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DES1PASSIONS.

DES

PASSIO

\ J

DANS LEURS RAPPORTS

LA m, LA PHILOSOPHIE, LA PHYSIOLOGIE il LA MÉDECINE LÉGALE,

PAR P. BELOUINO,

O G

PKEMIER VOLUME,

PARIS,CHEZ

WAILLE, LIBRAIRE ;

RUE CASSETTE, G ET 8.

1844.

5 liliib. ^ ï

PRÉFACE.

Bien des livres ont été écrits sur le sujet que je traite; je dois expliquer au lecteur pour quelles rai sons j'ai publié le mien. Dirai-je qu'il entre dans le plan d'une série de travaux que j'ai entrepris; que, d'après ce plan, je devais nécessairement parler des passions humaines ? C'est là un rêve de ma pensée que le temps peut effacer d'un coup d'aile, que mes efforts n'auront peut-être jamais la puissance de réaliser. Je prie qu'on me pardonne cette première raison, cette illusion, peut-être. D'autres motifs plus élevés m'avaient encouragé. Je voulais faire un livre où la science et le dogme mar chassent de liront, appuyés Tun sur l'autre; un livre duquel je ne dirai pas le sentiment religieux, mais le Catholicisme , fut le fondement tout entier. Je voulais sinon proclamer, du moins reproduire scientifique ment, autant que le comportent les questions que je traite, que les croyances de notre religion, que les ré cits de nos livres saints , sont complètement d'accord avec les besoins de notre nature, avec les lois qui pré sident

à la vie morale et physique de l'homme. Je vou

lais faire l'histoire de nos passions sous ce double point de vue religieux et physiologique; les étudier dans leurs rapports avec la vie présente, dans leurs ten dances vers la vie future. Pour faire ce travail, queje donne au public comme une oeuvre de conscience avant tout, je me suis donc inspiré des croyances de la foi chrétienne. S'il m'avait fallu m'isoler de cette lu mière, pour parler le langage de la science livrée à elle-même, certes le courage m'eût manqué. Je ne sais point bâtir dans le vide, et je ne veux pas mettre mon nom sur une oeuvre que ma conscience réprouve. En ne traitant mon sujet qu'en médecin et en philoso phe, j aurais agi, vis-à-vis du public , comme un té moin infidèle qui vient tromper la justice en ne di sant la vérité qu'à demi,

A mes yeux, la science n est qu'une chose vaine ,

qu'une aberration de l'orgueil humain, qu'un chétif édifice d'hypothèses, quand elle n'enfonce pas ses ra cines dans les vérités religieuses. Parler de l'homme moral en dehors de ces idées , ce serait oublier le premier chapitre de son histoire, qui doit dire d'où il vient, et le dernier, qui doit dire où

VI PRÉFACE.D4LBETIit11il

va. Ce serait rayer d'un trait de plume son origine et son but éternel. J'ai puisé mes principes de morale dans l'enseigne ment de l'Eglise, dans les croyances émanées de l'éter nelle vérité, et admis par le bon sens général. Autant que je l'ai pu, j'ai pris dans les auteurs sacrés, dans les pères , les idées que j'émets. L'ancien et le nouveau

Testament

m'ont très souvent fourni des textes à l'ap pui des vérités que j'avance ou que je soutiens. Les moralistes anciens , les modernes, ont été pour moi une source féconde. Les excellentes conférences de l'abbé Frère m'ont servi pour mes généralités. Pour la partie médicale et physiologique, j'ai suivi les données de la science actuelle, arrivée, quoi qu'on en dise, à un haut degré de perfection.Quant aux systèmes nouveaux, tels que la phréno logie , j'en ai parlé avec réserve, ne leur accordant que le degré d'importance qu'ils m'ont paru mériter. Je n'ai rien dit du magnétisme, parce queje ne crois pas qu'on puisse encore formuler de loi à propos des faits extraordinaires qu'il présente, et que person nellement j'admets en grand nombre. Dans l'état ac tuel de celte science, les hommes sages doivent obser ver et se défier surtout, car le charlatanisme et l'im moralité en ont souvent abusé. Je suis également éloigné de l'enthousiasme qui s'engoue, et du dédain superbe qui nie sans regarder suffisamment. Quelques- uns m'ont fait le reproche d'avoir étudié ces phénomè nes. Quel crime, en effet, que de vouloir s'instruire ! Ils ont lâchement exploité ce reproche contre moi,

VIHPRÉFACE.Tant

pis pour eux ! Une mauvaise action ne tarde pas à punir celui qui la commet. Je suis heureux de la leur pardonner. Si j'ai donné une nouvelle division des passions , je ne l'ai point fait par envie d'innover, mais parce qu'elle m a paru vraie, fondée surtout sur l'observation du coeur humain, sur la destination de l'homme et sur les vérités révélées. On me reprochera peut-être d'avoir fait entrer dans mon cadre, des sentiments, des vertus, qui ne sont pas, à proprement parler, des passions. Ainsi la cha rité, par exemple. J'ai étudié le coeur humain dans ses instincts primitifs, dans ses passions émanées de l'édu cation , de la civilisation. Pourquoi ne l'aurais-je pas étudié sous l'empire de la grâce ? Si la charité, par exemple, vient plus encore du secours d'en haut que de l'homme lui-même , une fois qu'elle existe, elle n'en est pas moins un sentiment, une vertu , une pas sion de son coeur, ou plutôt la sanctification de toutes les passions nobles et généreuses qu'il renferme. Je ne pouvais, ce me semble , me dispenser d'en parler. Pour traiter ce sujet si vaste, si difficile, j'ai puisé largement'à'des sources étrangères ; mais je me suis autant aidé de l'observation que j'ai faite des hommes. On observe vite, quand on veut s'en donner la peine ; maintenant les événements se précipitent, et les hom mes lâchent la bride aux penchants de leurs coeurs. 11 est rare que je n'aie pas décrit d'après des types, des modèles que j'aie rencontrés dans la société. Elle nous montre rapidement, à nous médecins, ses joies et ses

PRÉFACE. IX

douleurs, ses vertus et ses vices. Notre ministère nous conduit, dans la même journée, près du chevet des heureux du siècle, et du grabat des infortunés. J'ai cherché dans cet ouvrage à jeter sur les détails de la science un vêtement agréable : cependant je ne crois pas m'être laissé égarer par les séductions de l'imagination. J'ai parlé comme j'ai senti, et j'ose dire qu'à défaut d'autres qualités , mon livre aura celle d'être l'expression entière de ma pensée. Ceux qui le liront, n'y trouveront point un amusement pour leur esprit, mais j'espère qu'ils y trouveront de bons senti ments pour leur coeur, des vérités pour leur conscience. Je m'estimerais trop heureux si le bien de quelques- uns et la sympathie d'un seul de mes lecteurs étaient la récompense des heures de travail et de fatigue qu'il m'a coûtées. Je n'ai rien ravi, pour le faire, aux exi gences de ma profession : les heures de mes jour nées appartiennent aux malades et aux malheureux. C'est le fruit des heures de mon repos qui m'appartien nent, à moi, que je prie mes lecteurs d'accepter.

Ceux qui chercheraient dans ce livre des opinions

politiques, chercheraient en vain. Je n'ai point trempé ma plume dans le fiel et dans la boue, cette encre des partis. Les principes et les vérités sont, dans ma pen sée, bien au-dessus des fluctuations de l'opinion. Dieu ne veut pas qu'on les incline devant tel ou tel qui domine ou qui succombe; mais il ordonne à tous, qu'ils se nomment monarques ou tribuns , de les respecter et de les prendre pour règle. Je ne des cendrai pas dans celte arène , j'y ai vu des choses

XPREFACE.

trop douloureuses et trop misérables. Il en est qui disent que la liberté repousse la foi : d'autres que la foi repousse la liberté ; il y a scandale dans ces exclusions réciproques.

Pour faire les appréciations auxquelles

j'ai nécessairement dû me livrer, je me suis tenu au- dessus de ces régions infimes où s'agitent les intérêts politiques ; je n'ai voulu les voir et les juger qu'au point de vue de la vérité. Ce livre est-il un livre de médecine? Incontestable ment , pour ceux qui comprennent l'homme. Quant à ceux qui le matérialisent et qui ne traitent que des plaies ou des inflammations , ils ne le penseront peut-

être

pas. Je vais dire encore : tant pis pour eux! Les maladies de l'ame sont plus nombreuses, plus difficiles souvent à traiter que celles du corps ; il est peu de ces dernières qu'il soit permis de considérer isolément et au point de vue de l'anatomie pathologique toute seule. Celui qui, au lit d'un malade, ne s'occupe que de son corps, forfait étrangement à sa noble mission. Quant à moi, je le crois indigne des fonctions qu'il exerce. Heureusement tous ne sont pas ainsi sous l'empire des idées matérielles; il est beaucoup d'hommes qui sont, par leur talent et par leur science, la gloire de la pro fession que j'ai l'honneur d'exercer. Consolateurs de ceux qui souffrent, ministres envoyés de Dieu vers les âmes qui gémissent, ils ont une main secourable pour les plaies du corps, et de douces paroles pour celles du coeur. Qu'ils daignent accepter cet hommage que je leur offre, s'ils trouvent dans ce livre les sentiments généreux que l'humanité , que la souffrance, sont si

TRÉFACE.ZC

heureuses de rencontrer en eux, s'ils y voient le fruit de la semence qu'ils ont jetée en moi par leurs leçons, par leurs exemples, leur approbation sera pour moi une flatteuse récompense. A côté des médecins institués par la science , il en est d'autres institués par Dieu et par l'Église, et revêtus d'un caractère sacré. Ils ont, ainsi que les premiers, besoin de connaître l'homme tout entier. Il importe qu'ils comprennent les influences réciproques qu'exer cent l'une sur l'autre les deux parties de nous-même. Il est regrettable que les médecins se bornent, la plu part du temps, à des études physiques et matérielles, et que les prêtres ne connaissent pas davantage le corps et ses fonctions , ainsi que l'action qu'il a sur l'ame. On divise ainsi une science faite pour être une et indi visible, comme son objet. Il est fâcheux que les méde cins une fois quittes de leurs humanités, abandon nent les études psycologiques. Il est fâcheux qu'on ne fasse pas dans tous nos séminaires des cours de physio logie , d'anatomie, dans leurs applications morales et théologiques. En général, les prêtres se défient trop des écrits des laïques; ils ont pourtant besoin du concours de la science, et si, pendant qu'ils se livrent aux sublimités de leur ministère, qu'ils courent à tous ceux qui souf frent ou qui pleurent, il est des hommes qui se dé vouent à l'étude, ils doivent accepter leur aide avec re connaissance, avec empressement.Avant de publier ce travail, pour lequel j'ai reçu des encouragements bien flatteurs, s'ils ne sont trop

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bienveillants, je me suis entouré de conseils éclairés, afin que ma plume ne laissât rien échapper d'hétéro doxe.Je remercie tous ceux dont l'amitié m'a conseillé, encouragé, soutenu. Si quelques-uns de mes amis re connaissent dans ce livre des pensées qui ne me seraient peut-être pas venues sans eux, qu'ils n'en soient point étonnés, désirant m'adresser aux coeurs, je me suis naturellement servi de préférence de ce qui arrivait le mieux au mien.

DOUBLE NATURE DE L'HOMME.

L homme, esprit et matière, est formé de deux êtres dont la nature est si dissemblable, que le lien qui les unit sera toujours un profond mystère. Chacun d'eux est doué de fa cultés , de puissances, en rapport avec sa nature ; de là une double vie, celle de la matière et celle dè-l'intelligence. Grâce à cette existence double, l'homme correspond directement au monde absolu et incréé qui est Dieu, et au monde créé qui est

1 univers. Point de contact où viennent se joindre les deux

modes de 1 être, l'esprit et la matière, chaînon qui unit la terre et le ciel, en lui s'opère l'union de l'esprit et des corps. Dans cette incompréhensible incarnation, l'esprit régit la matière en s'abaissant jusqu'à elle; et la matière, devenue sensible, s'élève par l'esprit jusqu'à son auteur et le glorifie pm ses actes. Ainsi, tenant le milieu, et comme suspendu entre 1 univers et Dieu, l'homme ne comprend ni l'un ni l'au- toe. 11 ne sait pas l'essence des êtres, non plus que leur prin cipe et leur fin. Il monte jusqu'à Dieu, il descend jusqu'à la matière, et son intelligence est également repoussée par l'in fini et par le néant. Son esprit est un flambeau qui éclaire le milieu des choses, tandis que les deux extrêmes restent dans l'obscurité. I 2L 'homme sent qu'il existe ; il a conscience de ses rapports avec les êtres extérieurs à lui; il comprend la bonté et la ma lice de ses actes; il sait la différence du bien et du mal. Son ame sent qu'elle est faite pour être la maîtresse et la souveraine du corps ; qu'elle devrait le dominer, quelles que fussent ses ré voltes, et le faire agir comme son instrument. L'homme, en effet, est une intelligence qui se sert des organes. (Homo est anima corpore utens. - Saint Augustin traduisant Platon. ) Cette belle définition nous indique à la fois les deux natures qui sont en lui, et leur hiérarchie. En nous montrant le corps comme partie secondaire et sujette, elle nous fait sentir quelle im portance nous devons attacher à l'étude de l'ame. C'est dans cette étude seulement que nous trouverons la vraie science de l'homme ; c'est là qu'est la source de toute philosophie et de toute morale.

X. HOHIME EST VN ÊTRE DÉCHU.

Évidemment l'homme actuel est une déviation d'un type originel plus parfait ; à défaut de la foi, la raison seule le pro clame. Qui que vous soyez , descendez en vous-même, vous y trouverez, d'un côté, comme un vague instinct de bonheur et de puissance, en rapport avec votre état primitif et nor mal ; de l'autre, un sentiment profond de vos misères et de vos faiblesses, en rapport avec votre dégradation actuelle. Vous dominez toute la création par la ^pensée ; vous sentez votre ame plus puissante que la matière; vous avez, dans l'es sence de votre être, une soif immense de bonheur, de gloire,quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46
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