... 128
III. M
ICROCREDIT ET LUTTE CONTRE LA PAUVRETE : ELEMENTS DE DISCOURS DES INSTITUTIONS FINANCIERES INTERNATIONALES (BANQUE MONDIALE ET FMI) ...... 132 IV. P AUVRETE SOCIO-ECONOMIQUE ET PROBLEMES FAMILIAUX DES FEMMES ............... 137 V. L ES PROBLEMES RENCONTRES PAR LES FEMMES ........................................................ 144VI. L"
ORGANISATION DES FEMMES AU SEIN DES MAISONNEES.......................................... 146Sommaire vi
CHAPITRE IV : CARACTERISTIQUES DES ASSOCIATIONS FEMININES DEMICROCREDIT A DAKAR ET A KOLDA ..................................................................... 152
I. H ISTOIRE DE FORMATION DES ASSOCIATIONS : DES ORGANISATIONS PARFOIS AUPREMIER PLAN DE L
"ACTIVITE DU MICROCREDIT ........................................................ 154 II. L ES ACTIVITES ECONOMIQUES ET ASSOCIATIVES DES FEMMES .................................. 173III. P
ROFIL SOCIO-ECONOMIQUE DES QUELQUES PARTICIPANTES DES ASSOCIATIONSFEMININES DE MICROCREDIT
....................................................................................... 181 IV. L ES DIMENSIONS SOCIALES DES ASSOCIATIONS FEMININES DE MICROCREDIT .......... 189 CHAPITRE V : SOCIOLOGIE ECONOMIQUE DES ASSOCIATIONS FEMINIMESA DAKAR ET A KOLDA ................................................................................................... 196
I. L ES RAPPORTS SOCIAUX DES PARTICIPANTS ET ORIGINES DE L"INITIATIVE .............. 196 II. LES MOTIVATIONS ET OBJECTIFS D"ADHESION ............................................................ 201
III. L
ES ACTIVITES DES CELLULES LOCALES ...................................................................... 205
IV. L"
IDENTITE COLLECTIVE LIEE AU FAIT DE TRAVAILLER ENSEMBLE .......................... 208 V. UNE CATEGORIE SOCIALEMENT GENREE ? .................................................................. 211
VI. L ES DISPOSITIFS DE DEVELOPPEMENT ET LA RELATION TRAVAIL-CAPITAL DANS LESASSOCIATIONS
............................................................................................................... 214
CHAPITRE VI : LE PARCOURS D"ENTREPRENEURS ENTRE REUSSITE ETECHEC : LE CONTINUUM DES FEMMES ................................................................... 218
I. LA TRAJECTOIRE DE VIE DES COMMERÇANTES ........................................................... 219
II. L E MICROCREDIT ET L"ASCENSION SOCIALE DES COMMERÇANTES ........................... 238III. Q
UELQUES PROFILS DE FEMMES .................................................................................. 239
IV. L"
ENVERS DU MICROCREDIT ........................................................................................ 256
CHAPITRE VII : LE FINANCEMENT AU TEMPS DE " L"ALTERNANCE »D"ADBOULAYE WADE 2000-2012 .................................................................................. 266
I. L A PARITE SELON LE PRESIDENT ABDOULAYE WADE ................................................. 268 II. L ES PLANS DE FINANCEMENT : ENTRE CLIENTELISME ET VOLONTE D"AGIR .............. 282III. E
MERGENCE DE NOUVEAUX GROUPEMENTS FEMININS " POLITIQUES » ..................... 293IV. " L"
ERE DU DEVELOPPEMENT » : LE MICROCREDIT EST-IL UN REEL OUTIL DE DEVELOPPEMENT POUR LES PAYS PAUVRES OU UN ASCENSEUR POLITIQUE ? ............ 300CONCLUSION GENERALE ............................................................................................. 309
I. CONCLUSION PRINCIPALE ............................................................................................ 311
II. CONCLUSION ANALYTIQUE ........................................................................................... 314
III. L
ES LIMITES DES ASSOCIATIONS FEMININES DE MICROCREDIT .................................. 317BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................... 321
I. BIBLIOGRAPHIE GENERALE .......................................................................................... 321
II. METHODOLOGIE ........................................................................................................... 334
III. O
UVRAGES, ARTICLES ET THESES SUR LE SENEGAL .................................................... 337 IV. DOCUMENTS OFFICIELS ................................................................................................ 345
ANNEXES ............................................................................................................................. 346
TABLE DES ANNEXES ..................................................................................................... 354
TABLE DES MATIERES ................................................................................................... 355
Introduction générale 1
INTRODUCTION GENERALE
L"ouvrage pionnier d"Esther Boserup (1970) a ouvert la voie à une analyse du rôle économique et de la place des femmes dans le processus de développement. Les études sur legenre dans les années 1970 ont insisté sur l"importance de l"accès à une activité rémunératrice
comme facteur d"émancipation et d"empowerment1 économique des femmes. Au cours de ces
dernières années, la reconnaissance de la contribution économique des femmes à la lutte
contre la pauvreté justifie l"intérêt accordé à leur condition. Ainsi, la crise économique et
l"échec des programmes d"ajustement structurel2 (PAS) au début des années 1990 - dans les
pays du Tiers-Monde3 et particulièrement au Sénégal - sur les populations vulnérables et
parmi elles, les femmes et leur a permis de manifester leur volonté de se prendre en charge à travers des associations économiques et sociales. Le développement de la microfinance 4 a permis à ces associations d"envisager la prise en charge du financement de petites activités génératrices de revenus par des mécanismes coopératifs et mutualistes.1 Le terme empowerment n"a pas une définition opérationnelle universelle. Le terme est traduit en français par
plusieurs auteurs : "attribution de pouvoir » (J. Bissiliat, 1992), " obtention de pouvoir » (I. Jacquet, 1995),
" renforcer le pouvoir » ou encore " renforcement du pouvoir » d"action (UNUFEM, 2000). Selon E. Hofmann
et K. Marius-Gnanou (2004), le concept est de plus en plus récupéré (la Banque Mondiale et les Institutions
Onusiennes) à des fins qui laissent soupçonner qu"il s"agit d"une tentative d"instrumentalisation de la femme et
du genre. Dans cette thèse, nous retiendrons la traduction faite par Isabelle Jacquet en 1995 de ce concept en
" obtention de pouvoir ». Je rappelle que dans le contexte sénégalais, le concept empowerment fait référence au
renforcement de pouvoir des catégories de femmes considérées comme démunies et défavorisées.
2 Un programme d"ajustement structurel est une politique mise en place par le FMI dans les années 1980-1990.
Le Sénégal a été le premier pays en Afrique de l"Ouest à avoir bénéficié d"un plan d"ajustement structurel en
1980. L"objectif était de stabiliser les pays en développement au niveau macro économique, autrement dit
réduire l"inflation et la stabiliser à des niveaux "raisonnables", stabiliser les taux de change, réduire les déficits
publics et la dette extérieure. En pratique, cela s"est traduit par des politiques drastiques telles que le gel des
salaires des fonctionnaires, une réduction très importante des effectifs (dans le secteur public en particulier) et
parfois des dévaluations qui ont eu pour effet de réduire de manière significative le pouvoir d"achat dans ces
pays. Il s"agissait donc de programmes très exigeants d"un point de vue social et dont l"efficacité économique
reste très discutée, y compris au sein même du FMI. On pourrait à ce sujet voir B. Ly, M. Diouf, Ajustement
structurel, emploi et pauvreté, Addis Abéba, PECTA/BIT, 19893 Plusieurs expressions existent pour dénommer les pays les moins avancés ou les pays du Sud. Nous avons
préféré le terme " tiers-monde » que " pays en développement » qui est à la mode actuellement.
4 La microfinance se définit aujourd"hui comme l"offre de services financiers (épargne, prêt, assurance) destinés
aux exclus du système bancaire. Selon Jean Michel Servet (2006) la microfinance est caractérisée par " le faible
montant des opérations à une échelle décentralisée, la proximité non seulement spatiale, mais aussi mentale et
sociale entre l"organisation et sa population cible, et la pauvreté supposée des clients ou l"exclusion qu"ils
subissent. Elle peut permettre, aux plus démuni(e)s, de créer leur propre emploi et d"être aussi des acteurs/rices
économiques à part entière. ». La microfinance englobe le microcrédit qui est un crédit de faible montant destiné
aux exclus du système bancaire classique. Dans cette thèse, j"emploierai le plus souvent le terme " microcrédit »,
le terme " microfinance » sera réservé à l"ensemble des services financiers.Introduction générale 2
L"économie informelle5 dans le tiers monde et particulièrement les activités économiques des
femmes, à travers les programmes de microcrédit, ont joué un rôle déterminant pour assurer la
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