[PDF] Principes de politique économique





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Tinbergen Rules the Taylor Rule

monetary authority will generally achieve a steady state that misses both its targets since there are multiple equilibria. With only one policy instrument 



Repères Repères

Si la règle d'affectation de Tinbergen appelle à cette spécialisation d'autres prônent la sélectivité des prêts en fonction.



Règle de Taylor augmentée versus règle macroprudentielle. Que

règle de Tinbergen n'enseigne pas non plus (contrairement à l'interprétation stricte qui en est souvent donnée et que Tinbergen rejetait lui-même) que 



LAPPLICATION DES METHODES DOPTIMISATION AUX

progressivement de la simulation de règles "a priori" inspirées des ments démontre comment la première règle de TINBERGEN se trouve modifiée.



Principes de politique économique

Première règle (théorème de Tinbergen ou principe de cohérence) : Une politique économique à objectifs fixés( 1) doit avoir au.



La coordination entre politique monétaire et politique

Et la règle de Tinbergen n'enseigne pas non plus (contrairement à l'interprétation stricte qui en est souvent donnée et que. Tinbergen rejetait) que chaque 



La coordination entre politique monetaire et politique

stricte à la fois du principe de séparation de la règle de Tinbergen et du principe de Mundell



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15 févr. 2011 La règle de Tinbergen revisitée : le maintien de la stabilité financière à l'aide d'outils macroprudentiels. DURMU? YILMAZ Banque centrale ...



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indépendantes grâce au respect de diverses règles et au rôle de d'affecter un instrument à chaque objectif



La régulation de lexploitation forestière du point de vue dun

6 mai 2019 Règle de Tinbergen. • Ne rien faire est aussi une option. • Analyse coûts-bénéfices. • La leçon d'Hazlitt. • Gagnant/profit; perdant/perte.

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Christian deéoissieu

PRINCIPES

DE POLITIQUE

ECONOMIQUE

Deuxième

édition

Couronné

par l"Académie des Sciences Morales et Politiques (Prix

Rossi, 1979)

ECONOMICA

49,
rue Héricart, 75015 Paris Retrouver ce titre sur Numilog.com

LISTE DES ABRE VIA TIONS UTILISEES

A.E.R.

: American Economic Review E.A. : Economie Appliquée Eca : Economica E.J. : Economic Journal

Etrica :

Econometrica

J.P.E.

: Journal of Political Economy

N.B.E.R.

: National Bureau of Economic Research

Q.J.E.

: Quarterly Journal of Economics R.E. : Revue Economique

R.E.P.

: Revue dEconomie Politique

R.E.S.

: Review of Economic Studies

R.E. Stat.

: Review of Economics and Statistics

R.S.F.

: Revue de Science Financière (C)

Ed. ECONOMICA, 1980

Tous droits de reproduction, de traduction, d"adaptation et d"exécution réservés pour tous pays. Retrouver ce titre sur Numilog.com

A VANT-PROPOS

Ce livre a pour but de rassembler des éléments, souvent épars du fait de l"agencement des programmes universitaires, susceptibles d"établir un pont entre les concepts et schémas de l"analyse écono- mique d"une part, les décisions de politique économique d"autre part.

Il n"était

évidemment pas question de reprendre dans le détail tout le contenu de la théorie micro-économique ou de l"analyse macro-économique.

Nous ne pouvions pas, dans le cadre d"un

livre déjà trop volumineux, décrire les concepts et les mécanis- mes, et ensuite les utiliser. C"est la raison pour laquelle, par exemple, les fondements de l"opposition entre Keynes et les

Classiques,

le multiplicateur keynésien de revenu, le principe d"accélération, la théorie élémentaire de la demande de mon- naie, les résultats essentiels de la micro-économie et de son "chapeau» qu"est l"économie du bien-être, etc., ont été supposés largement connus de nos lecteurs.

Inversement,

il ne pouvait être question, en croisant des critères chronologiques et spatiaux, de passer en revue les politiques écono- miques mises en œuvre dans les différents pays. Nous avons plutôt cherché à illustrer tel point théorique par des exemples générale- ment choisis dans les pays capitalistes développés. La spécificité des problèmes auxquels sont confrontés les économies socialistes d"une part, les pays en voie de développement d"autre part, nous a incité ne les intégrer qu"incidemment dans notre analyse. Ces précisions expliquent l"emploi du mot "Principes» dans le titre. Le recours à ce terme ne signifie pas que nous avions l"ambition de rédiger un Traité de politique économique ; il indique seulement le niveau d"analyse recherché, celui associé dans la littérature aux développements de la "théorie de la politique économique».

Tout travail sur

la politique économique dépassant le stade de la simple description implique d"aborder trois questions étroite- ment

liées : Que faut-il entendre par "politique économique» ? Retrouver ce titre sur Numilog.com

INTRODUCTION

Le besoin d"une mise en correspondance systématique des concepts et des mécanismes de l"analyse économique d"une part, des problèmes et des options de la politique économique d"autre part, semble évident

et en même temps mal satisfait. Le caractère essentiel d"un tel besoin résulte de constatations

bien banales : l"analyse économique n"acquiert sa justification que dans la mesure où elle constitue une théorie de l"action, en parti- culier de l"action étatique ; en outre, la politique économique peut trouver une part de sa légitimité, et le moyen de respecter des propriétés "minimales» (par exemple, les conditions relatives à des comportements cohérents et efficients) dans la collection de concepts et de causalités mis en avant par les économistes.

L"exigence

d"une liaison entre l"analyse et la politique économi- ques n"est aujourd"hui, à notre avis, que partiellement satisfaite.

L"étude des

politiques économiques consiste souvent en : une énumération des "acteurs» de la politique économique, une description de leurs conflits possibles et de leur néces- saire coopération un découpage de la politique économique en grands domai- nes d"intervention (politique des prix, de la concurrence, des revenus, politiques monétaire, budgétaire, etc.) et une analyse des moyens à la disposition de l"Etat dans chacun de ces domaines ; une histoire de la politique économique, parfois réduite à une simple chronologie des mesures adoptées. La trilogie (acteurs - domaines - histoire de la politique écono- mique) nous paraît indispensable à toute analyse "réaliste» et précise de la politique économique. Cependant, en tant que telle, elle ne fournit pas une véritable "théorie de la politique écono- mique». Celle-ci ne peut résulter que de la création d"une dyna- mique -propre entre les trois éléments de cette trilogie, grâce à la prise en compte de l"analyse économique.

Après

avoir précisé la question de la liaison entre l"analyse et la politique économiques (section I), nous évoquons quelques fonde- ments de la "logique» de la politique économique (section II). Retrouver ce titre sur Numilog.com

SECTION 1

LA

LIAISON ENTRE ANALYSE

ET

POLITIQUE ÉCONOMIQUES

Trois problèmes

principaux naissent de l"effort fait pour relier les concepts de l"analyse économique aux réalités de la politique

économique,

relatifs à la nécessité, à la légitimité et aux moda- lités d"une telle liaison.

1La nécessité de la liaison.

La liaison entre analyse et politique économiques trouve sa justification dans des considérations : pédagogiques : l"étudiant se trouve confronté soit à des ouvrages analytiques et abstraits servant rarement à justi- fier telle ou telle intervention de politique économique, soit des visions surtout descriptives étudiant les acteurs de la politique économique, et passant en revue les instruments leur disposition.

Il a fallu

attendre l"impulsion donnée par J. Tinbergen et H. Theile) pour qu"un pont fût jeté entre les présentations analytiques et descriptives, et que l"économiste s"interrogeât sur l"applicabilité à l"action de l"Etat des concepts et de la démarche inventés pour rendre compte de l"action des indi- vidus. logiques : même s"il existe une différence de nature, et pas seulement de degré, entre l"action de l"Etat et celle des indivi- dus, la

politique économique ne peut faire abstraction de considérations de cohérence et d"efficience.

La cohérence implique une compatibilité

entre les fins de l"Etat, et une adéquation des moyens employés aux fins recherchées.

L"efficience exprime l"intuition

qu"il doit exister, pour l"Etat comme pour les agents privés, un agencement optimal des moyens existants. Or, l"analyse économique nous fournit une manière privi- légiée

d"interpréter les actions de l"Etat sous l"angle des considéra- tions de cohérence et d"efficience.

2.- La légitimité de la liaison.

Ne risquons-nous pas, en opérant de manière systématique la liaison entre concepts de l"analyse et problèmes de la politique éco- (1)

Voir en particulier : J. Tinbergen, Techniques .modernes de la politique écono- mique, Dunod, 1961 ; H. Theil, Optimal Decision Rules for Government and Industry, North-Holland, 2e ed., 1968. Retrouver ce titre sur Numilog.com

nomique, de prêter à l"Etat une "rationalité» dont son comporte- ment serait en fait dépourvu ? Nous trouvons ici la question deve- nue traditionnelle de l"écart possible entre la présentation théori- que et le comportement effectif des agents. Pour clarifier, il est utile de partir de la non moins classique distinction entre l"opti- que "positive» (ce qui est) et l"optique normative (ce qui devrait

être) .

Ce qu"il est convenu d"appeler, dans la littérature, la "théorie de la politique économique» a privilégié la vision normative, en s"intéressant aux conditions de cohérence et d"efficience de la politique économique. L"examen de ces conditions débouche sur des théorèmes ou des règles. Ainsi, la "théorie de la politique éco- nomique» repose sur deux règles de conduite, qui à l"intérieur d"un certain cadre d"analyse (c"est-à-dire sous certaines hypothèses), représentent des normes.

Première

règle (théorème de Tinbergen ou principe de cohérence) : Une politique économique à objectifs fixés( 1) doit avoir au moins autant d"instruments que d"objectifs.

Deuxième règle

(règle de Mundell ou principe d"efficience) : Une politique économique à objectifs fixés doit utiliser chaque instrument pour réaliser l"objectif au regard duquel il possède, par rapport aux autres instruments, un avantage comparatif(2 ). Nous reviendrons ultérieurement sur ces deux règles. Mais leur philosophie permet de situer notre ouvrage par rapport à l"opti- que de Tinbergen et Mundell. Nous n"allons pas ici recourir à un modèle général susceptible d"intégrer le maximum de dimensions de l"action de l"Etat. Notre point de vue sera souvent plus "positif» que normatif, mais combinera parfois les deux aspects en asso- ciant trois questions : quelles ont été les politiques économiques effectivement adoptées dans tel domaine et à telle période ? (aspect descriptif). l"analyse économique (et quelle analyse économique ?) per- met-elle d"interpréter une intervention donnée de l"Etat ? (aspect interprétatif). l"analyse économique (là encore, laquelle ?) peut-elle justifier cette intervention ? (aspect normatif). L.a volonté de répondre à ces questions risque de conduire à des rapprochements artificiels - c"est-à-dire éloignés de toute réa- (1) Les

objectifs sont fixés lorsqu"ils sont dotés d"une valeur précise (4 % de chômage, comme objectif "intérimaire» de l"administration Kennedy en matière d"emploi ; 6,5 % d"inflation en France sur une année, selon le plan Barre de l"automne 1976...). Lorsqu"un objectif ne se voit pas affecter une valeur précise, il est dit flexible (exemples : le maxi- mum de croissance en volume, le minimum de chômage, d"inflation, sous des contrain- tes à spécifier).

Formulation équivalente : chaque instrument doit être employé pour atteindre 1 objectif sur lequel il agit, relativement, le plus directement. Nous verrons ultérieurement

que

la règle de Mundell énonce une condition de stabilité dynamique du système économi- que soumis a des politiques discrétionnaires. Retrouver ce titre sur Numilog.com

lité - de l"analyse et de la politique économiques. Le danger d"arti- fice s"affaiblit cependant dans plusieurs cas : L"intervention de politique économique découle des conclusions d"un modèle, lui-même fondé nécessairement sur une théorie. La liaison entre l"analyse et la politique économiques se fait alors d"elle-même. Ainsi, la politique d"aménagement du territoire en

France,

en particulier celle visant à développer des métropoles d"équilibre, a été fondée sur le recours explicite à l"idée de pôle de croissance, elle-même proposée par les théoriciens de l"économie spatiale. La relation entre un instrument d"analyse (celui de pôle de croissance) et une réalité vécue (la politique d"aménagement du territoire adoptée) semble ici s"imposer. L"intervention de politique économique peut ne pas découler de la référence explicite à des instruments et schémas de l"analyse, mais être interprétée de manière directe à partir de ceux-ci. Par exemple, le législateur français qui a voté un texte fondamental sur la politique de quantité et de qualité des eaux ("loi sur l"eau» de décembre 1964) n"a pas fait référence à la thèse développée par

A.C. Pigou sur

la manière de corriger les effets externes( 1 ). Cepen- dant, la loi sur l"eau et le principe pollueur-payeur ultérieurement analysé sous l"égide de l"O.C.D.E.(2 ) constituent des applications, dans la réalité contemporaine, de la solution pigovienne. Il existe d"autres situations dans lesquelles la justification d"une politique économique par référence à un corps de théorie est volontairement erronée

et permet à l"Etat de déguiser ses préfé- rences en camouflant les motifs exacts de son intervention. Il

appartient alors à l"économiste de dégager les véritables fonde- ments de la politique économique.

3.- Les modalités de la liaison.

La difficulté qu"éprouvent à l"heure actuelle les économistes

à établir

la liaison entre les concepts de l"analyse et les problèmes concrets de la politique économique peut être interprétée de deux manières : elle résulterait de l" incohérence relative de l"action de l"Etat.

Cette incohérence empêcherait

d"interpréter les interventions de politique économique à partir de toute construction théo- rique, qu"elle soit spécifiquement conçue à cette fin, ou bien qu"elle représente une transposition à l"Etat des modèles de comportement (du "consommateur», du "producteur») per- fectionnés par l"économiste. (1) Pour

plus de détails, voir le chapitre IV. (2) O.CJD.E., Le Principe Pollueur-Payeur, 1975. Retrouver ce titre sur Numilog.com

tique économique, mais aussi de souligner certaines différences de nature entre les deux approches. La plupart des manuels de poli- tique économique adoptent une optique de "moyens» en ce qu"ils consistent souvent en une description des instruments des diverses politiques sectorielles.

Même J. Tinbergen,

inventeur de l"approche logique de la poli- tique économique, voit dans cette démarche des justifications cer- taines : "Etant donné que l"exécution d"une politique donnée exige une certaine connaissance de la vie des affaires et que cette connais- sance porte plus particulièrement sur certains secteurs, il est aisé de comprendre pourquoi la politique économique est souvent divisée en politiques par secteurs. La politique sectorielle sera toujours déterminée, dans une large mesure, par les caractères particuliers du secteur considéré»(1 ).

2.- Théorie de la politique économique et théorie de l"Etat.

Le développement récent d"une "approche économique des phé- nomènes politiques» constitue un des traits saillants de l"analyse

économique contemporaine.

Cependant, ce développement n"a pas

aplani les oppositions entre les diverses conceptions de l"Etat, ni résolu le problème des relations qu"il convient d"établir entre la rationalité économique et la rationalité politique.

1.- LE

DÉVELOPPEMENT DE L"APPROCHE ÉCONOMIQUE DES PHÉNOMÈNES

POLITIQUES.

Des auteurs ont étudié les conditions d"extension du calcul

économique à

certaines questions ressortissant directement à la sphère politique.

Le mouvement, amorcé depuis longtemps, a pris

une nouvelle extension avec l"éclosion de l""Ecole de Virginie» (J. Buchanan, G. Tullock, etc.). Des travaux ont été effectués dans trois directions, classées selon un ordre croissant d"intrusion de la rationalité économique dans l"ordre politiq uee) ) : l"analyse économique de la production "politique», c"est-à- dire de la production et de la répartition des charges de finan- cement des biens collectifs ;quotesdbs_dbs13.pdfusesText_19
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